PAGLIACCI / CAVALLERIA RUSTICANA - NEW YORK
Les Oeuvres
Cavalleria Rusticana
Opéra en un acte de Pietro Mascagni
livret de Giovanni Targioni- Tozzetti et Guido Menasci. inspiré d'une nouvelle de Giovanni Verga.
Créé au Teatro Costanzi de Rome, le 17 mai 1890.
Pagliacci
Opéra italien en deux actes de Ruggero Leoncavallo
Calendrier
METROPOLITAN OPERA NEW YORK
08 janvier 2018
13 janvier 2018
17 janvier 2018
20 janvier 2018
25 janvier 2018
29 janvier 2018
01 février 2018
Distribution
CAVALLERIA RUSTICANA
Santuzza : Ekatarina Semenchuk (8-13-17 janvier) et Eva-Maria Westbroek (20-25-29 janvier et 1er février)
Turiddu : Roberto Alagna
Alfio : George Gagnidze (8-13-17-20-25 janvier) et Zeliko Lucie (29 janvier et 1er février)
PAGLIACCI
Nedda : Aleksandra Kurzak
Canio : Roberto Alagna
Tonio : George Gagnidze
Direction musicale : Nicola Louisotti
Mise en scène : David Mc Vicar
Décors : Rae Smith
costumes : Moritz Junge
Chorégraphe : Andrew George
Orchestre et choeurs du Metropolitan opera de New York
A Propos du Spectacle
LES DEUX FONT LA PAIRE - Metropolitan Opera
"A l'issue de cette production de Cavalleria Rusticana et Pagliacci, Roberto Alagna détiendra le record de la maison pour avoir chanté les deux rôles dans la même soirée. "
Cavalleria Rusticana & Pagliacci - Retransmissions radio
La double affiche du Metropolitan Opera fera l'objet de 3 retransmissions
radiophoniques en direct au cours de cette série.
Forumopera.com - Marie Laure Machado
❝ Un Turiddu idéal, un Canio fascinant ❞
"Amant méprisant avec Santuzza, mais d’une tendresse inouïe avec Mamma Lucia, Roberto Alagna est un Turiddu idéal, tout comme il est un Canio fascinant, au chant éperdu dans « Recitar… Vesti la giubba », et sa déferlante de violence meurtrière en fin de Pag. Aleksandra Kurzak incarne la Nedda pétulante et rayonnante de sensualité voulue par McVicar. George Gagnidze, déjà impressionnant dans cette mise en scène en 2016, reste un Alfio de cinglante autorité et un Taddeo/Tonio aussi libidineux que brutal. Ekaterina Semenchuk en Santuzza et Alessio Arduini en Silvio complètent la distribution."
8 Janvier (#1) ♫ 7:25 pm (i.e. 9 Janvier 1:25 am CET)
13 Janvier (#2) ♫ 12:30 pm (i.e. 18:30 CET)
29 Janvier (#6) ♫ 7:25 pm (i.e. 30 Janvier 1:25 am CET)
Revue de Presse
Metropolitan Opera
"Roberto Alagna brille et joue les deux rôles principaux de ténor avec engagement et un timbre lumineux et rayonnant, une voix sans effort et retentissante, une facilité enviée sur scène. Son 'Vesti la Giubba' est tip-top. Alagna apporte un éventail de couleurs vocales avec l'aisance vocale impressionnante dont il est coutumier"
New York Classical Review - Eric C.Simpson - 01/09/2018
❝Alagna et Kurzak font du bouleversant Pagliacci du Met une soirée mémorable❞
EXTRAIT : "Vocalement, ce fut le Cavalleria le plus convaincant du Met depuis les débuts de la production en 2015. Roberto Alagna, assumant les deux rôles principaux de ténor dans cette série, s'est révélé en belle forme vocale lundi soir - avec une émission sonore robuste et bien homogène. On trouve toujours autant de puissance percutante dans son chant, même s'il lui fallait économiser son énergie pour Pagliacci. Le spectacle de lundi a atteint de nouveaux sommets. La distribution entière a donné une interprétation tendue et saisissante de l'ouvrage qui se classe parmi les représentations les plus déchirantes sur le plan émotionnel que j'ai jamais vues au Met.
