Roberto Alagna

Roberto Alagna

PAGLIACCI / CAVALLERIA RUSTICANA - NEW YORK

Les Oeuvres

 

Cavalleria Rusticana

Opéra en un acte de Pietro Mascagni

livret de Giovanni Targioni- Tozzetti et Guido Menasci.  inspiré d'une nouvelle de Giovanni Verga. 

Créé au Teatro Costanzi de Rome, le 17 mai 1890.  

 

Pagliacci 

Opéra italien en deux actes de Ruggero Leoncavallo

Livret de Ruggero Leoncavallo
créé au Teatro Dal Verne à Milan, le 21 mai 1892 
 

Calendrier

 

METROPOLITAN OPERA NEW YORK

 

08 janvier 2018

13 janvier 2018

17 janvier 2018

20 janvier 2018

25 janvier 2018

29 janvier 2018

01 février 2018

 

Distribution 

 

CAVALLERIA RUSTICANA

 

Santuzza : Ekatarina Semenchuk (8-13-17 janvier) et Eva-Maria Westbroek (20-25-29 janvier et 1er février)

Turiddu : Roberto Alagna 

Alfio : George Gagnidze (8-13-17-20-25 janvier) et Zeliko Lucie (29 janvier et 1er février)

 

PAGLIACCI 

 

Nedda : Aleksandra Kurzak

Canio : Roberto Alagna

Tonio : George Gagnidze

 

 

 

 

Direction musicale : Nicola Louisotti

Mise en scène : David Mc Vicar

Décors  : Rae Smith

costumes : Moritz Junge

Chorégraphe : Andrew George

 

 

Orchestre et choeurs du Metropolitan opera de New York

 

A Propos du Spectacle

LES DEUX FONT LA PAIRE -  Metropolitan Opera 

"A l'issue de cette production de Cavalleria Rusticana et Pagliacci, Roberto Alagna détiendra le record de la maison pour avoir chanté les deux rôles dans la même soirée. " 

 
"Les chefs d'œuvres du vérisme de Mascagni et Leoncavallo jumelés pour la première fois au Met en 1893 mettent à l'affiche des rôles saisissants pour le ténor principal. Beaucoup d'illustres artistes ont chanté à la fois Turiddu et Canio durant leur carrière au Met, mais seulement une poignée d'entre eux se sont frottés aux deux rôles dans la même performance. Parmi eux Roberto 
Alagna, qui a chanté le diptyque en 2009 et reprend la double affiche ce mois ci dans l'intense production de Sir David McVicar. Retour sur quelques unes des stars du Met qui ont ravi le public de leur interprétation signature dans ces opéras."
 
 
 

Cavalleria Rusticana & Pagliacci - Retransmissions radio

La double affiche du Metropolitan Opera fera l'objet de 3 retransmissions

radiophoniques en direct au cours de cette série.

 

Forumopera.com - Marie Laure Machado

❝ Un Turiddu idéal, un Canio fascinant ❞ 

 

"Amant méprisant avec Santuzza, mais d’une tendresse inouïe avec Mamma Lucia, Roberto Alagna est un Turiddu idéal, tout comme il est un Canio fascinant, au chant éperdu dans « Recitar… Vesti la giubba », et sa déferlante de violence meurtrière en fin de Pag. Aleksandra Kurzak incarne la Nedda pétulante et rayonnante de sensualité voulue par McVicar. George Gagnidze, déjà impressionnant dans cette mise en scène en 2016, reste un Alfio de cinglante autorité et un Taddeo/Tonio aussi libidineux que brutal. Ekaterina Semenchuk en Santuzza et Alessio Arduini en Silvio complètent la distribution."

 

8 Janvier (#1) ♫ 7:25 pm (i.e. 9 Janvier 1:25 am CET)
13 Janvier (#2) ♫ 12:30 pm (i.e. 18:30 CET) 

29 Janvier (#6) ♫ 7:25 pm (i.e. 30 Janvier 1:25 am CET)

 

Revue de Presse

Metropolitan Opera

"Roberto Alagna brille et joue les deux rôles principaux de ténor avec engagement et un timbre lumineux et rayonnant, une voix sans effort et retentissante, une facilité enviée sur scène. Son 'Vesti la Giubba' est tip-top. Alagna apporte un éventail de couleurs vocales avec l'aisance vocale impressionnante dont il est coutumier"

New York Classical Review - Eric C.Simpson - 01/09/2018 

 

