Roberto Alagna

Roberto Alagna

TURANDOT - Puccini - Royal Opera House

L'Oeuvre

 

opéra en trois actes et cinq tableaux de Giacomo Puccini.

Livret de Giuseppe Adami et Renato Simoni d'après Carlo Gozzi  

Créé le 25 avril 1926 à la Scala de Milan sous la direction de Toscanini. 

La dernière scène de cette œuvre inachevée de Puccini, mort en 1924, a été complétée par Franco Alfano.

Une nouvelle version de cette scène par Luciano Berio a été créée le 25 mai 2002 à l'Opéra de Los Angeles sous la direction de Kent Nagano

 

 

Calendrier

 

Royal Opera House, Covent Garden

08 juillet 2017

11 juillet 2017

14 juillet 2017

 

 

 

Distribution

 

Metteur en scène : Andrei Serban 

Décorateur : Sally Jacobs

Chorégraphe : Kate Flatt

Directeur Musicale : Dan Ettinger

 

 Princess Turandot : Lise Lindström

Liù : Aleksandra Kurzak

Calaf : Roberto Alagna

 Timur : Brindley Sherratt

Ping  : Leon Kosavic

Pang : Samuel Sakker

Pong : David Junghoon Kim

Emperor Altoum : Robin Leggate

Mandarin : Yuriy Yurchuk

 

 

Choeurs et Orchestre : Royal Opera House

 

 

Revue de Presse

 

See and heard-international - im Pritchard - 08/07/2017

 
"Relevant le challenge avec une aisance déconcertante, impressionnant par sa technique sûre, sa voix de ténor puissante, pleine et son timbre d'airain, Alagna fut la révélation de la soirée et mène une distribution merveilleuse" 
 
 
EXTRAIT (traduit de l'anglais) : « J'ai énormément apprécié le spectacle. [...] Le Calaf de Roberto Alagna a été la révélation de la soirée pour moi. J'ai vu de belles performances de sa part à l'écran récemment, mais ce n'est pas la même chose que d'entendre un véritable grand chanteur en direct. (Peut-être que prochainement on pourra l'entendre dans le nouvel Otello de Keith Warner et que ce sera probablement encore mieux ?) Calaf exige un tenor spinto disposant des ressources nécessaires pour bondir soudainement jusqu'aux Contre Si et aux Contre Ut ; Un challenge qu'Alagna relève avec une facilité déconcertante. Il apporte un raffinement vocal considérable au «Non piangere Liù» et impressionne par sa technique sûre, sa voix de ténor puissante, pleine et son timbre d'airain. Pour ajouter un frisson supplémentaire, le chanteur partage la scène avec [dans le rôle de Liù] celle qui partage sa vie. Et si après le «Nessun dorma» viscéralement captivant d'Alagna, Ettinger en avait laissé le temps sans presser l'enchaînement, comme c'est habituellement le cas, un triomphe aurait salué sa prouesse. En l'occurrence, le public de ce samedi après-midi a tout de même laissé éclater pendant quelques secondes une salve d'applaudissements spontanés bien mérités. "
 
"Turandot est un opéra problématique, à part quelques processions et danses de cérémonie il ne se passe pas grand chose en fait : Calaf, Turandot, Liù et Timur se promènent ou se tournent autour, selon le cas. Ils me sont toujours apparus comme des personnages un peu plats et stéréotypés, unidimensionnels et peut-être cela faisait partie du problème que Puccini avait rencontré pour achever son ouvrage. Pas même Plácido Domingo ou Gwyneth Jones ne sont parvenus à faire quelque chose d'eux à Los Angeles en juillet 1984, tout comme Ernesto Veronelli et Ghena Dimitrova, que j'ai vus à Covent Garden quelques mois plus tard. De temps en temps, les chanteurs abandonnent le maquillage et la production d'origine. Le Calaf de Roberto Alagna n'était pas aussi blanc de visage que certains de ses prédécesseurs; Et il a également rappelé les merveilleux souvenirs de l'excentrique Franco Bonisolli - qui a fait exactement la même chose que lui en 1988 - quand il a fougueusement embrassé Turandot lors d'un assaut en règle pendant la scène finale. Elle se termine avec eux dans une étreinte sur le sol du plateau et je ne pense pas que ce soit dans la production d'origine, mais cela sera du plus effet lorsque la représentation sera diffusée sur les écrans géants BP le 14 juillet."
 
 

Et aussi

 

 

"Puissance et Brio. Registre aigu ferme et héroïque. Un véritable acteur"... "Nessun dorma atteint les sommets"
 
 
◢ "Nessun dorma atteint les sommets dans cette Turandot. Lorsque Calaf chante cet aria emblématique, Nessun dorma, on a les yeux qui s'embuent, les poils qui se dressent et la chair de poule. Dans cette reprise, Roberto Alagna lui a donné tout ce qu'il fallait pour produire une telle réaction, en une performance où il est aussi parvenu à faire naître de son difficile personnage un sentiment de vraie et pure émotion. [...] Et la magie est là - un de ces moments où éclate tout ce qu'il y a de splendide dans l'opéra. Le tout est absolument merveilleux - et quoi que vous pensiez de l'intrigue, entendre Nessun dorma en direct, chanté aussi bien qu'il l'a été ici, est une expérience dont vous vous souviendrez pendant très, très longtemps. (Amanda Kendal, thevoluptuousmanifesto.blogspot.fr)
 
◢ "La paire mari et femme, Roberto Alagna et Aleksandra Kurzak, incarnent l'ardent Calaf et la tragique esclave Liù, et les deux étaient en grande forme pour leur deuxième représentation. Dans son fameux registre aigu Alagna fut solide et héroïque, émouvant l'audience tel un véritable acteur dans 'Nessun dorma'. Vocalement, Kurzak fut déchirante en tant que 2eme soprano de l'ouvrage, et elle a complètement habité son personnage." (Mark Valencia, www.whatsOnStage.com)
 
◢ " Dans cette 2eme représentation, Roberto Alagna flamboie de puissance vocale dans le rôle de Calaf" (Fiona Maddocks pour The Guardian)
 
 

Galerie



07/01/2018