L'oeuvre
Samson et Dalila est un opéra français composé par Camille Saint-Saëns sur un livret de Ferdinand Lemaire. La première (en allemand et sur l'initiative de Liszt) a eu lieu au Théâtre de la Cour grand-ducale de Weimar, le 2 décembre 18771 sous la direction d'Eduard Lassen.
c'est le seul opéra de Saint-Saëns inscrit au répertoire. Les douze autres chefs d'œuvre lyriques du compositeur restent pour la plupart très rarement joués et enregistrés, voire complètement oubliés.
Calendrier
Wienerstaats Oper
12 mai 2018 * radio en direct
15 mai 2018
18 mai 2018 ** Live Streaming
21 mai 2018
25 mai 2018
28 mai 2018
Distribution
Dalila : Elīna Garanča
Samson : Roberto Alagna - Prise de rôle
Oberpriester des Dagon : Carlos Álvarez
Abimélech : Sorin Coliban
Regie : Alexandra Liedtke
Décors : Raimund Orfeo Voigt
Costumes : Su Bühler
Chorégraphie : Lukas Gaudernak
Direction musicale : Marco Armiliato
Orchestre, choeurs et Ballet de l'Opéra de Vienne
Nouvelle Production
Revue de Presse
Backtrack - Mark Pullinger - 13/05/2018
« Roberto Alagna vocalement héroïque »
EXTRAIT : « Une mise en scène animée par une splendide paire de prise de rôle par Roberto Alagna et Elina Garanca. Dans le rôle de Samson, Roberto Alagna fut vocalement héroïque. Il a récemment chanté Otello et Calaf et son timbre de ténor s'adapte admirablement à ce répertoire.
Il est un chanteur sincère, et ce fut une performance entière et généreuse, dépassant quelques moments de nervosité au début. La prière de Samson à l’acte 3 fut d'une authenticité touchante. »
Die Presse - Wilhelm Sinkovic - 14/05/218
« La première fut un moment de gloire. Roberto Alagna brille, avec abondance de force et de charisme »
EXTRAIT : « Samson est un vrai rôle de héros, qui exige de la force et du charisme - Roberto Alagna déborde des deux en pleine abondance. Il a déjà donné cette année au Haus im Ring un impressionnant Calaf dans « Turandot » de Puccini et une interprétation d’Otello de Verdi probablement inégalée à ce jour. Désormais, le voilà qui emporte avec passion et force rhétorique le chœur plaintif des Israélites en captivité dans le premier acte, et enflamme l’enthousiasme révolutionnaire, vigoureusement soutenu par l'orchestre sous la baguette de Marco Armiliato.[...]
La rencontre avec la belle Dalila a déjà ébranlé le sens de la mission de Samson, mais pas la puissance de stentor de sa vocalité de ténor. Qu’Alagna parvient à conserver aux côtés d'une séductrice qui use vraiment de tous les moyens pour affaiblir le héros et l'ensemble du public du Staatsoper. [...]
La mise en scène sobrement arrangée devient en elle-même un objet de dérision - ce qui force un peu plus encore l'admiration pour la performance des chanteurs: pour convaincre dans un tel contexte, seule la crème de la crème des interprètes peut y parvenir, prouvant une fois de plus que dans l'opéra c’est bien la qualité supérieure de la prestation musicale qui compte avant tout. »
Klassiker.welt.de - Manuel Brug - 14/05/2014
“Une caractérisation multi-facettes du personnage peu courante”
EXTRAIT : « Cette première viennoise de "Samson" était un événement d’abord de par les débuts du duo de protagonistes dans les rôles titres. Roberto Alagna est le premier ténor français, certes pas depuis les temps bibliques mais du moins depuis très longtemps, à incarner Samson. Chez lui, il n’est pas un colosse mal dégrossi, mais un personnage au medium vocalement velouté et lumineux, sincèrement déchiré et en lutte avec son Dieu. Il est capable de Forte virils, il a aussi les intonations de stentor requis, mais il sait aussi révéler sa vulnérabilité et sa faiblesse. Un personnage intériorisé, presque involontairement contraint à son rôle de guide du peuple, passionné mais aussi réservé. Une caractérisation multi-facettes du personnage peu courante. »
Der Kurier - Peter Jarolin - 13/05/2018
“Le monde de l’opéra a tout simplement besoin d’un ténor comme Alagna »
EXTRAIT : " Ovation unanime (et justifiée) pour le côté musical. Avec Elina Garanča (Dalila), Roberto Alagna (Samson) et Carlos Álvarez (le grand prêtre) – que demander de plus après cette première production ? – On a là un puissant triumvirat d'opéra à disposition. […] Roberto Alagna campe un Samson vocalement puissant, avec de bons aigus et une théâtralité merveilleuse. Le monde de l’opéra a tout simplement besoin d’un ténor comme Alagna."
