Roberto Alagna

Roberto Alagna

MANON - MASSENET - PARIS

Oeuvre

Manon est un opéra-comique en cinq actes de Jules Massenet,

livret de Henri Meilhac et Philippe Gille,

d'après le roman de l'abbé Prévost,

l'Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut (1731)

Il fut créé à l'Opéra-Comique de Paris le 19 janvier 1884

 

Calendrier

 

Opéra Bastille 

vendredi 5 février (annulé Covid)

jeudi 11 février (Atalla Ayan)

jeudi 17 février

 

 

Distribution

Manon - Ailyn Pérez

Le chevalier des Grieux - Roberto Alagna

Le comte des Grieux - Jean Teitgen

Guillot de Morfontaine - Rodolphe Briand

Brétigny - Marc Labonnette

Poussette - Andrea Cueva Molnar

Lescaut - Andrzej Filończyk

Javotte - Ilanah Lobel-Torres

Rosette - Jeanne Ireland

L'hôtelier - Philippe Rouillon

Deux gardes - Laurent Laberdesque ET Julien Joguet

 

 

Orchestre et Choeurs de l'Opera National de Paris

 

Direction Musicale - James Gaffigan 

Mise en Scène - Vincent Huguet

Décors - Aurélie Maestre

Costumes - Clémence Pernoud

 

 

 

Revue de Presse

 

ProÓpera Mexique  - Ramón Jacques - février 2022

 

 

" ALAGNA S'IMPOSE non seulement par son expérience, mais aussi par la chaleur de son chant, dans un répertoire bien adapté à son tempérament, avec un contrôle admirable, une assurance, une élégance et un jeu d'acteur convaincant " 


EXTRAITS (traduits de l'espagnol) : "L'un des opéras les plus emblématiques du répertoire français, Manon de Jules Massenet, a été une nouvelle fois représenté sur la scène de l'Opéra Bastille à Paris. [...] Des changements de distribution inattendus, surtout à cette époque de l'année, ont fait que le rôle de Des Grieux a été interprété par le ténor Roberto Alagna, qui, trois jours auparavant, s'était produit lors d'un concert en ville avec sa femme, la soprano Aleksandra Kurzak. Alagna s'est distingué non seulement par son expérience, mais aussi par la chaleur de son chant, dans un répertoire bien adapté à son tempérament, avec un contrôle admirable, de l'assurance, de l'élégance et un jeu convaincant. [...] Le rôle de Manon a été confié à la soprano Ailyn Pérez [...]. Son harmonie avec Alagna dans les duos mérite également d'être mentionnée.

 

 

Opera Magazine - Catherine Scholler - mars 2022

 

❝UN GRAND BONHEUR d’entendre Roberto Alagna. Le ténor français, en grande forme, nous régale, dans le répertoire qui lui convient le mieux, du soleil de son timbre, quasi inentamé, malgré une longue et valeureuse carrière. La clarté de sa diction [est] légendaire.

 


EXTRAITS : « Cette reprise a fait l’objet de nombreux déboires. Ainsi, les deux premières représentations ont été annulées, les instrumentistes ayant été tellement touchés par le Covid qu’il n’y en avait plus suffisamment pour remplir la fosse ! Ce fut ensuite la valse de la distribution du ténor : trois chanteurs différents pour Des Grieux, dont les dates d’entrée en scène ont changé plusieurs fois. […] Ce fut donc un grand bonheur d’entendre Roberto Alagna, pour une unique fois, ce 17 février. Le ténor français, en grande forme, nous régale, dans le répertoire qui lui convient le mieux, du soleil de son timbre, quasi inentamé, malgré une longue et valeureuse carrière. La clarté de sa diction [est] légendaire. » 

 

 

 

Olyrix - Henry Runey - 17 février 2022

 

❝Soirée unique pour Roberto Alagna, reçue avec enthousiasme. Une présence vocale, une élocution claire et précise, inégalées. Une dimension du rôle assurée et assumée pleinement. Une énergie juvénile et la maturité de sa présence physique et vocale. Nuance et émotion dans le medium, intense et vibrante vitalité dans les aigus. Il rappelle qu'il est toujours l’un des ténors les plus recherchés dans ce rôle et ce répertoire.❞


