Roberto Alagna

Roberto Alagna

CONCERT SAMSON ET DALILA - PARIS

L'oeuvre

 
Samson et Dalila est un opéra français composé par Camille Saint-Saëns sur un livret de Ferdinand Lemaire. La première (en allemand et sur l'initiative de Liszt) a eu lieu au Théâtre de la Cour grand-ducale de Weimar, le 2 décembre 18771 sous la direction d'Eduard Lassen.
 
 
 

Le Calendrier

 

Théâtre des Champs Elysées - Paris

12 juin 2018

15 juin 2018

 

 

 

La Distribution

 

Samson : Roberto Alagna

Dalila : Marie Nicole Lemieux

Le Grand Prêtre : Laurent Naouri

 

L'Orchestre National de France

sous la drection de 

Mikhail Tatarnikov

 

 

 

Revue de Presse

Forum Opera - Christian Peter - 12 juin 2018

❝Vocalité rayonnante, aigus solaires et puissants insolents de facilité, medium solide et parfaitement projeté, diction impeccable, interprétation héroïque, nuances bienvenues, un air de la meule qui arracherait des larmes aux pierres … Ovation triomphale❞

 
« LES CŒURS S’OUVRENT A SA VOIX | Encore tout auréolé du succès de sa prise de rôle au Wiener Staatsoper en avril dernier, Roberto Alagna vient proposer son Samson sur la scène du TCE […]. Samson est-il le rôle de sa vie comme le laissaient supposer les critiques qui ont salué sa prestation à Vienne en avril dernier ? L’ovation triomphale qui l’a accueilli à la fin du concert semble l’attester. Tant de rôles pourtant ont marqué la carrière du chanteur. Samson intervient au bon moment. Le ténor y déploie un medium solide et parfaitement projeté, aux couleurs délicatement ambrées, couronné par un registre aigu insolent de facilité. Son personnage tiraillé entre sa foi et sa fidélité envers son Dieu d’une part et l’irrésistible attraction qu’exerce sur lui Dalila, est un héros tour à tour robuste et fragile. Son entrée au premier acte « Arrêtez, ô mes frères » chantée à pleine voix avec une détermination inébranlable contraste avec l’air de la meule au début du trois, chargé de tristesse et d’émotion, où le ténor s’autorise quelques nuances bienvenues. Au 2e acte, c’est avec subtilité qu’il cède par petites étapes au caprice de Dalila. »
 

Le Monde - Marie-Aude Roux - 12 juin 2018

 

« ROBERTO ALAGNA RÉVÈLE LE SAMSON EN LUI | Vocalité rayonnante, aigus solaires et puissants, médiums au plein de la voix, graves soutenus. Le chant de Roberto Alagna sidère par la santé insolente d’une voix aux réserves intactes. […] Un 2e acte de toute splendeur, une aura, une exaltation et un sens de la scène qui ont toujours caractérisé son art. […] L’air du nazir déchu, Vois ma misère, hélas, au début de l’acte III, arracherait des larmes aux pierres. » 
 

Operagazet.be - Max Yvetot - 12 juin 2018

« ALAGNA OFFRE UNE INTERPRÉTATION HÉROÏQUE DE SAMSON | D’une robustesse de roc, la puissance de son chant, alliée à une diction impeccable, conviennent parfaitement à la dimension guerrière du chef des Juifs. […] » 
 
 

Resmusica - Vincent Guillemin - 15 juin 2018

❝ Roberto Alagna livre une prestation de référence dans #Samson, un véritable cours de chant français❞ 

 
EXTRAIT : « De retour de Vienne où il porte Samson depuis un mois, Roberto Alagna offre dans le rôle en version de concert un véritable cours de chant français pour deux soirs au TCE. L’incertitude de le reconnaître comme le meilleur Samson actuel s’était effacée un mois plus tôt devant le concert de louanges lors de sa prise de rôle scénique à Vienne. L’entrée du ténor sur la scène du Théâtre des Champs-Élysées se fait au moins cinq minutes avant qu’il ne doive ouvrir la bouche, mais déjà le charisme fait rage et bien qu’en version de concert, Alagna joue le héros biblique comme s’il était à l’opéra. […] Roberto Alagna offre à Paris un véritable cours de chant, d’une diction irréprochable de chaque mot en plus d’un phrasé et d’un art des liaisons que seul un amoureux de la langue française peut maîtriser. La voix chaude dès les mots « Arrêtez, ô mes frères » se colore au fur et à mesure du premier acte, pour un acte II d’un sublime engagement au duo et un final montrant la réserve de puissance disponible chez l’artiste, qui aurait pu tenir encore une heure sans problème s’il n’avait choisi d’ébranler trop tôt les piliers du temple. »
 

