NUIT VERDIENNE - CHOREGIES ORANGE
LE PROGRAMME
LA FORZA DEL DESTINO
- Ouverture par l'orchestre
- La vita è inferno all'infelice (air d'Alvaro) par Roberto Alagna
- Solenne in quest'ora (duo Alvaro-Carlo) par Ludovic Tézier et Roberto Alagna
OBERTO
- Ei tarda ancor ! L'orror del tradimento (air d'Oberto) par Ildar Abdrazakov
I LOMBARDI A LA PRIMA CROCIATA
- Prélude de l'acte 3 par l'orchestre
RIGOLETTO
- Cortigiani (air de Rigoletto) par Ludovic Tezier
ATTILA
- Tardo per gli anni, e tremulo (duo Attila-Ezio) par I. Abdrazakov et R. Alagna (en voix de baryton)
LES VEPRES SICILIENNES
- Ouverture par l'orchestre
DON CARLO
- Restate! Presso alla mia persona (duo Philippe II - Rodrigo) par I.Abdrazakov et L. Tezier
- Ella giammai m'amo (air de Philippe II) par I. Abdrazakov
LUISA MILLER
- Quando le serre al placido (Air de Rodolfo) par R. Alagna
ERNANI
- Gran Dio!.. Oh de' verd'anni miei (Air de Carlo) par L. Tezier
DON CARLO
- Ei voleva regnare sul mondo (Un moine) par I. Abdrazakov
- Io l'ho perduta (air de Carlo) parR. Alagna
- E lui...desso'...l'Infante... O mio Rodrigo ( Duo Crlo Rodrigo) par R.Alagna et I.Abdrazakov
Calendrier
Chorégies d'Orange
samedi 24 juillet 2021
Distribution
Orchestre National de Lyon
Roberto Alagna
Ludovic Tézier
Ildar Abdrazakov
Direction Musicale :
Konstantin Tchoudovski
Revue de Presse
TRIO IMPÉRIAL ET CHARISMATIQUE
sous la statue d’Auguste. Alagna, de cette veine de champion qui impulse l’énergie. La magie opère. Résultat au-delà des espérances, surtout quand on est chez Verdi, où rien n’est simple sauf l’apparence ❞ par Bruno Alberro pour Ventoux-Opéra.
Ventoux-Opéra - Bruno Alberro - 26/07/2021
A l’opéra Roberto Alagna est de cette veine de champion qui impulse l’énergie. On l’a vu ce samedi soir aux Chorégies d'Orange où il partageait la scène du théâtre antique avec le baryton Ludovic Tézier et la basse russe Ildar Abdrazakov. Un trio impérial sous la statue d’Auguste. Pouvait-on rêver mieux ? […] Trois interprètes sur l’immense plateau sans décor et pourtant tellement rempli de leur présence. Et c’est bien là aussi la classe : occuper l’espace sans artifice autre que son costume de ville et des chaussures vernis. Simplement en étant là avec sa voix et son charisme. Et la magie a opéré, dépassant les attentes du public. Il suffit de garder à l’image le rappel où les trois complices ont délaissé Verdi pour aller vers d’autres arias. […] Si le rappel a été festif, si la complicité des trois chanteurs était prégnante, tant Alagna, que Tézier ou Abdrazakov se devaient de convaincre, même des spectateurs acquis à leur cause et à leur notoriété. Et le résultat était au-delà des espérances, surtout quand on est chez Verdi, où rien n’est simple sauf l’apparence. Il suffit de se souvenir de l’entame d’Alagna avec l’air l’Alvaro dans La Force du destin, Tézier demandant pitié pour qu’on lui rende sa fille dans Rigoletto ou encore cette longue tirade de Philippe II/ Abdrazakov dans Don Carlo.»
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