❝Alagna et Kurzak font du bouleversant Pagliacci du Met une soirée mémorable❞ 

 

EXTRAIT : "Vocalement, ce fut le Cavalleria le plus convaincant du Met depuis les débuts de la production en 2015. Roberto Alagna, assumant les deux rôles principaux de ténor dans cette série, s'est révélé en belle forme vocale lundi soir - avec une émission sonore robuste et bien homogène. On trouve toujours autant de puissance percutante dans son chant, même s'il lui fallait économiser son énergie pour Pagliacci. Le spectacle de lundi a atteint de nouveaux sommets. La distribution entière a donné une interprétation tendue et saisissante de l'ouvrage qui se classe parmi les représentations les plus déchirantes sur le plan émotionnel que j'ai jamais vues au Met.

 

Il y a peu d'acteurs aussi convaincants qu'un Roberto Alagna, pleinement investi dans l'action dramatique sur une scène d'opéra. Dès sa première entrée, il y avait comme une sorte d'énergie vive autour de lui. Son "Vesti la giubba", l'air désespéré qui clôt le premier acte, fut riche en pathos, véhiculant à travers la véhémence de ses phrases l'intense souffrance d'un homme brisé. De nombreux traits de caractère combinées rendent la caractérisation du personnage par Alagna - éclatante d'humanité - particulièrement difficile à regarder. Violent, injurieux, jaloux et saoul, il n'en inspire pas moins de la sympathie malgré tout : profondément effrayant mais aussi profondément meurtri, son Canio est l'antihéros parfait, nous faisant haïr ses actes et éprouver sa peine comme si c'était la nôtre. Autant ses accès de violence se révèlent proprement terrifiants, autant trouve-t-il aussi matière à exprimer de puissants moments de nuance - son «Non, Pagliaccio no son», plein de défi, enchante par sa passion profonde, bouillante. Aleksandra Kurzak et Roberto Alagna sont partenaires aussi bien en ville, que sur la scène, et il existe une alchimie palpable, claire et naturelle entre eux." 

 

 

Operawire - Francisco Salazar - 10/01/2017

"Un triomphe pour Roberto Alagna, un ténor virtuose en forme stellaire, un acteur incroyable. Son Vesti la Giubba est une leçon de maître en matière de chant vériste".

 

 

"Le ténor est monté sur scène avec son élégance et sa grâce habituelles donnant à Turiddu un air sympathique. Voilà un artiste qui à chaque instant déverse un flot d'émotion dans son travail: dans son duo avec Santuzza, il chante avec un timbre ardent et de puissantes notes aiguës. ..] Dans ses échanges avec Lola, le timbre s'adoucit et se fait plus enjôleur. Dans le brindisi, il va et vient avec assurance tout en entonnant chaque ligne avec délice, puis affronte fièrement Alfio, tout en contrôle [...] Son "Mamma, quel vino è generoso" suspend le spectacle : Alagna l'interprète avec des accents de désespoir, embrassant à plusieurs reprises sa Mamma Lucia, Jane Bunnell, essayant de ne pas lâcher prise. Son timbre gagne encore en ampleur au fur et à mesure que l'air se développe, et on ressenti tout le tourment de Turiddu dans son dernier "Addio".

 

Autant il a campé un impétueux Turiddu, autant le Canio d'Alagna apparaît jaloux d'emblée. Dès l'instant où il pénètre en scène, son Canio apparaît charismatique mais aussi effrayant. A un moment, un choriste regarde d'un peu trop près sa Nedda et Canio se jette sur lui depuis la voiture. [...] Mais plutôt qu'un clown incontrôlable, Alagna semble intérioriser son désespoir. Le simple fait de l'attraper par le cou pendant son "No, Pagliaccio non son" suffit à figurer la violence qu'il pourrait faire à Nedda sans en exagérer la physicalité. [...] Alagna chante avec une voix pleine qui exprime toutes les émotions de désespoir et de jalousie dont le personnage a besoin pour rendre la scène viscérale et émotionnelle.

