Roberto Alagna

Roberto Alagna

LOHENGRIN - WAGNER -BERLIN

Oeuvre

Opera romantique en trois actes de Richard Wagner.

Il a été composé de 1845 à 1848 et créé à Weimar le 28 août 1850

 

Calendrier

 

Staatsoper Berlin unter der Linden

 

dimanche 24 avril 2022 à 17h00

Samedi 30 avril 2022 à 17h00

Samedi 07 mai 2022 à 17h00

 

 

Distribution

 
Roberto Alagna - Lohengrin
Vida Miknevičiūtė - Elsa de Brabant
Grigory Shkarupa - Henri l'Ornithologue
Martin Gantner - Frédéric de Telramund
Ekaterina Goubanova - Ortrude
Adam Kutny - Le Héraut du Roi 
 
Calixto Bieito - Mise en scene
 
Orchestre et Choeurs Staatsoper Unter den Linden Berlin
Matthieu Pintscher - Direction musicale 

 

 

Revue de Presse

 

Toute la Culture - Paul Fourier - 7 mai 2022

❝ UN LOHENGRIN D’EXCEPTION, UNE RÉUSSITE TOTALE, UN GRAND MOMENT D’OPÉRA … Voix magnifique et si reconnaissable, science de l’incarnation, souci du mot…  “In fernem Land” d’une clarté, d’une justesse et d’une précision troublante … Ovation du public berlinois qui l’adoube dans cet étonnant exercice wagnerien ❞ 


EXTRAITS : « Alignement des planètes pour Lohengrin à Berlin - Une réussite totale • Le Staatsoper de Berlin a présenté un Lohengrin d’exception. Une direction puissante, la mise en scène symbolique et fouillée de Calixto Bieito et une distribution exemplaire (Roberto Alagna, Vida Mikneviciute, Irène Theorin, entre autres interprètes) ont abouti à un grand moment d’opéra. […] 
Lohengrin est donc cet étranger mystérieux qui « débarque » dans cette société en voie de délitement. Et cet étranger est incarné par Roberto Alagna : Roberto le Français ou Roberto l’Italien, Roberto tel qu’il est… [...] Le ténor apparaît comme un héros modeste et use de sa voix magnifique et si reconnaissable pour livrer sa propre interprétation ; il apporte, et adapte à la prosodie wagnérienne, sa science de l’incarnation, se combinant au souci du mot qu’on lui connait ; il place les accents aux endroits signifiants, notamment dans ces « Elsa ! » tantôt tendres, tantôt interrogatifs. Jamais pris en défaut, il nous surprend par sa capacité à transcender ses limites dans l’éprouvant troisième acte. Moment toujours attendu, son « In fernem Land » sonnera d’une clarté, d’une justesse et d’une précision troublante.
Finalement, il sera accueilli par une ovation montrant que le pari est réussi et qu’il est adoubé par le public berlinois dans cet étonnant exercice wagnérien. »

 

 

Musicainopera.com - Loredana Atzei - 7 mai 2022

" Parfaitement à l'aise, UN CHEVALIER JEDI ... Un chant lyrique et passionné, aussi viril que doux ... La langue allemande dans sa bouche coule doucement, enrichie d'accents rayonnants ....  La voix est large, jamais forcée, parfaitement en accord avec des centres corsés, dans un chant expressif et riche en demi-voix ... Elle surmonte toujours le mur orchestral et le chœur complet ... Les notes de tête sont brillantes et durables ... L'interprétation est intense ... " 


EXTRAITS traduits de l'italien : " Roberto Alagna entre en scène avec sa vision forte et romantique du héros. Dans un scénario sombre, où tout le monde est laid, sale (dans l'âme) et mauvais, son chevalier du cygne est bien plus qu'un étranger, c'est un extra-terrestre, si éloigné en noblesse de la foule tordue et mentalement instable qui l'entoure. Une figure mystique, sacrificielle, dotée de la force physique et morale d'un chevalier Jedi. L'image du duel avec Friedrich von Telramund, gagné exclusivement par la force de la pensée, témoigne de sa supériorité sur son adversaire et constitue l'un des moments les plus exaltants de la pièce. Il ne gagne pas parce qu'il est plus fort. Il gagne parce qu'il est "juste".
Le ténor est parfaitement à l'aise dans le rôle du "chevalier du cygne" auquel il confère une extraordinaire splendeur avec son chant lyrique et passionné, aussi viril que doux. Dans sa bouche, la langue allemande coule avec douceur, enrichie d'accents rayonnants. Le son est homogène dans tous les registres, le declamato est héroïque, les aigus sont brillants et durables.
La voix surmonte toujours le mur orchestral et émerge même en présence d'un chœur complet. Dès son entrée en scène, la voix est large, jamais forcée, parfaitement en phase avec des centres corsés, dans un chant expressif riche en demi-voix. L'interprétation est intense tant dans la joie de la rencontre avec Elsa que dans la douleur de la trahison. "

 

 

konzertkritikopernkritikberlin.com - Anton Schlatz - 30 avril 2022

 

" TRÈS IMPRESSIONNANT. Roberto Alagna joue bien, chante bien. Les nuances du timbre, de l'expression, du phrasé sont exceptionnels, l’homogénéité des registres vocaux impressionnante. Son immense expérience musicale d'une vie sur scène est envoûtante. Son allemand est bon, son art de la gestuelle scénique exquis"


EXTRAITS (traduit de l'allemand) : " [Après 16 mois depuis sa création sans public], Roberto Alagna est à nouveau le Chevalier du Cygne au Staatsoper Unter den Linden. Il joue bien. Il chante bien. Les nuances du timbre, l'expression et le phrasé sont remarquables, d’autant plus si l'on considère que l'on écoute la voix mature d'un chanteur de presque soixante ans. L’homogénéité des registres vocaux est impressionnante. L'allemand d'Alagna est bon. "Das süße Lied" a la magie timide du début, "In fernem Land" réunit lyrisme utopique et pathos chevaleresque [...]. Très impressionnant. L'homme façonne chaque syllabe, chaque phrase, et j'écoute, envoûtée, l'immense expérience musicale d'une vie sur scène. Oui, il y a quelque chose d'italien dans ce Lohengrin. [...] L'art de la gestuelle scénique d'Alagna pourrait être qualifié d'exquis sans ironie. "

 

Galerie

 



02/01/2022