LE CID - Massenet - Paris
Oeuvre
Opéra français en quatre actes et dix tableaux de Jules Massenet
DISTRIBUTION
Opéra Garnier - Paris
27 mars 2015
30 mars 2015
02 avril 2015
06 avril 2015
09 avril 2015
12 avril 2015
15 avril 2015
18 avril 2015
21 avril 2015
Mise en scène : Charles Roubaud
Chimène : Sonia Ganassi
Rodrigue : Roberto Alagna
L'Infante : Annic Massis
Don Diègue : Paul Gay
Le Roi : Nicolas Cavallier
Gormas : Laurent Alvaro
Saint Jacques : Francis Dudziak
Don Arias : Luca Lombardo
Don Alonzo : Ugo Robec
Orchestre et Choeurs de l'Opéra National de Paris
Direction : Michel Plasson
REVUE DE PRESSE
Classica Magazine – Mai 2015
Extrait : "Roberto Alagna rêvait du Cid, rôle pour lequel il a tout : le prestige physique, le panache vocal et une noblesse naturelle (la ligne, le bien dire) uniques dans le chant français d'aujourd'hui. [...] Un admirable Alagna, et un admirable Plasson."
Artichaut.bdarts.com – Nicolas Thervet – 23/04/2015
"Roberto Alagna triomphe dans cette œuvre qui semble faite pour lui, tant Rodrigue est la pièce maîtresse de l'œuvre [...] Il survole toute cette tragicomédie. Dans un opéra fort et clinquant, il réussit à poser sa voix de ténor partout parfaitement. Héroïque, émotif, Roberto Alagna s’adapte au fil des airs et les réussit tous."
Der Neuer Merker – WaldemarKamer – 19/04/2015 – Traduit de l’allemand
"Ce que Massenet place dans la partition du rôle-titre pourrait décourager le plus grand ténor. Roberto Alagna en avait fait part dans une interview : «Massenet semble avoir voulu faire quelque chose de particulièrement difficile: le ténor entre en scène, dit trois mots puis démarre avec" O noble lame étincelante", un air qui se situe dans un registre très élevé, un peu comme pour Otello [Verdi]. Et dès la quatrième note, un contre Si, que l'on doit chanter par-dessus tout l'orchestre et 120 choristes (à Paris seulement 60), sans échauffement préalable!».
Et alors que Chimène (comme Isolde) peut se reposer à certains moments, Rodrigue (comme Tristan) est presque constamment sur scène tout au long de la soirée. Pas étonnant que depuis Enrico Caruso et Georges Thill, presqu'aucun ténor ne se soit aventuré dans ce rôle. Placido Domingo était merveilleux, mais - il en est pardonné- il transposait plusieurs des airs, alors qu'Alagna à l'heure actuelle les chantent tous sans exception dans la tonalité originale et chaque fois avec le juste style. Même dans l'aria héroïque "O noble lame étincelante" - une dizaine de minutes! - Roberto Alagna ne se réfugie jamais dans la forfanterie vériste, mais y développe des nuances et une palette variée, avec même à un moment un piano et une mezza voce.
Bien sûr, en 30 ans de carrière maintenant, sa voix est devenue plus dramatique, pour ne pas dire "métallique". Mais ce métal brillant dans les aigus correspond très exactement au "ténor héroïque français" type. Et sept «tableaux» plus loin, Alagna chante un très touchant "Ah tout est fini ... Ô souverain, ô juge, ô père". Ce fut le clou de la soirée: vraiment du grand art lyrique ! Nous ne connaissons pour l'heure aucun autre ténor capable d'en faire autant."
