Roberto Alagna

L'Oeuvre

Opéra en quatre actes, musique de Francesco Cilea, livret d’Arturo Colautti d’après la comédie-drame d’Eugène Scribe et Ernest Legouvé.
Création à Milan (Teatro Lirico) le 6 novembre 1902.
Co-production Royal Opera House Covent Garden, Gran Teatre del Liceu, Wiener Staatsoper, Opéra National de Paris, San Francisco Opera.

Calendrier

Gran Teatro Liceu Barcelona

17 juin 2024

20 juin 2024

26 juin 2024

Distribution

Mise en scène - David Mc Vicar
Décors - Charles Edwards
Costumes - Brigitte Reiffenstuel
Lumières - Adam Silverman

Adriana - Aleksandra Kurzak
Maurizio - Roberto Alagna
Princesse de Bouillon -  Clémentine Margaine
Michonnet - Ambrogio Maestri
Prince de Bouillon - Felipe Bou
L’Abbé de Chazeuil - Didier Pieri

Chœur et orchestre du Gran Teatre del Liceu
Direction musicale - Patrick Summers

Revue de Presse

Opéra Actual - Fernando Sans Riviere - 17 juin 2024

❝ Grande forme, énorme compétence, diction parfaite, projection enviable, présence électrisante ... Prouesses vocales, performance d'acteur mémorable avec un Maurizio expressif et capricieux ❞ 

« Roberto Alagna révolutionne l'Adriana au Liceu • La présence du ténor Roberto Alagna a électrifié le deuxième casting de l'excellent opéra de Cilea. Le ténor franco-italien s'est montré en grande forme, s'attaquant au rôle de Maurizio avec une énorme compétence, une diction parfaite et une projection enviable. Son entrée au Colisée de Barcelone a été rencontrée avec quelques bravos de fans avant même qu'il n'ait chanté une note. Alagna a démontré non seulement ses prouesses vocales mais a livré l'une de ses meilleures performances d'acteur mémorisées au Liceu : un Maurizio expressif et capricieux, fou amoureux d'Adriana, qu'il a littéralement couvert de baisers dans différentes scènes. »

Scherzo - Josep Subirà - 17 juin 2024

❝ Une performance mémorable ... Cela faisait longtemps qu'une performance aussi enthousiaste n'avait pas été vue d'un chanteur de sa stature... Une voix ferme malgré ses 40 ans de carrière, avec des notes moyennes et hautes bien projetées, et une prouesse interprétative adaptée à sa famille ... Sa livraison dévouée sur scène avec un instrument bien préservé a été grandement appréciée ... ❞ 

« Un trio d'amour captivant | Le ténor franco-italien, qui s'était déjà produit comme Maurizio en mai 2012 dans la même production de David McVicar, a prouvé que le dicton « un jour talentueux, toujours talentueux ». Une fraîcheur initiale transformée en zèle et courage dans le second acte. Alagna a retroussé ses manches et a livré une performance mémorable dans les actes suivants, grâce principalement à une voix ferme malgré sa carrière de [40] ans, avec des notes moyennes et hautes bien projetées, et une prouesse interprétative à sa renommée. Cela a atteint son apogée dans le quatrième acte, à travers une exposition de passion et de folie d'amour, où réalité et fiction se sont entremêlés. Cela faisait longtemps qu'un chanteur de sa stature n'avait pas vu une performance aussi enthousiaste et sa livraison dévouée sur scène avec un instrument bien préservé était grandement appréciée. »

Platea Magazine - Alejandro Martinez 17 juin 2024

❝ Confiante, confortable, Roberto Alagna a donné un Maurizio impeccable, avec une phrase authentique, passionnée mais élégante, avec un instrument large et résonant au milieu, et surtout beaucoup de personnalité ... Il nous rappelle à quoi ressemblent les chanteurs légendaires, les solistes emblématiques, ceux qui entrent dans l'histoire. Il possède du charisme, quelque chose qui ne peut pas être acheté ou vendu... Un magnétisme particulier et une présence, aussi bien sur scène que vocalement... Il conserve son timbre très distinctif presque intact... Une véritable démonstration de classe et de stature artistique... Sa voix de ténor la plus importante que l'opéra ait connue ces dernières décennies ... Alagna donne toujours ce plus quelque chose que les grands font... Un plaisir de l'entendre à nouveau sur scène ❞ 

« Le Charisme | Le ténor franco-italien a eu l'occasion de nous rappeler à quoi ressemblent les chanteurs légendaires, les solistes emblématiques, ceux qui entrent dans l'histoire. Alagna possède du charisme, quelque chose qui ne peut être acheté ou vendu.
Il y a de bons ténors dehors, et pas mal, mais souvent ce sont de bonnes voix ou des artistes expressifs, vocalement ou sur scène. Il est rare de trouver quelqu'un qui combine toutes ces qualités et qui est aussi doté de ce magnétisme et de cette présence spéciale, tant sur scène que vocalement. Seuls quelques artistes ont la capacité d'illuminer la scène avec leur simple présence. Roberto Alagna appartient à cette lignée d'artistes, sûrement toujours en danger d'extinction, extrêmement rare.

Les cheveux maintenant argentés de Roberto Alagna n'indiquent qu'une chose : le temps qui passe est implacable mais indulgent avec certains, comme c'est son cas. Ayant récemment eu soixante ans, le ténor franco-italien conserve son timbre très distinctif presque intact, avec seulement quelques signes d'usure ici et là (peut-être un son plus sec et une note haute un peu plus terne, mais rien de plus). Le reste est une véritable démonstration de classe et d'art.
J'ai eu la chance d'entendre Alagna vivre à plusieurs reprises, et j'ose dire sans hésitation que sa voix de ténor la plus importante que l'opéra ait connue ces dernières décennies, probablement le seul grand ténor après la génération dorée de Pavarotti, Domingo, Carreras et compagnie. Alagna donne toujours à cet extra quelque chose que font les grands. L'autre soir, il était confiant, à l'aise, sans doute soutenu en partageant la scène avec sa femme. Le résultat a été un Maurizio impeccable, avec une phrase authentique, passionnée mais élégante, avec un instrument large et résonnant au milieu, et surtout beaucoup de personnalité. Ce fut un plaisir de l'entendre à nouveau sur scène, et dommage qu'il ne se produit rarement dans les théâtres de notre pays. »

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