Merkeronline - Renate Wagner - 16/05/2018
"Convaincant, puissant, somptueux ... Un engagement vocal et dramatique de grande envergure"
EXTRAIT : « Du puissant "chef" de son peuple au premier acte, qui se débat si puissamment et qui malgré tout sombre, jusqu’à l’homme aveuglé, déshonoré et avili dans son humanité, de la scène finale, Roberto Alagna a été convaincant de bout en bout dans toutes les nuances. Que Samson soit un homme puissant, il l’a chanté – avec urgence, force, de façon somptueuse, pugnace, sans jamais fléchir. Toujours pleinement investi, pas nécessairement conformiste, mais impressionnant par le degré de son engagement vocal et dramatique de grande envergure. »
Merkeronline - Ernst Kopica - 21/05/2018
« Captivant sur le plan musical, impressionnant sur le plan théâtral, Roberto Alagna manifestement dans la forme de sa vie »
EXTRAIT : « […] Pourquoi a-ton besoin d’un double à Samson ? C'est presque une insulte aux capacités d'Alagna, qui du reste livre un portrait impressionnant de Samson, aveuglé et privé de ses pouvoirs. Mais assez de cela, tournons nous plutôt vers le côté musical, et là il n'y a presque rien à redire. Roberto Alagna est manifestement dans la forme de sa vie. C’est avec puissance et enthousiasme qu'il veut amener les Hébreux à la victoire, son amour pour Dalila le poursuit pas à pas. Le brillant dans sa voix n'est peut être pas toujours du goût de tout le monde, mais il captive ici avec une bravoure telle qu’elle justifie l’ovation finale que remporte sa performance. »
Platea Magazine - Alejandro Martinez - 21/05/2018
«Le dernier ténor lyrique ‘comme il faut’ de ces dernières décennies. Un Samson idéal à tous points de vue »
EXTRAIT (traduit de l'espagnol) : « C’était certainement l'un des événements lyriques de l'année, avec les deux prises de rôle de Roberto Alagna et Elina Garanca dans les rôles titres de Samson et Dalila de Camille Saint-Saëns, dans une nouvelle production de l’ouvrage au Wiener Staatsoper. Affichant une grande voix, facile et lumineuse, véritablement solide et homogène, Roberto Alagna a signé une extraordinaire première, confirmant qu’il est peut-être le dernier grand ténor lyrique « comme il faut » (en français dans le texte espagnol) de ces dernières décennies. Après avoir interprété avec réussite, à Vienne justement, Otello de Verdi puis quelques représentations de Turandot dans le rôle de Calaf, le ténor français a ainsi ajouté un nouveau rôle à un répertoire de plus en plus large; et ceci aussi dans le cadre d'une grande saison qui culminera avec ses débuts à Bayreuth, le mettant en vedette dans la nouvelle production de Lohengrin, nul autre que son premier Wagner.
Alagna vit certainement un moment de douce maturité qui ne peut être que célébrée. Son interprétation du rôle de Samson est certainement plus proche d'une référence telle que Georges Thill que des dernières prestations les plus populaires de Jon Vickers et Plácido Domingo. Comme il l'a démontré avec son Eleazar de La Juive à Munich la saison dernière, personne ne chante en français aujourd'hui comme Alagna. Aussi évident que cela puisse paraître, il connaît un tel succès dans le maniement de la prosodie lyrique dans sa langue maternelle qu'il ne cesse d'étonner tant son adaptation stylistique est aboutie. Le rôle lui donne à peine une paire de montées à l’aigu plus engagées, ce qui se conclue sur un Si bémol brillant. En bref, Alagna signe un Samson idéal à tous points de vue. »
L'Ape Musicale - Francesco Lora - 21/05/2018
« Superbe prise de rôle de Roberto Alagna. Aujourd’hui l’interprète de Samson le plus doué, convaincant et fiable. »
EXTRAIT : « Superbes débuts: au seuil des cinquante-cinq ans, la matériel vocal et lyrique du ténor franco-italien a de la brillance à revendre, une résonance accrue, une modulation facile, une homogénéité constante, une diction très claire, une emphase à l’accent parfumé rappelant la tradition déclamatoire française la plus populaire, un timbre d’un tel charme romantique à faire honte d'avoir déjà complimenté celui des autres; tout cela uni à l'enthousiasme de l'acteur, si bien que depuis le premier air vous êtes assuré d'être devant l'interprète le plus doué, le plus convaincant et le plus fiable disponible aujourd'hui pour interpréter l’œuvre majuscule de Samson. »