Le Blog du Wanderer – Wanderer – 16/04/2015
"Roberto Alagna est Rodrigue. [...] D’abord, la diction, phénoménale, une pure leçon de chant, et de vrai chant français, avec des piani et pianissimi de rêve, tenus sur le souffle, avec des modulations et des variations de couleur, et une voix d’une clarté miraculeuse. Il y a très longtemps que je ne l’avais entendu dans une telle forme et aussi radieux avec dans la voix à la fois une technique impeccable, mais aussi un sens de l’interprétation, un sens de la variété, une jeunesse incroyable du timbre (il a 51 ans). « Tout-Paris pour Rodrigue a les yeux de Chimène » : c’est tellement vrai en l’occurrence et tellement vibrant que cette prestation stupéfie par sa vérité et son authentique engagement. [...] Alagna est solaire, lumineux, vibrant de jeunesse et vraiment enthousiasmant ! Sur lui et sur Plasson repose le succès incroyable remporté par la production auprès du public parisien."
Le Monde – Marie-Aude Roux – 16/04/2015
« A cet opéra d’honneur et de sang versé, il faut un ténor maitre, c’est le cas de Roberto Alagna, qui semble avoir encore développé le format du rôle pris il y a 4 ans. Incomparable par le naturel souverain du phrasé, la classe prosodique, le souffleté des répliques, le lyrisme éperdu. De Rodrigue, Alagna a toujours l’ardeur juvénile. Sautant sur les tables d’un coup de rein, les dévalant d’une jambe de sept lieues. Tout au plus un influx dans l'énergie s'est fait moins vif. Mais ce sont là peccadilles. La voix qu’Alagna tire de son fourreau est d’un métal aussi trempé que l’acte de foi proclamé dans l’air "Ô noble lame étincelante" aussi pure que dans les célèbres stances du Cid. Longues minutes d’applaudissements mérités pour l’un des tubes de la partition "Ah tout est bien fini … mon beau rêve de gloire ..." que le ténor français profile avec puissance entre ferveur nostalgique et tentation mystique. »
Culture-Tops – Brigitte Chirrié-Serrell – 14/04/2015
"On ne pouvait rêver mieux pour transcender Corneille et Massenet que Roberto Alagna : il est Le Cid, d’une élocution parfaite, avec son physique de conquérant, en vaillant chef de guerre comme en amoureux qui souffre. Il nous fait vibrer, il nous émeut quand il entonne "ô jour de première tendresse" et plus encore, dans son monologue adressé à Saint Jacques, "ô souverain, ô juge, ô père", avant la dernière bataille, quand il cherche l’aide divine pour affronter les Maures."
Envie d’ailleurs – Anne-Laure Graf – 13/04/2015
"Alagna campe un Rodrigue tour à tour cabotin, amoureux éperdu – magnifique « Ô jour de première tendresse » – et autoritaire avec ses troupes. Alagna impressionne par son « coffre » qui manque parfois cruellement à certains ténors. "
Le Parisien – Séverine Garnier – 11/04/2015
"Rodrigue, as-tu du cœur ?" Nul doute, Roberto Alagna en a ! Et un cœur vaillant pour incarner "Le Cid" dans l'opéra de Jules Massenet, inspiré de la pièce de Corneille. Un peu malade au moment de la générale (la faute au pollen), le ténor est au mieux pour cette 5eme date à l'Opéra Garnier. On croirait la partition écrite pour lui : un soldat courageux qui venge l'honneur de son père et obtient le pardon de sa fiancée. On connaissait quelques grands airs comme "Ô souverain, Ô juge, Ô père" mais l'ensemble de cette partition délaissée depuis un siècle est aussi réjouissant. Magnifiquement servie par un grand chef d'orchestre français, Michel Plasson, cette musique est à la fois romantique, séduisante et redoutable, avec quelques notes diablement aigües. Alagna les envoie sans fléchir, la main sur le cœur, ses bottes de soldat solidement ancrées au plancher. Il ne change pas, notre Roberto ! [...] [Il] a quelques décennies de plus que Rodrigue, mais son énergie fait vite oublier l'état civil. Cette âme bien née n'a pas eu à attendre le nombre des années."