LIRE PLUS - EXTRAITS : « Soirée unique pour Roberto Alagna avec Manon à Bastille. Après plusieurs changements et annulations, Roberto Alagna peut enfin chanter la Manon de Massenet à l'Opéra de Paris, pour une seule date, reçue avec enthousiasme.  […] Le ténor franco-italien fait ainsi son retour en Chevalier des Grieux qu'il incarnait en 2004 à Bastille dans la mise en scène de Gilbert Deflo. […] Roberto Alagna rappelle ainsi qu'il est toujours l'un des ténors les plus recherchés dans ce rôle et ce répertoire. Sa présence vocale, son élocution claire et précise paraissent inégalées dans le répertoire français. Il assure et assume pleinement les dimensions du rôle et de cette scène lyrique de première importance, avec même une énergie juvénile pour interpréter le jeune Des Grieux au début de l'opéra, puis la maturité de sa présence physique et vocale. La voix est toujours phrasée avec nuance et émotion dans le médium, et monte vers les aigus en conservant son intense vitalité vibrante. […] Le public se montre enthousiaste, applaudissant les artistes jusqu'à la fin des saluts. »

 

 

I Teatri dell'Est - Loredana Atzei - 17/02/2022

 

❝ VÉRITABLE SUCCÈS confirmé par les chaleureux applaudissements du public. Un talent naturel qui capte immédiatement l’attention, une maestria consommée, une ligne de chant douce et persuasive, une diction splendide, richesse de l'interprétation alliée à son timbre lumineux, et sa capacité à pénétrer le personnage et à transmettre ses émotions au public. Une incarnation parfaite du jeune Des Grieux. Un 3e acte au meilleur. Des aigus d'une beauté et d'une puissance extraordinaires. ❞


EXTRAITS (traduit de l’italien) : « Captivé, tourmenté et capable de tout par amour, tel est le passionnant Chevalier Des Grieux de Roberto Alagna. Pour l'Opéra Bastille, c'est un véritable succès confirmé par les chaleureux applaudissements du public.
Les moments les plus emphatiques, se situent dans le troisième acte […] [notamment] le duo, plein d'éros et d'étincelles vocales, avec Des Grieux magistralement interprété par Roberto Alagna dans l'un de ses rôles de prédilection. Ici, en parfaite harmonie, [Alagna et Pérez] parviennent à développer leur personnage avec toute leur charge sensuelle et tragique.
La ténor a un talent naturel pour capter l'attention avec une maestria consommée, dès sa première entrée en scène. Son allure, ses regards et ses sourires à son égard nous font comprendre sans tarder qu'il est éperdument amoureux. Sa ligne de chant douce et persuasive, sa diction splendide, sa richesse d'interprétation alliée à son timbre lumineux, et sa capacité à pénétrer le personnage et à transmettre ses émotions au public, font de lui l'incarnation parfaite du jeune Des Grieux.
Absolument à la hauteur dans le duo de l'acte I avec "Nous vivrons à Paris", il a ensuite ciselé un "rêve" splendide et songeur, riche en couleurs et en demi-voix célestes. Au 3e  acte, il est à son meilleur avec un "Fuyez douce image" plein de tourments, animé par des aigus d'une beauté et d'une puissance extraordinaires. Une performance qui lui a valu des applaudissements enthousiastes avant même que l'orchestre ait fini de jouer la dernière note.
Le final de l'opéra est poignant. Elle est emmenée dans une prison-hôpital et est transfigurée par la souffrance. Il est détruit et incapable de se résigner. Ensemble, ils créent un duo à la fois tragique et poétique. »

 

 

Toute la Culture - Paul Fourier - 17/02/2022

 