 

"Vesti la Giubba" se révèle une leçon de maître en matière de chant vériste. A aucun moment, dans aucune ligne ni aucune phrase musicale, Alagna ne surjoue l'émotion qui s'en dégage, ni ne tente de grossir ou d'étendre les effets. Les accentuations d'exagération que nous entendons souvent dans ce style étaient pratiquement absentes de l'interprétation d'Alagna, celui-ci optant pour une approche plus bel cantiste. Son seul phrasé vocal, de ses pianissimi à ses forte, suffit à faire fonctionner l'aria. De plus, son approche du texte permet au public de comprendre ce que son personnage éprouve à cet instant précis. Alagna, un acteur incroyable, empoigne le rideau et y essuie les larmes de son personnage. Globalement, ce fut un triomphe pour Alagna ! "

 

Bachtrack - Roberto Levine - 09/01/2018

❝Alagna brille dans la reprise au Met d'un Cav obscur et un Pag excitant❞

 

"Roberto Alagna chantait à la fois Turiddu et Canio. Sa voix résonne sans peine, pleinement sonore jusqu'au contre-Si. Beaucoup de ténors ne sauraient qu'espérer disposer de la facilité dont il fait preuve en scène. Son Turiddu (sous-dirigé) se comporte en goujat comme il se doit, bien qu'il soit contraignant pour lui de travailler sur une si petite scène circulaire, mais sa façon de bondir sur les tables et d'en sauter ensuite est impressionnante. Il nous gratifie des mêmes sauts dans Pagliacci, où il fut de loin le plus actif en général. "Vesti la giubba" ne fut pas en demi-teinte, il fut superbement, amèrement interprété."

Financial Times - Xenia Hanusiak - 11/01/2018

❝ Une prestation exceptionnelle❞

 

Dans le rôle du traître Turiddu, le ténor Roberto Alagna apporte à son interprétation tout un éventail de couleurs vocales avec une aisance vocale impressionnante dont il est coutumier. La prestation d'Alagna dans le rôle de Canio - à l'instar de son interprétation authentique, dramatique et vocalement contenue de l'emblématique aria "Vesti la giubba" - est exceptionnelle

Classical Opera - Paul J. Pelkonen - 10/09/2018

❝ Deux opéras intenses, deux gros challenges pour le ténor Roberto Alagna qui chante le doublé Cav-Pag au Met ❞ 

 

"La mise en scène sombre de l'opéra de Mascagni a été illuminée par les éclats de réelle alchimie entre le ténor et Santuzza (Ekaterina Semenchuk). Leur duo poignant fut le climax émotionnel de toute cette performance; Dans Pagliacci, il donne un "Vesti la giubba" tip-top, bouleversant. M. Alagna et la soprano Aleksandra Kurzak ont fait de la scène du théâtre-dans-le-théâtre une expérience déchirante."

The New Criterion - 11/01/2018

❝ Cette double affiche mettant en vedette Roberto Alagna s'est révélée une combinaison parfaite ❞

 

"Un lyrisme somptueux et une comédie sardonique, mêlé à un drame suprêmement intense et une partition poignante. Roberto Alagna, qui joue le rôle du tragique clown Canio, mène une superbe distribution qui comprend George Gagnidze dans le rôle de Tonio et Aleksandra Kurzak dans le rôle de Nedda."
 
 

The New York Times - Zachary Woolfe - 10/01/2018

❝ Ce morne mois opératique de janvier au Met est illuminé par Cav/Pag❞

 

Roberto Alagna joue les deux rôles principaux de ténor avec engagement et un timbre lumineux et brillant. Il campe davantage une figure paternelle d'aujourd'hui qu'un rebelle juvénile, et donne au spectacle une robustesse solennelle"
 

Bachtrack - Isabella Steppan - 16/01/2018

"Roberto Alagna, en totale grande forme, impressionne dans #CavPag au Met. Une matinée de vérisme pétrie de passion"

 

EXTRAIT (traduit de l'allemand) : "Sans conteste, Roberto Alagna - avec une voix plus enchanteresse et fraîche que jamais - s'est révélé brillant dans les deux opéras. Avec une émission puissante, des notes tenues interminables, des aigus en béton armé et une dynamique tout en nuances, il fut assurément la sensation de l'après-midi. Vocalement sa caractérisation du personnage de Turiddu relève moins du séducteur macho que du fils aimant, victime, et tiraillé par la situation. En particulier dans son duo avec Santuzza, il opte en conséquence pour des couleurs plus douces et empathiques, ce qui souligne clairement qu'il n'est nullement dans l'intention de ce Turiddu-là de maltraiter Santuzza.

