ROBERTO VU PAR SES COLLEGUES
HEIDI STOBER - Décembre 2014
Un beau témoignage de la partenaire de Roberto qui chante avec lui à Berlin ce soir.
"Un rêve / a dream-- chanter le duo Jose/Micaëla avec Roberto Alagna! Quel incroyable chanteur et merveilleux collègue"
Heidi Stober
Ein Traum -- singing Jose/Micaela duet. What an incredible singer & wonderful colleague.
GERARD LECAILLON/DENISE SCHARLEY - NOVEMBRE 2014
"Merveilleux Alagna une voix d'or et une merveilleuse simplicité et modestie! Ma mère la cantatrice Denise Scharley à la fin de sa vie, touchée par son timbre, voyait en lui un grand Don José qu'elle regrettait de ne pas avoir eu comme partenaire.. après Mario Del Monaco.et José luccioni son partenaire préféré, elle savait que le succès de Roberto Alagna reconnu était bien mérité! Il y a au fond de lui, ce qu'on ne peut apprendre, et qui vient du coeur."
ANGELA DEVERGER - Choriste au Met Opera - Mai 2014
Angela Deverger : "You are the best colleague ever, Roberto. You are always kind and always in a great mood. We love you so much in the Met. I will never forget your Radames. I was so proud when you sang with Angela Brown. You saved the day. You and Marcello Giordani saved us so many times over the years. I am in the Met chorus 18 years and I have loved you from the first moment."
Angela Deverger : "Vous êtes le meilleur collègue qui puisse exister, Roberto. Vous faites toujours preuve de gentillesse et vous êtes toujours de bonne humeur. Nous vous aimons tant au MET. Je n'oublierai jamais votre Radames. J'étais tellement fière quand vous avez chanté avec Angela Brown. Vous avez sauvé la soirée. Vous et Marcello Giordani, vous nous avez sauvés tant de fois au fil des ans. Je suis dans le chœur du MET depuis 18 ans et je vous ai aimé depuis le premier instant."
Elena Pankratova - Décembre 2019 - Barcelone
Quand on empêche Roberto Alagna de passer par la porte ... il saute et passe par la fenêtre !
« Roberto est imprévisible. Il nous avait prévenu qu’il changerait peut-être des choses, il apporte toujours à chaque représentation quelque chose de nouveau dans le jeu, l’improvisation, l’énergie . Mais alors aujourd’hui, il m’a vraiment surprise ! Vous savez au moment où l’on entend la voix de Lola, Turiddu doit sortir pour la rejoindre. Et Santuzza lui barre la route, bloquant la porte, pour lui signifier pas question tu n’iras pas. Et savez-vous ce qu’il a fait ? Il a sauté par dessus la fenêtre ! C’est adorable et tellement authentique et naturel comme réaction ! Et il est en bonne forme pour pouvoir le faire. Plutôt que de me repousser et me bousculer pour passer, il a choisi cette option et j’ai trouvé ça malin et élégant »
Nicola Alaimo - Met Opera - janvier 2020
A distanza di 25 anni dalla Bohème che, da ragazzino, vidi al Teatro alla Scala (era, appunto, il 1994 e dirigeva un certo Maestro Gianandrea Gavazzeni. Roberto Alagna ci dimostra cosa significa piegare la voce al personaggio, immedesimandosi totalmente in esso e raggiungendo vette inarrivabili.
In un mondo musicale dove diversi colleghi abbassano di un semitono la “gelida manina”, ecco che LUI la canta in tono originale, concludendo con un DO luminoso quanto tutto l’orbe! E il legato, signori, il legato! Il fraseggio, il senso che dà ad ogni parola, ad ogni frase! Ecco, io mi commuovo, fino alle lacrime! Perché ricordo me stesso e la mia tenacia, perché ricordo il periodo difficilissimo di Roberto, che 25 anni fa credo avesse la moglie gravemente ammalata e che sarebbe morta da lì a poco, ricordo le prove di Bohème, le vidi praticamente tutte perchè zio Enzo era nel coro e mi fece entrare in sala! Ed estasiato incontrai Mirella Freni, Nicolai Ghiaurov, Alfonso Antoniozzi, Il Maestro Gavazzeni e soprattutto Lui, Roberto! Che nonostante il duro evolversi della sua vita in quel momento, mostrava il suo sorriso e la sua umiltà straordinaria che ancora oggi lo contraddistingue. Piango. Perché non si può non piangere di fronte ad un Artista così immenso ed unico che dopo 25 anni dal mio ricordo di quella Bohème, riprende in mano il “suo” Rodolfo e ne fa ancora una volta un capolavoro nel capolavoro! Grazie Roberto, per ciò che sei e per ciò che ancora doni, con incredibile fascino vocale, semplicemente bello e lucente più che mai, al mondo intero. Ti adoro.
"25 ans après La Bohème que j'ai vue adolescent au Teatro alla Scala (c'était en 1994 et dirigeait alors un certain Maestro Gianandrea Gavazzeni), Roberto Alagna nous montre ce que signifie plier la voix au personnage, en s'identifiant totalement avec lui et en atteignant des sommets inaccessibles.
Dans un monde musical où plusieurs collègues abaissent la "Che Gelida Manina" d'un demi-ton, LUI la chante dans le ton original, concluant par un DO aussi lumineux que tout ! Et le legato, messieurs, le legato ! Le phrasé, le sens qu'il donne à chaque mot, à chaque phrase ! Et voilà que je suis ému, aux larmes ! Parce que je me souviens de moi et de ma ténacité, parce que je me souviens de la période très difficile qu'a traversée Roberto, alors qu'il y a 25 ans sa femme était gravement malade et qu'elle est décédée peu de temps après, je me souviens des répétitions de Bohème, je les ai vues pratiquement toutes parce que l'oncle Enzo était dans le chœur et m'a fait entrer dans la salle ! Et ravi j'ai rencontré Mirella Freni, Nicolai Ghiaurov, Alfonso Antoniozzi, Maestro Gavazzeni et surtout lui, Roberto ! Je me rappelle son sourire qu'il offrait toujours malgré les durs moments de vie qui l'éprouvaient à cette époque, et son extraordinaire humilité, qui le distinguent encore aujourd'hui Je pleure. Parce qu'on ne peut s'empêcher de pleurer devant un artiste si immense et si unique qui, à 25 ans de distance de mon souvenir de cette Bohème, "reprend" son « Rodolfo » et en fait à nouveau un chef-d'œuvre dans le chef-d'œuvre !
Merci Roberto, pour ce que tu es et pour ce que tu donnes toujours, avec un charme vocal incroyable, tout simplement magnifique et plus brillant que jamais, pour le monde entier. Je t'adore" Nicola Alaimo
01/10/2020
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