Roberto Alagna

Roberto Alagna

MANON - Massenet - Paris

 

Oeuvre

opéra-comique en cinq actes de Jules Massenet 
Livret de Henri Meilhac et Philippe Gille 
d'après le roman de l'abbé Prévost, l'Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut (1731). 
Créé à l'Opéra-Comique de Paris le 19 janvier 1884.

Calendrier

Opéra National de Paris Bastille

13 avril 2004

20 avril 2004

24 avril 2004

27 avril 2004

30 avril 2004

Distribution 

Alexia Cousin : Manon

Roberto Alagna : Chevalier Des Grieux

Franck Ferrari : Lescaut

Alain Vernhes : le comte Des Grieux

Michel Sénéchal : Guillot de Morfontaine

Christian Treguier : Brétigny

Mise en scène : Gilbert Deflo

Décors et costumes : William Orlandi

Chorégaphie : Ana Yepes 

Direction Musicale : Gary Bertini

Orchestre et Choeurs de l'Opéra National de Paris

Revue de Presse

Anaclase.com - MS - 13 avril 2004

[...] Quant à Roberto Alagna, malgré une légère fatigue perceptible vers la fin de la représentation, il demeure purement et simplement idéal. Pour le grand ténor français d’origine sicilienne, c’est une prise de rôle. Adulé par son public parisien, il lui offre une magnifique leçon de chant et de maîtrise de notre langue. Rappelons qu’il défend une façon de chanter « moderne », c’est à dire sans rouler les airs et dans une prononciation tellement limpide que la salle n’a aucun besoin de lire les surtitres. Le charme et la séduction d’un timbre chaleureux, sa grande sensibilité ne sont plus à vanter. L’on est heureux de le retrouver dans un répertoire où il frôle en permanence la perfection. Le public lui fait un triomphe mérité. Après son énorme succès en janvier dernier dans Werther au Metropolitan Opera (New York), il s’impose aujourd’hui, sans conteste, comme le plus grand ténor du chant français.
 
 

Le Monde - Marie Aude Roux - 16 avril 2004

[...]Roberto Alagna (dont c'était la prise de rôle) a endossé avec naturel l'habit du chevalier des Grieux, amoureux émouvant et vrai, dans la tendresse comme le désespoir. La voix est aujourd'hui plus mature, se matifiant dans l'aigu, ce qui confère au rôle un intéressant second plan mélancolique. Mais le sens du phrasé, la délicatesse coloriste, la perfection du style et de la prosodie sont bien la marque du grand ténor. 

 

 

Galerie

 

 



17/04/2018