Altamusica - Gérard Mannoni - 12 juin 2018 

❝Alagna au sommet, sans rival sur ces hauteurs, incroyable d'aisance, en somptueuse forme vocale, planant au-dessus des autres comme le font ceux de cette race d’interprètes d’exception à laquelle il appartient sans conteste❞ 

 
EXTRAIT : « Roberto Alagna au top … ou au sommet, si l’on veut. Le grand ténor français a largement dominé cette version de concert du difficile Samson et Dalila de Saint-Saëns. […] Il s’est montré dans une forme vocale somptueuse, dominant avec une aisance incroyable toutes les difficultés de ce rôle éprouvant : puissance, clarté de la diction et intelligence du texte, qualité du timbre sur toute la tessiture. À ce stade de sa carrière, il est totalement adéquat pour ces grands emplois qu’il aborde et domine, Otello, Samson et bientôt Lohengrin à Bayreuth. On ne lui voit guère de rival sur ces hauteurs, d’autant qu’il a su garder la silhouette de ses vingt ans ! Malgré tous les mérites des autres, il a réellement plané au-dessus d’eux, comme le font ceux de cette race d’interprètes d’exception à laquelle il appartient sans conteste. »
 
 
 

Diapason - Vincent Agrech - 15 juin 2018 

❝Triomphe, une version de concert historique, timbre lumineux, remarquable homogénéité jusqu'aux extrêmes d'une tessiture parfaitement maîtrisée, vaillance et nuances au service les unes des autres, générosité, probité musicale, génie de la diction❞ 

 

EXTRAIT : « Roberto Alagna était impatiemment attendu après le triomphe de son Samson viennois à la scène, avant New York la saison prochaine. […] L'homogénéité de ce timbre lumineux est remarquable jusqu'aux extrêmes d'une tessiture parfaitement maîtrisée, vaillance et nuances sont au service les unes des autres, et d'un personnage dans lequel le ténor s'investit avec toute la générosité, la probité musicale, le génie de la diction qu'on lui connaît. Quel artiste, encore une fois ! Quel accomplissement que ce rôle, nouveau jalon d'un prestigieux parcours, où l'on guette désormais les débuts à Bayreuth dans Lohengrin […] Les micros, naturellement, étaient là, et un disque serait le bienvenu ! »
 

Teatro.persinsala.it -  Fabrizio Migliorati

« Alagna unique et référence incontournable ; une voix puissante, spatiale, profonde, se concrétisant en une présence palpable sur scène, une intensité bouleversante »

 
EXTRAIT : « Roberto Alagna a affirmé, une fois de plus, ce qui le rend unique et fait de lui une référence incontournable. Pendant le premier acte, présence solitaire parmi les solistes sur le plateau, le ténor ravit le public avec la puissance de son instrument, dont la voix avec l’âge semble s’approfondir et s’enrichir de nouvelles tessitures. Son chant se spatialise et s’impose comme protagoniste absolu de la soirée, dépassant les limites de la physique du son pour se concrétiser en une présence palpable sur scène. Le ténor ne se limite pas à prendre place quand son rôle l’exige, mais dramatise l’action à travers son simple corps. Il écoute les lamentations du peuple d’Israël, entend ses requêtes, et demeure sur scène pour assister à la trahison de Dalila et à la préparation de sa propre chute. Si le Théâtre des Champs-Élysées a proposé une version en concert, le ténor a pour sa part participé à une mise en espace de l’opéra, atteignant un niveau d’intensité personnelle bouleversant. »
 
 

Galerie



26/01/2018