Operawire - Jonathan Sutherland - 21/05/2018
« La star de la soirée. Une technique solide comme le roc, de fascinants aigus claironnants. La stature de l'un des chanteurs les plus importants d'aujourd'hui"
EXTRAIT: « Le haut de l’affiche dans "Samson et Dalila" revient au ténor. Le timbre lumineux, frais et clair, placé en avant, de Roberto Alagna fut des plus louables. [...] Il y a un vrai ping dans son registre supérieur avec des aigus absolument claironnants. L'ouverture La bémol en point d’orgue sur "Dieu d'Israël" a immédiatement témoigné d'une technique solide comme le roc et les passages legato suivants, tels que "Seigneur, inspire-moi" ont été magnifiquement phrasés. Bien que la ligne de chant soit parsemée de nombreux Sol naturels, les Contre-Si bémols sensibles tels que «Lève toi !,» «Je t'aime» et un «Trahison » trompeté furent fascinants ! Le dernier Si bémol sur « les écrasant en ce lieu !» aurait pu faire s’écrouler le théâtre … s’il n'avait pas déjà explosé sous les détonations. [...] Ce fut une performance dans laquelle Roberto Alagna a réaffirmé sa stature en tant que l'un des chanteurs les plus importants d’aujourd’hui. »
Opera Magazine - Mehdi Mahdavi - juin 2018
« Diction inégalable, projection d’airain, aigu inépuisable … vocalement, un certain âge d’or ressuscité et une émotion qui n’est qu’à lui »
EXTRAIT : « Son premier Samson. Sa première Dalila. Avec quatre mois d’avance sur le Met. La diction du ténor est un modèle inatteignable, dont le naturel ne peut s’acquérir. Vocalement c’est de conserve que le couple ressuscite un certain âge d’or. Projection d’airain, aigu inépuisable, Roberto Alagna prête à Samson un héroïsme lumineux, juvénile même, quand il n’est pas presque candide, révélant ainsi l’incertitude, les failles du stentor. Et puis, cette ligne, frémissant jusqu’à l’ébullition, qu’il conduit avec une sincérité porteuse d’une émotion qui n’est qu’à lui ! »
Opera News - A.J. Goldmann - Aout 2018
"Un mélange envoûtant de force vocale nue et de vulnérabilité lyrique, des notes aiguës retentissantes, une adéquation au rôle naturelle"
EXTRAIT (traduit de l'anglais) : "Ce Samson était doté d’interprètes somptueux avec Roberto Alagna et Elīna Garanča dans le rôle du tragique couple biblique. Sans surprise, les six représentations programmées étaient à guichets fermés. [...] Samson est apparu comme un rôle convenant tout naturellement [à Roberto Alagna]. Il livre une prestation magnifiquement réglée, avec un mélange envoûtant de force vocale nue et de vulnérabilité lyrique. Ses notes aiguës résonnent avec une puissance impressionnante, mais son chant traduit aussi la fragile urgence de son personnage implorant tour à tour Dalila de lui accorder son amour, et Dieu son pardon et sa force."
Et encore...
►“Samson passionné, sensuel, authentique, complètement convaincant, Roberto Alagna se jette dans le rôle avec des aigus solides, force énergie et puissance vocale, sans jamais se ménager jusqu’au final”
►« Aux premiers saluts individuels (à la réouverture du rideau), c’est Roberto Alagna qui reçoit les plus forts applaudissements, un «jugement» spontané qui correspond très bien au déroulement de la performance. Alagna fut beaucoup moins "victime de la mise en scène" qu'Elina Garanca mais il est apparu manifestement plus authentique à la rampe dans le rôle de l’"idéaliste" resté jeune au fond de son cœur […] qui se jette dans le rôle avec force énergie et des aigus solides […]. » (Dominik Troger, Operinwien)
►« En Roberto Alagna, [la Dalila d’Elina Garanca] trouve un partenaire passionné et sensuel […] déchiré entre devoir et désir, entre son amour et sa mission divine pour libérer les Hébreux asservis. » (Karlheinz Roschitz, Kronen Zeitung)
►« Dans le rôle de Samson, Roberto Alagna incarne l’Hercule ténoral, mène sa voix à plein régime et à pleine puissance sans jamais se ménager jusqu’au final » (Stefan Musil, Bühne)
► "Roberto Alagna a célébré une superbe soirée et a complètement convaincu dans le rôle de Samson. Détresse impérieuse que celle de choisir entre le commandement de Dieu et l'amour. Alagna était là pour offrir une intensité juste enthousiasmante. Beaucoup d'applaudissements et de bravos pour les chanteurs." (Infoglitz - Nachrichten.at)
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