Opéraphile – 10/04/2015
"Nous fûmes comblés. [...] De Roberto Alagna, enfin : Il dispense avec générosité une ligne de chant impeccable, une diction élégante et une capacité d'interprétation vocale rare dans un rôle complexe à caractériser et à l'écriture elle aussi redoutable (le si b de "O noble lame étincelante...", ouf !). Le timbre est toujours beau et il donne le sentiment d'avoir peu de rivaux dans ce répertoire-là."
Opéra national de Paris | Page officielle | Le Parisien
Revue – Claude Glayman – 06/04/2015
" Dans ce mélo parfait [issu de] l'inspiration française de P. Corneille, [...] nous ne sommes plus chez d’Artagnan mais auprès de Werther ... [...] Les interprètes de cette noblesse de cour sont fort bien incarnés dans ce « Cid». [...] Rodrigue se situe au centre du jeu, Roberto Alagna s’en sort par le haut, ce n’est pas la vaillance, ni vocale, ni physique qui lui font défaut."
Art à tout faire – Blogspot – 05/04/2015
"Notre Roberto national, qui avait rempli la salle jusqu'au dernier strapontin, il a été à la hauteur de la tâche. Très en forme, le ténor défend avec talent cette partition sans concession et ce personnage vaillant et valeureux, avec la belle énergie qu'on lui connait. Le médium est solide et résiste à la forte masse orchestrale emmenée par Plasson. Très enlevé d'ailleurs, l'air "Ô noble lame étincelante" claque un peu comme une oriflamme. Mais Alagna parvient à bien garder la ligne. Dans "Ô souverain...", il est à son meilleur avec ce phrasé et cette diction impeccables, une ligne de chant sans faiblesse et ce timbre qui, même s'il est moins solaire qu'il ne le fut, reste cependant d'une très belle couleur et d'une grande qualité."
Var Matin – Roselyne Bachelot – 05/04/2015
"Quelle bonne idée que l'opéra de Paris ait repris la production de l'opéra de Marseille dans la mise en scène de Charles Roubaud et nous présente le Cid de Jules Massenet qui n'y avait pas été donné depuis de très nombreuses années. On comprend d'ailleurs que les directeurs et les chanteurs soient toujours hésitants à affronter une œuvre aussi terrifiante sur le plan vocal, le livret achève la difficulté mêlant alexandrins de Corneille à d'autres tripatouillés par les librettistes. On connaît la clarté de voix et l'excellence de la diction de notre Roberto national, indispensables pour affronter avec brio ce challenge. Il fallait une stature héroïque pour démarrer d'entrée "Ô noble lame" avec un si bémol dès la quatrième note, au milieu de cent vingt choristes et avec Michel Plasson lancé à plein volume à la direction d'orchestre. Il n'y a que les snobs pour ne pas aimer Jules Massenet et Roberto Alagna".
Publikart.net – Amaury Jacquet – 04/04/2015
"La distribution est emmenée par l’inégalable Roberto Alagna dont l’ampleur et l’étendue du timbre embrassent à merveille la composition chevaleresque et romantique du personnage. Tandis que la Chimène de la mezzo-soprano Sonia Ganassi, spécialiste du bel canto italien, se révèle intense sur l’air ”Pleurez, pleurez mes yeux !”.
