Roberto Alagna

Roberto Alagna

LA TOSCA - Puccini - New York

 

Oeuvre

LA TOSCA

Opéra de Giacomo Puccini

Livret de Giuseppe Giacosa et Luigi Illica

d'après la pièce de Victorien Sardou 

Créé au Teatro Costanzi de Rome le 14 janvier 1900

Calendrier

Metropolitan Opera New York 

29 octobre 2013

02 novembre 2013

05 novembre 2013

09 novembre 2013

13 novembre 2013

16 novembre 2013

 

 Retransmission en direct sur Radio Sirius 29 oct. | 05 nov | 09 nov | 13 nov

  Retransmission en direct au cinéma 09 nov.

 

 

Distribution

Floria Tosca : Patricia Racette

Cavaradossi : Roberto Alagna

Scarpia : George Gagnidze

Spoletta : Eduardo Valdes

Sciarrone : James Courtney

Angelotti : Richard Bernstein 

Sacristan : John Del Carlo 

 

  

 

 Mise en scène : Luc Bondy

Décors : Richard Peduzzi

Costumes : Milena Canonero

 

Direction musicale : Riccardo Frizza

 Orchestre et Choeurs du Metropolitan Opera Orchestra

 

 

 

 

 

Revue de Presse

IMDB.COM

A propos de la représentation du 9 novembre dernier, cette spectatrice britannique commentait la prestation de Roberto Alagna en ces termes : "Une grande partie de son chant est ardent, puissant, héroïque et lyrique ("E Lucevan E Le Stelle" est si joliment phrasée). Et il est très impressionnant et convaincant en tant qu'acteur [...] touchant, provoquant, noble et si crédible en amant passionné qui sait que sa fin est proche". 

 

 

 

Parolibero.it - 19/11/2013

la passion Italienne au METOPERA : "Le Met-Opera a eu l’honneur d'un Roberto Alagna en grande forme, avec une voix très claire et homogène, une diction parfaite et une superbe technique vocale, emplissant complètement l'espace et ce à chaque moment. Le rôle de Cavaradossi est parfait pour lui et son expressivité lyrique. Probablement, le protagoniste présentant la personnalité la plus exceptionnelle de la soirée. 
La direction fut particulièrement réussie; Frizza a su obtenir une sonorité "Puccinienne" authentique - ce qui n'est pas toujours le cas, même dans les plus grands opéras du monde - offrant une dynamique chaude, profonde et très subtile. Il a fait preuve de beaucoup de souplesse également, capable de suivre aisément les chanteurs, mais aussi de les soutenir au bon moment. Ce fut particulièrement clair dans « E Lucevan le Stelle », l'un des meilleurs moments de l'opéra."

 

Press Review

 

IMDB.COM 

About the last show of the 9th November, this british spectator commented Roberto Alagna's performance as follows: "Much of his singing is ardent, strong, heroic and lyrical (E Lucevan E Le Stelle is so beautifully phrased). And he is very commanding and convincing as an actor [...] affecting, defiant, noble and like a passionate lover with a real sense that he knows his death will be real".

 

ParoLibero.it 11/19/2013

The Italian passion at the METOPERA.  "The Met-Opera boasted a Roberto Alagna in great shape, with a very homogeneous and clear voice, a perfect diction and a beautiful vocal technique, that filled the space completely and in every moment. Cavaradossi's role is perfect for him and for his vocal expressivity. Probably, the performer with the most outstanding personality of the night.
The direction looked particularly successful; Frizza was able to obtain an authentic "Puccini" sound – which doesn't happen all the time, not even in the most important theaters in the world – a warm, profound, yet very subtle dynamics. He sounded very flexible too, capable of easily following the singers, but also of pushing them at the right moment. This was specially clear in “E Lucevan le Stelle”, one of the best moments of the opera."
 
2013 met/Tosca : et Roberto brilla
La mise en scène de Luc Bondy avait fait scandale en 2009. Quoi ? Scarpia roule un patin à la statue de la vierge en plein Te Deum ? Des filles de petite vertu lui font des gâteries alors qu'il est affalé sur son canapé rouge près de la salle de torture ? Mais le puritanisme est passé par là. Plus de baiser à la Madone et les filles légères rient bêtement. Un Scarpia presque comme il faut. Dommage. Seuls le sacristain et son seau d'eau qui sert à la fois à remplir le bénitier et à laver les pinceaux, et la Magdalena e troppo bella qui a toujours le sein nu, conservent la petite touche transgressive.
En revanche, la vaine déambulation du peloton d'exécution répétant (?) sa mise en place est avantageusement abandonnée au profit d'une partie d'échecs sous haute tension émotionnelle ; face à son geôlier qui lui impose cet affrontement cynique, le chevalier condamné sort ses cavaliers d'abord, puis renverse le plateau : il n'y a pas d'échec à Scapia. D'ailleurs il froissera le sauf-conduit que lui confie triomphalement Tosca.
 
 
 
Celle-ci a toujours des velléités de sauter par la fenêtre après son bacio, mais se ravise et reprend ses esprits en s'éventant... avec le ventaglio iagesque de l'Attavanti. Mais quand elle se jette vraiment dans le vide pour son rendez-vous avec Scarpia devant Dieu, c'est une doublure qui apparaît en haut de la tour du Castel Sant' Angelo et ça se voit : une sorte de poupée hirsute qui ne ressemble absolument pas à l'originale. En 2009, personne ne se jetait dans le vide et le noir se faisait sur... rien. Décidément, l'effet n'est pas au point.
 
Le chef Riccardo Frizza impose un tempo lent, parfois traînant, qui nuit à la tension dramatique des confrontations de l'acte II. Chose courante et regrettable, il interrompt la composition continue de Puccini [1] pour laisser place aux applaudissements après les trois grands airs.
 
Très bel Angelotti de Richard Bernstein, contract singer au MET, qui fut Leporello en 2005 au Capitole. Malgré son bandeau sur l'œil et sa mine patibulaire, le Spoletta de Eduardo Valdes est effacé et n'inquiète pas une seconde. Le petit pâtre (Seth Ewing-Crystal), qui n'est hélas pas sur scène, chante juste mais sans diction ni beauté, conséquence d'une amplification cachée ? On regrette la voix d'ange et l'appareil dentaire du gamin du film de Benoît Jacquot.
 
 
 
Le Scarpia de George Gagnidze roule des yeux pervers mais nuance l'abjection. Patricia Racette, excellente actrice, est particulière touchante dans un beau Vissi d'arte, mais donne des aigus métalliques quelque peu désagréables. Quant à Roberto Alagna, il domine le plateau avec un chant fluide, sans efforts, de magnifiques et longs aigus, une aisance en scène confondante. Ses Vittoria! sont poignants, E lucevan le stelle, dramatiquement amené par la partie d'échecs et ce visage où passent subtilement les émotions des derniers instants, magnifique et émouvant. Un Cavaradossi au firmament.
 
 

Galerie

 



11/11/2016