❝MAGIE D’UNE REPRÉSENTATION UNIQUE, au petit air de miracle. Alagna, rappelant instantanément qu’il est un maître dans l’opéra français, nous enchante trois heures durant par la magie des mots et son appropriation du personnage ... Voix triomphante, sans trace d’esbroufe mais plutôt une forme de modestie … Une interprétation subtile. Vocalement, le pari était risqué de revenir à ce rôle. Pouvait-il toujours incarner la jeunesse du Chevalier ? La réponse est OUI ! … Le ténor est fort de son ardeur et de cette luminosité unique qui sied si bien à l’impétuosité du héros … Douceur des accents, maîtrise parfaite de ses piani incroyables … Ardent et passionné dans le duo de Saint-Sulpice, un modèle du genre … Simplicité et pureté du chant … Ovation aux artistes❞

 

MANON UNIQUE à l’Opéra de Paris. Les péripéties des annulations liées à la Covid ont amené ROBERTO ALAGNA à reprendre le rôle de des Grieux dans l’opéra de Massenet. Aux côtés d’une émouvante AILYN PÉREZ, il s’affirme une fois de plus comme le plus bel interprète de l’opéra français. […] Roberto Alagna avait assuré la répétition générale le 8 (il est d’usage que les spectateurs invités à cette répétition s’abstiennent de tout commentaire public), mais le véritable baptême du feu pour celui qui revenait au rôle, une décennie après sa précédente incarnation était pour ce 17 février. […] Face à [Ailyn Perez], donc, c’est le retour d’Alagna qui a réussi à « caser » cette représentation entre les deux concerts avec Aleksandra Kurzak et le départ du couple pour New York et Tosca. 
« Roberto, prononcez un mot, une phrase et le monde se rappellera instantanément que vous êtes un maître dans l’opéra français ! » C’est probablement cette phrase (ou une similaire) que les spectateurs entendirent résonner intérieurement lorsque retentit cette première phrase « J’ai marqué l’heure du départ. J’hésitais. Chose singulière… ». Ce des Grieux-là partait ainsi pour nous enchanter, trois heures durant, par la magie des mots et par son appropriation du personnage.
Ce soir, si la voix est triomphante, il n’y a pas là, trace d’esbroufe, mais plutôt, une forme de modestie, dans les attitudes et les propos. Aux côtés d’Ailyn Perez (qu’il connait pour avoir chanté avec elle au Met), cette Manon très humaine, Alagna propose une interprétation subtile. D’abord conquérant lorsqu’il s’agit de conquérir la belle, voilà ensuite un homme qui perdra ses repères à cause d’elle. Dans un opéra pour lequel il est facile de tomber dans une forme de théâtralité sentimentale, son jeu est simple et le ténor, par un mot ou un accent, sait faire apparaitre une forme de doute ou de souffrance.
Vocalement, tout Alagna qu’il soit, le pari était risqué de revenir à ce rôle qui fit les grandes heures de son début de carrière. En cela, pouvait-il toujours incarner la jeunesse du Chevalier ? La réponse est oui ! Les Samson et Otello ont assombri le timbre mais le ténor est fort de son ardeur et de cette luminosité unique qui sied si bien à l’impétuosité du héros.
Dans cet emploi lyrique, il prend garde à maîtriser sa voix et à ménager sa partenaire. Lorsqu’il chante « En fermant les yeux, je vois là-bas… », la douceur des accents, la maîtrise parfaite de ses piani incroyables donnent à ces mots une vérité saisissante. Certes, à l’acte III, on perçoit une légère tension dans l’air « Je suis seul. Seul enfin. C’est le moment suprême », mais le fameux duo de Saint-Sulpice qui suit, est, pour lui, comme pour elle, un modèle du genre, passionné et ardent… comme le sera celui, beaucoup plus résigné, de la fin de l’opéra dans lequel tout a laissé place à la simplicité et la pureté du chant. […]
Au final, toutes les péripéties de préparation de cette Manon auront donné à la représentation un petit air de miracle. A l’issue de la soirée, le public ne s’y est pas trompé, il était là pour occuper chaque siège de la salle et pour faire une ovation aux artistes. » 

 

 

Galerie

 



21/01/2022