Notes
> Originalité : 5/5
> Scénographie : 5/5
> Mise en scène : 4/5
> Interprétation vocale : 5/5
> Note globale : 4,8/5
TimeOut – Lucile Roger Durieux – 03/04/2015
« Globalement, c’est la star internationale du chant lyrique Roberto Alagna (Rodrigue) qui nous bouleverse le plus. Largement à la hauteur de sa renommée, la voix du ténor s'accorde merveilleusement avec le romantisme et le grandiloquent patriotisme des vers chantés. Elle domine les chœurs de soldats comme elle se marie parfaitement à celle de Chimène, lors de savoureux duos amoureux. Finalement, plus encore que ce temps qui passe, et laisse s'écouler près de 100 ans entre deux représentations du 'Cid', c'est ce son, si beau et si puissant, qui nous transcende vraiment. »
Crescendo- Magazine – Bénédicte Palaux Simonnet – 03/04/2015
"Quel plaisir d’entendre tous les chanteurs « lâcher les chevaux » y joignant « la grâce et la légèreté » chers à Roberto Alagna. Qualités qu’il défend depuis plus de 15 ans, notamment dans son enregistrement d’Airs français qui comportait déjà « Ô souverain, ô juge, ô père ». Pour sa première apparition sur la scène de l’Opéra Garnier, curieusement costumé en caporal de Fort Apache auquel ne manquerait que Rintintin, il se révèle admirable de diction, de phrasé, de sensibilité -« Ô jours de première tendresse » (acte III), comme dans l’élégiaque prière du septième tableau- mais parvient aussi à assurer les passages héroïques qui le mettent plus en danger. C’est qu’il a fort à faire face à des chœurs militaires d’une remarquable cohésion, face au déferlement des vagues sonores et aux non moins excellents interprètes des rôles masculins. [...] le public ne s’y trompe pas, cette 154e représentation et les suivantes ont été prises d’assaut."
Musikzen – François Lafon – 31/03/2015
"Michel Plasson s'emploie avec succès à mettre en valeur les finesses de la musique [...]. L’effet Alagna fait le reste : [il] chante sans effets, articule à la perfection, donne une leçon de style. Une fois ses aigus chauffés (et Dieu sait s’il en a, dès son entrée en scène), le héros de la soirée ne fait qu’une bouchée d’un rôle redoutable."
L’œil et l’Oreille – André Tubeuf – 31/03/2015
"Roberto Alagna n’a eu voici deux ou trois saisons que le plus modeste Opéra de Marseille pour se faire monter un ouvrage qu’il brûlait de chanter. Prince parmi les ténors, Alagna a tout pour Rodrigue, et d’abord cette qualité princière du dire, cette noblesse innée de la ligne, ce panache instinctif qui, l’habillât-on en "Battle dress", le désignerait toujours comme un aristocrate du chant. Hélas, il est bien seul dans sa génération de chanteurs français à être naturellement noble. Les autres, il faut les y aider (ou obliger) en les costumant, en les mettant en scène et en les faisant se mouvoir d’une façon qui les force à ressembler un peu à ce qu’ils chantent. Sinon ils traînent les pieds, et le débraillé de leur tenue ne déteindra que trop facilement sur le laisser-aller de leur phrase, sur leur tenue vocale. [...] Mais il trouve ici, outre Roberto Alagna, princier et tranchant, et dominant de dix têtes la scène où il paraît, autre chose qui vient de la fosse, et que sans doute Massenet et ces grands théâtres glamour de l’époque n’ont pas eu : la princière fête de timbres (et de mixage de timbres) que Michel Plasson nous a offerte avec l’Orchestre de l’Opéra, décidément transcendant ces mois-ci dans tout ce qui est musique française. Voilà donc, orchestre et ténor, deux protagonistes d’exception réunis. [...] Alagna même mal costumé a su rester prince. En habit de concert il serait resté cet acteur vibrant, vivant, et qui nous fait vibrer."
Bachtrack – David Karlin – 31/03/2015 – Traduit de l’anglais
"La poésie transparaît plus particulièrement dans la voix et le langage corporel de Roberto Alagna, qui a apporté noblesse, jeunesse et impétuosité au rôle de Rodrigue. La diction d’Alagna est impeccable et donne un éclat particulier aux vers, il façonne ses phrases admirablement et le timbre de base de sa voix est très attrayant. S’il a mis un petit laps de temps à se réchauffer, il était en feu à la fin: il y eu quelques aigus un peu tendus dans son grand air d'entrée, l'hymne à son épée "Ô noble lame étincelante", mais au moment de sa répétition à la fin de l'opéra, ces mêmes notes furent envoyées avec une conviction totale. La confrontation à l’acte III entre Ganassi et Alagna, après qu’il a tué son père en duel, fut électrique. Chacune de ces [scènes] fut rendue avec une force immense, spécialement celles qui impliquaient les chœurs qui délivrèrent un accompagnement énorme. […] Il est vain que je vous conseille de ne pas rater cette production, car il n’y a plus de billet disponible depuis un moment. Mais j’espère que d’autres théâtres – et pas seulement en France – reprennent le Cid dans le futur."
