MARIUS ET FANNY - Cosma - Marseille
L'Oeuvre
Opéra en deux actes de Vladimir Cosma,
inspiré des deux premières pièces de la Trilogie marseillaise de Marcel Pagnol : Marius et Fanny.
Calendrier
Opéra Municipal de Marseile
04 septembre 2007
07 septembre 2007
10 septembre 2007
13 septembre 2007
Distribution
Fanny - Angela Gheorghiu
Honorine - Michèle Lagrange
Marius - Roberto Alagna
Panisse - Marc Barrard
César - Jean-Philippe Laffont
Mise en scène : Jean-Louis Grinda
Direction musicale : Jacques Lacombe
Orchestre et Choeurs de l'Opéra de Marseille
Création Mondiale
A propos de Marius et Fanny
megea@laprovence-presse.fr - Michel Egéa - 28/08/2007
"Je voulais incarner Marius à Marseille"
Les répétitions de la création mondiale "Marius et Fanny" se poursuivent à l'opéra
Regard droit, chemise rouge, enjoué. Dans les couloirs de l'opéra, Roberto Alagna donne de la voix. Depuis plusieurs jours, il répète le rôle de Marius aux côtés de son épouse Angela Gheorghiu qui incarne Fanny dans la création mondiale de Cosma ouvrant la saison lyrique à Marseille le 4 septembre.
Par quel concours de circonstances incarnez-vous Marius ?
"Mon frère David a eu vent du projet. Il m'en a parlé et j'ai appelé Renée Auphan en lui disant que j'étais d'accord pour créer Marius. Le personnage me plaît et chanter dans une création mondiale m'intéresse; c'est prouver que cet art est vivant. Puis je pense que j'ai un côté romantique qui colle au personnage. De plus, j'ai grandi avec les oeuvres de Pagnol, ça me rappelle mon enfance.
Vladimir Cosma vous a-t-il consulté alors qu'il composait l'oeuvre ?
Du moment où il a su que j'allais être Marius, il m'a harcelé. Il m'appelait partout dans le monde. Tant et si bien que nous l'avons affectueusement surnommé "Vladimir cauchemar"...
Chanter Cosma c'est simple? Oh non! N'allez pas croire que c'est de la variété. C'est difficile car Cosma ne tient pas trop compte de la tessiture. Il y a des notes à donner qu'un ténor n'utilise pas, surtout dans les graves.
Opéra, opérette, chanson: n'avez-vous pas l'impression de vous disperser ?
Il ne faut pas oublier que j'ai débuté par la chansonnette. Il a fallu que je m'impose dans l'art lyrique. Je suis bosseur et ça a marché. J'ai toujours touché à tout car je considère que mon talent me donne la mission de procurer du bonheur au plus grand nombre. Dans la rue, les gens me reconnaissent. Souvent, ce sont des gens simples qui se retrouvent en moi. L'artiste ne fait pas de politique, il doit communier avec tout le monde. Puis, il ne faut pas oublier que je suis issu d'une famille modeste.
Et l'épisode de la Scala avec votre départ en pleine représentation ?
C'était un coup monté. On ne m'a pas laissé m'exprimer. D'ailleurs, l'air qui a été sifflé est sur le DVD édité par la Scala. Si ça avait été mauvais, ils ne l'auraient pas mis. Ça fait vingt ans que j'en envoie (NDLR, des notes). J'ai eu des hauts et des bas mais je n'ai jamais mal chanté. À la Scala, je venais d'être opéré d'un kyste dans le nez. Et je n'accepte pas la trahison de ma famille, celle de la direction de la Scala qui connaissait mon état de santé. Pour la petite histoire, Placido Domingo m'a demandé d'être Radames à Barcelone. Si j'étais mauvais, m'aurait-il invité ?
La critique n'est pas tendre avec vous à Orange ?
Ce n'est pas facile de chanter dans ce lieu et les Chorégies arrivent toujours en fin de saison, lorsqu'on est le plus fatigué. Là aussi, je donne le maximum de moi-même. Je n'en connais pas beaucoup qui, dans les mêmes conditions, chantent à fond la pré-générale, la générale et les deux représentations officielles. Moi je le fais, pour mon public, par respect ! C'est ma fierté, mon honneur."
Revue de Presse
Galerie
27/01/2018
Retour aux articles de la catégorie 2007 -