Bien sûr, l'inévitable fatalité le rattrape malgré tout. Il délivre alors un dernier air plus bouleversant encore, y ajoutant une dose supplémentaire d'Italianità. Après l'entracte, la prestation d'Alagna dans le Canio de Leoncavallo ne fut pas moins éclatante, et s'il ne fallait retenir qu'un seul moment remarquablement convaincant pour donner une idée de la représentation, ce serait l'interprétation merveilleusement nuancée et phrasée qu'il a offerte de son "Vesti la Giubba" plein de déception amère."

 

Opera Lively - Luiz Gazzola - 26/01/2018

"Roberto Alagna chante les deux rôles élégamment, avec un beau timbre de voix et un jeu scénique des plus convaincants " 

 

"Le chant s'est avéré globalement meilleur que la dernière fois que j'ai vu ces deux opéras au Met. [...] J'ai toujours beaucoup aimé le timbre de voix de Roberto et son jeu était des plus convaincants [...] Il a chanté élégamment les deux rôles, et comme il me l'a expliqué dans les coulisses après le spectacle il se doit de se tempérer parce qu'il n'est pas facile d'enchaîner les deux ouvrages. [...] Pour l'ensemble de la distribution, le chant obtient une moyenne de A +, avec Aleksandra et Roberto tirant la moyenne vers le haut."

 

 

 

Vogue - Hamish Bowles - 12 février 2018 

"Roberto Alagna dans l'exigeant doublé Canio & Turiddu : captivant, superbe prestation, tout bonnement électrisant" 

 

"Une série de productions captivantes au Metropolitan Opera la semaine dernière - Il Trovatore de Verdi et la double affiche de Cavalleria Rusticana de Mascagni et Pagliacci de Leoncavallo, m'ont fait battre le cœur voire m'ont donné le frisson [...] Le superbe Roberto Alagna a réussi l'exigeant doublé en jouant l'un à la suite de l'autre l'infidèle Turiddu dans Cavalleria et Canio, le clown triste consumé de jalousie, dans Pagliacci. Sa prestation dans l'air légendaire "Vesti la giubba" qu'il délivre tout en maculant distraitement son visage de maquillage de clown, alors que les rideaux de velours bleu étoilés tombent pour former une toile de fond derrière lui, fut tout bonnement électrisante. "
 
 

Opera News - Joshua Rosenblum - Janvier  2018

«Timbre sonore, présence vibrante, scène puissante dans CAV ; interprétation convaincante, captivante et gratifiante dans PAG» 

 
EXTRAIT : « L'entrée en scène de Roberto Alagna dans CAV, son timbre de ténor sonore et sa présence vibrante ont un impact palpable qui secoue la production. [...] Sa scène avec Mamma Lucia, la vétérante Jane Bunnel scéniquement et vocalement convaincante, se révèle puissante. Alagna et Bunnell ont déjà interprété ces rôles ensemble dans l’ancienne production de Zeffirelli en 2009, lors des premières représentations données par le ténor au Met ; A cette époque comme maintenant, ils ont fait de la relation Turiddu-Mamma Lucia le noyau de l'opéra.
 
Tout semble en ordre pour PAG, que McVicar a délicieusement transposé du milieu du XIXe siècle à la fin des années quarante. [...] Alagna, pour sa part, prend littéralement vie émotionnellement dans cet opéra, faisant une synthèse très convaincante des côtés charismatique, inquiétant, misérable et déséquilibré du personnage de Canio. Il sort le grand jeu dans sa «Vesti la giubba» théâtrale, en offrant une interprétation captivante et gratifiante tout en préservant l'intégrité musicale de l’aria.»
 
 

Et aussi...

Operawire - Le Top 10 des performances de 2017/2018 au Metropolitan Opera 

La double affiche de Mascagni et Leoncavallo au Metropolitan Opera avec Roberto Alagna dans les rôles principaux

 

"Roberto Alagna s'est imposé comme l'un des grands ténors de sa génération et, cette saison, il a réalisé deux tours de force dans les rôles de Canio et Turridu.Chacune de ses interprétations a montré sa polyvalence en tant que chanteur et acteur, démontrant qu'Alagna est toujours au sommet de son art. Et il fut rejoint par deux incroyables divas. Aleksandra Kurzak a fait ses débuts dans son premier rôle vériste au Met avec beaucoup d'agilité et de nuances, tandis qu'Ekaterina Semenchuk a apporté un mezzo puissant qui d'autorité a facilement empli l'auditorium. "

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05/01/2018