Il y a peu d'acteurs aussi convaincants qu'un Roberto Alagna, pleinement investi dans l'action dramatique sur une scène d'opéra. Dès sa première entrée, il y avait comme une sorte d'énergie vive autour de lui. Son "Vesti la giubba", l'air désespéré qui clôt le premier acte, fut riche en pathos, véhiculant à travers la véhémence de ses phrases l'intense souffrance d'un homme brisé. De nombreux traits de caractère combinées rendent la caractérisation du personnage par Alagna - éclatante d'humanité - particulièrement difficile à regarder. Violent, injurieux, jaloux et saoul, il n'en inspire pas moins de la sympathie malgré tout : profondément effrayant mais aussi profondément meurtri, son Canio est l'antihéros parfait, nous faisant haïr ses actes et éprouver sa peine comme si c'était la nôtre. Autant ses accès de violence se révèlent proprement terrifiants, autant trouve-t-il aussi matière à exprimer de puissants moments de nuance - son «Non, Pagliaccio no son», plein de défi, enchante par sa passion profonde, bouillante. Aleksandra Kurzak et Roberto Alagna sont partenaires aussi bien en ville, que sur la scène, et il existe une alchimie palpable, claire et naturelle entre eux."
Operawire - Francisco Salazar - 10/01/2017
"Un triomphe pour Roberto Alagna, un ténor virtuose en forme stellaire, un acteur incroyable. Son Vesti la Giubba est une leçon de maître en matière de chant vériste".
"Le ténor est monté sur scène avec son élégance et sa grâce habituelles donnant à Turiddu un air sympathique. Voilà un artiste qui à chaque instant déverse un flot d'émotion dans son travail: dans son duo avec Santuzza, il chante avec un timbre ardent et de puissantes notes aiguës. ..] Dans ses échanges avec Lola, le timbre s'adoucit et se fait plus enjôleur. Dans le brindisi, il va et vient avec assurance tout en entonnant chaque ligne avec délice, puis affronte fièrement Alfio, tout en contrôle [...] Son "Mamma, quel vino è generoso" suspend le spectacle : Alagna l'interprète avec des accents de désespoir, embrassant à plusieurs reprises sa Mamma Lucia, Jane Bunnell, essayant de ne pas lâcher prise. Son timbre gagne encore en ampleur au fur et à mesure que l'air se développe, et on ressenti tout le tourment de Turiddu dans son dernier "Addio".
Autant il a campé un impétueux Turiddu, autant le Canio d'Alagna apparaît jaloux d'emblée. Dès l'instant où il pénètre en scène, son Canio apparaît charismatique mais aussi effrayant. A un moment, un choriste regarde d'un peu trop près sa Nedda et Canio se jette sur lui depuis la voiture. [...] Mais plutôt qu'un clown incontrôlable, Alagna semble intérioriser son désespoir. Le simple fait de l'attraper par le cou pendant son "No, Pagliaccio non son" suffit à figurer la violence qu'il pourrait faire à Nedda sans en exagérer la physicalité. [...] Alagna chante avec une voix pleine qui exprime toutes les émotions de désespoir et de jalousie dont le personnage a besoin pour rendre la scène viscérale et émotionnelle.
