Roberto Alagna

Roberto Alagna

TURANDOT - Puccini - Chorégies d'Orange

Oeuvre

opéra en trois actes et cinq tableaux de Giacomo Puccini.

Livret de Giuseppe Adami et Renato Simoni d'après Carlo Gozzi  

Créé le 25 avril 1926 à la Scala de Milan sous la direction de Toscanini. 

La dernière scène de cette œuvre inachevée de Puccini, mort en 1924, a été complétée par Franco Alfano.

 
 

Calendrier

Chorégies d'Orange

28 juillet 2012

31 juillet 2012

Distribution

 
Mise en scène : Charles Roubaud
Scénographie : Dominique Lebourge
Costumes : Katia Duflo
 
Turandot : Lise Linström
Liù : Maria Luigia Borsi
Calaf : Roberto Alagna
Timur : Marco Spotti
Altoum : Chris Merrit
Ping : Marc Barrard
Pang : Jean-François Borras
Pong : Florian Laconi
Un mandarin : Luc Bertin-Hugault
Direction musicale : Michel Plasson 
Chœurs de l’Opéra-Théâtre d’Avignon
Chœurs de l’Opéra de Nice
Chœurs de l’Opéra de Toulon Provence-Méditerranée
Chœurs de l’Opéra de Tours
Chœurs de l’Ensemble Vocal des Chorégies d’Orange
Maîtrise des Bouches-du-Rhône

Orchestre National de France
 

Revue de Presse

 

Forum Opéra - Fabrice Malkani - 31 juillet 2012

 
On peut avancer que les près de neuf mille spectateurs étaient suspendus aux lèvres de Roberto Alagna, dont l’interprétation très lyrique au cours de l’acte I compose un Calaf rêveur et romantique, se ménageant peut-être vocalement pour la suite, mais dont on ne peut qu’apprécier le timbre clair et les nuances, malgré un apparent – et surtout inhabituel – manque de puissance. Plus sonore et affirmée dans l’acte II, pour le passage des énigmes, conformément à la partition, la voix du ténor doit encore affronter le célèbre « Nessun dorma » et le si aigu de la pénultième syllabe du dernier « vincero » (« je vaincrai ») avant le duo final, également très exigeant. Quel frisson dans tout le théâtre au début de ce troisième acte, et quel déferlement d’allégresse, de joie et de soulagement quand la note enfin retentit ! S’il est courant d’applaudir (au mépris de la partition) cet air souvent donné isolément, l’interruption par les applaudissements se fait cette fois sans attendre la fin de la phrase musicale, couverte par les acclamations. Le chef lui-même ensuite applaudit de sa baguette tandis qu’une partie des musiciens de l’orchestre tourne la tête vers la scène en applaudissant le chanteur. Émotion rare au sein d’une assemblée transportée, durant de longues minutes.
 

Classiquenews.com - Stéphanie Bataille - 31/07/2012

Bravissimo Roberto !

En direct sur France 3 et sur France Musique, le chanteur n’a pas déçu, bien au contraire. Comme s’il semblait préserver son timbre, affectant une réserve professionnelle (et oui, le chant n’est pas une mécanique infaillible et le chanteur, une machine prête à éblouir l’audience à la demande), Roberto Alagna offre un Calaf somptueux de style, impeccable en musicalité, jamais débordant, ni trop vériste, jusqu’à son grand air qui ouvre le III, soulignant la nuit d’horreur que la princesse chinoise impose à son peuple: le ténor sait gravir toutes les marches de son Nessun dorma avec une aisance et même une finesse que l’on ne lui connaissait pas. Ovation méritée pour un artiste unique capable de se ménager et offrir à son public attentif, les perles vocales qui nous font tant défaut aujourd’hui. Bravissimo Roberto.
 
 

Galerie



18/04/2018