Altamusica – Claude Helleu – 31/03/2015
« Le ténor tant aimé est incontestablement Rodrigue. L’art du ténor n’est plus à dire. Il ne cesse d’émerveiller un public sous le charme de cette présence qui chante comme d’autres respirent. Son aisance vocale triomphe de toutes les situations. […] Avec Alagna, « tout Paris pour Rodrigue a les yeux de Chimène »
Artistikreso – Hélène Kuttner – 30/03/2015
« Rodrigue as-tu du cœur ? » Star de l’opéra, Roberto Alagna s’empare avec passion du héros cornélien dans cette production qui ressuscite l’œuvre après près d’un siècle d’oubli. Amour, larmes et patriotisme portés par de grands interprètes. Les deux principaux interprètes, Roberto Alagna (Le Cid) et Sonia Ganassi (Chimène) possèdent l’ampleur et la puissance vocale nécessaires pour une performance qui s’étend sur l’ensemble de la représentation. Galvanisé par le rôle, Roberto Alagna, qui chante pour la première fois à Garnier, ne perd rien de sa maîtrise vocale et de sa diction parfaite, parvenant avec la maturité à donner une épaisseur dramatique et musicale splendides à son personnage. »
Webthéâtre.fr – Caroline Alexander – 30/03/2015
« Ténor héroïque à la française, Roberto Alagna, bravant vaillamment le sort, impose d’emblée son personnage et illumine la scène dès qu’il apparaît, la voix est restée claire et chaleureuse et son élocution toujours exemplaire. Le Campéador de la soirée, c’est bien lui. »
Forumopera.com – Christian Peter – 28/03/2015
"Comme à Marseille, Roberto Alagna - qui chante pour la première fois de sa carrière à Garnier - est le grand triomphateur de la soirée. Quelques sécheresses dans la voix trahissent l'allergie saisonnière carabinée dont il souffre (et qui avait été annoncée à la générale). La partition réclame pour ce personnage écrasant des moyens qui vont du ténor lyrique au ténor héroïque. Alagna réussit à adapter le rôle à ses possibilités (sans transposer, comme faisait Domingo) et à incarner un personnage à la fois valeureux et fragile, servi par son allure d’éternel jeune homme. Son medium solide et puissant lui permet d’affronter la masse sonore déchaînée par Plasson dans une acoustique de Garnier assez confinée. L'élégie lui réussit mieux que la vaillance, où il se heurte au mur orchestral dressé par le chef. C'est dans « Ô souverain, ô juge, ô père » qu’il est à son meilleur, tandis que « Ô noble lame étincelante » semble le bousculer un peu, cet air étant dirigé à toute vitesse et au volume maximum. Au final, Alagna impose un personnage de grande stature, digne du modèle cornélien."
Die Presse – Wilhelm Sinkovicz – 28/03/2015 – Traduit de l’allemand
"Le Cid" de Massenet a donné à Roberto Alagna l'occasion de jouer de ses qualités héroïques au Palais Garnier à Paris : Vivats réjouis pour le ténor français après la première représentation aux côtés de Sonia Ganassi [...]. Dans la scène du duo, Alagna laisse aussi flotter quelques piani poétiques, contrastant avec les attaques et la puissance d'émission du ténor dominant par ailleurs et, comme toujours avec cet artiste, un engagement total, qui a compensé deux ou trois rugosités. Une très belle rencontre avec l'un des opéras de Massenet les plus rarement joués."
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