"Vesti la Giubba" se révèle une leçon de maître en matière de chant vériste. A aucun moment, dans aucune ligne ni aucune phrase musicale, Alagna ne surjoue l'émotion qui s'en dégage, ni ne tente de grossir ou d'étendre les effets. Les accentuations d'exagération que nous entendons souvent dans ce style étaient pratiquement absentes de l'interprétation d'Alagna, celui-ci optant pour une approche plus bel cantiste. Son seul phrasé vocal, de ses pianissimi à ses forte, suffit à faire fonctionner l'aria. De plus, son approche du texte permet au public de comprendre ce que son personnage éprouve à cet instant précis. Alagna, un acteur incroyable, empoigne le rideau et y essuie les larmes de son personnage. Globalement, ce fut un triomphe pour Alagna ! "
Bachtrack - Roberto Levine - 09/01/2018
❝Alagna brille dans la reprise au Met d'un Cav obscur et un Pag excitant❞
Financial Times - Xenia Hanusiak - 11/01/2018
❝ Une prestation exceptionnelle❞
Classical Opera - Paul J. Pelkonen - 10/09/2018
❝ Deux opéras intenses, deux gros challenges pour le ténor Roberto Alagna qui chante le doublé Cav-Pag au Met ❞
The New Criterion - 11/01/2018
❝ Cette double affiche mettant en vedette Roberto Alagna s'est révélée une combinaison parfaite ❞
The New York Times - Zachary Woolfe - 10/01/2018
❝ Ce morne mois opératique de janvier au Met est illuminé par Cav/Pag❞
Bachtrack - Isabella Steppan - 16/01/2018
"Roberto Alagna, en totale grande forme, impressionne dans #CavPag au Met. Une matinée de vérisme pétrie de passion"
EXTRAIT (traduit de l'allemand) : "Sans conteste, Roberto Alagna - avec une voix plus enchanteresse et fraîche que jamais - s'est révélé brillant dans les deux opéras. Avec une émission puissante, des notes tenues interminables, des aigus en béton armé et une dynamique tout en nuances, il fut assurément la sensation de l'après-midi. Vocalement sa caractérisation du personnage de Turiddu relève moins du séducteur macho que du fils aimant, victime, et tiraillé par la situation. En particulier dans son duo avec Santuzza, il opte en conséquence pour des couleurs plus douces et empathiques, ce qui souligne clairement qu'il n'est nullement dans l'intention de ce Turiddu-là de maltraiter Santuzza.
Bien sûr, l'inévitable fatalité le rattrape malgré tout. Il délivre alors un dernier air plus bouleversant encore, y ajoutant une dose supplémentaire d'Italianità. Après l'entracte, la prestation d'Alagna dans le Canio de Leoncavallo ne fut pas moins éclatante, et s'il ne fallait retenir qu'un seul moment remarquablement convaincant pour donner une idée de la représentation, ce serait l'interprétation merveilleusement nuancée et phrasée qu'il a offerte de son "Vesti la Giubba" plein de déception amère."
Opera Lively - Luiz Gazzola - 26/01/2018
"Roberto Alagna chante les deux rôles élégamment, avec un beau timbre de voix et un jeu scénique des plus convaincants "
"Le chant s'est avéré globalement meilleur que la dernière fois que j'ai vu ces deux opéras au Met. [...] J'ai toujours beaucoup aimé le timbre de voix de Roberto et son jeu était des plus convaincants [...] Il a chanté élégamment les deux rôles, et comme il me l'a expliqué dans les coulisses après le spectacle il se doit de se tempérer parce qu'il n'est pas facile d'enchaîner les deux ouvrages. [...] Pour l'ensemble de la distribution, le chant obtient une moyenne de A +, avec Aleksandra et Roberto tirant la moyenne vers le haut."
Vogue - Hamish Bowles - 12 février 2018
"Roberto Alagna dans l'exigeant doublé Canio & Turiddu : captivant, superbe prestation, tout bonnement électrisant"
Opera News - Joshua Rosenblum - Janvier 2018
«Timbre sonore, présence vibrante, scène puissante dans CAV ; interprétation convaincante, captivante et gratifiante dans PAG»
Et aussi...
Operawire - Le Top 10 des performances de 2017/2018 au Metropolitan Opera
La double affiche de Mascagni et Leoncavallo au Metropolitan Opera avec Roberto Alagna dans les rôles principaux
"Roberto Alagna s'est imposé comme l'un des grands ténors de sa génération et, cette saison, il a réalisé deux tours de force dans les rôles de Canio et Turridu.Chacune de ses interprétations a montré sa polyvalence en tant que chanteur et acteur, démontrant qu'Alagna est toujours au sommet de son art. Et il fut rejoint par deux incroyables divas. Aleksandra Kurzak a fait ses débuts dans son premier rôle vériste au Met avec beaucoup d'agilité et de nuances, tandis qu'Ekaterina Semenchuk a apporté un mezzo puissant qui d'autorité a facilement empli l'auditorium. "
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