LA JUIVE - Halévy - Munich
Oeuvre
Opéra en cinq actes de Fromental Halévy
Livret original d'Eugène Scribe
Créé à l'Académie royale de Musique (salle Le Peletier) le 23 février 1835
Distribution
Bayerische Staatsoper München
26 juin 2016
30 juin 2016
4 juillet 2016
7 juillet 2016
22 octobre 2016
26 octobre 2016
30 octobre 2016
Mise en scène : Calixto Bieito
Décors : Rebecca Ringst
costumes : Ingo Krügler
Video : Sarah Derendinger
Lumières : Michael Bauer
Rachel : Aleksandra Kurzak*
Éléazar : Roberto Alagna*
Léopold : John Osborn ( 26 – 30 juin | 4 – 7 juillet)
Edgardo Rocha (22 – 26 – 30 octobre)
La Princesse Eudoxie : Vera-Lotte Böcker
Le Cardinal Jean-François de Brogni : Ain Anger (26-30 juin |4 – 7 juillet)
Ante Jerkunica (22 – 26 – 30 octobre)
(*) Prise de rôle
Orchestre et choeurs Bayerische Staatsoper München
Direction Musicale : Bertrand de Billy
Revue de Presse
Fomalhaut.over-blog.org (03/11/2016)
"Alagna est prenant et éblouissant, son chant superbement timbré, entier et naturel. Une saisissante interprétation. La plus convaincante version scénique, musicale et vocale de La Juive entendue à ce jour."
"L’interprétation du chef-d’œuvre de Jacques Fromental Halévy se révèle saisissante. [...] Roberto Alagna est prenant et éblouissant. Son chant investit la salle avec une clarté d’élocution franche, superbement timbrée, qui renforce son caractère entier et naturel. Il conserve une pose recueillie, sérieuse, à l’identique de son Werther à Bastille. [...] Il s’agit de la plus convaincante version scénique, musicale et vocale de La Juive entendue à ce jour.
Classica – André Tubeuf - octobre 2016
"Munich ressuscite La Juive - Roberto Alagna exemplaire, Aleksandra Kurzak révélation absolue"
Le cast fait l'événement. Double prise de rôle. Pour Alagna, vibrant, concentré, tendu, aussi intérieur que le demandent la Pâque et l'illustre "Rachel quand du Seigneur". Un ajout exemplaire à sa liste de rôles français méconnus ou trop difficiles pour d'autres. Révélation absolue, Aleksandra Kurzak, libre de voix jusque dans d'inépuisables aigus brûlant : du grand chant romantique. Soin extrême pour les rôles moindres, essentiels pourtant : John Osborn (Léopold), Vera Lotte Böcker (Eudoxie), Ain Anger (Brogni). La qualité Munich !"
Presto Magazine - 22/07/2016
" Un chanteur incroyablement expérimenté, une incarnation subtile d'Eleazar, une performance captivante "
"Dans le rôle titre, Aleksandra Kurzak. Il s'agissait d'un nouveau rôle dans son répertoire, mais elle s'en est acquitté superbement. Elle fut la star incontestée de la soirée. Son interprétation de Rachel fut vraiment émouvante. La voix d'Aleksandra Kurzak est douce, mais aussi très expressive, et ceci, combiné avec de grandes qualités d'actrice, qui a fait de ma soirée au Bayerische Staatsoper un événement vraiment mémorable. Dans le rôle du père de Rachel, Eléazar, Aleksandra Kurzak avait comme partenaire celui qui partage sa vie, Roberto Alagna. Ce chanteur est incroyablement expérimenté et vous pouvez l'entendre dès les premiers sons. Alagna a réussi à créer une interprétation subtile de son rôle, ce qui, en plus de sa façon de phraser, fit de sa prestation quelque chose de captivant."
L'oeil et l'Oreille - André Tubeuf - 08/07/2016
" Un couronnement. Une renaissance du grand style du meilleur chant français comme neuf. Un triomphe justement mérité pour ses débuts dans le rôle "
" Un événement musical de premier ordre - On attendait évidemment la prise de rôle de Roberto Alagna : après L’Africaine (devenue Vasco De Gama), Pénélope, Le Roi Arthus tout récemment, il s’est dépensé pour l’opéra français méconnu ou impossible, avec une vaillance et une fraicheur de voix, et une noblesse de style, et sa diction princière, toujours. La Juive est un couronnement. La Pâque est chantée avec une pureté et une retenue également mémorables. Ensuite il faudra chanter large, et Eléazar est lourd, avec ses ensembles héroïques, et son grand air qui arrive au IV, après déjà un marathon. Très sagement on a fait après la première l’économie de la strette qui suit, aux escarpements bien oiseux, d’autant que le corps de l’air, et d’abord son récitatif, sont donnés avec une ampleur de sentiment, une intériorité pénétrée, où revit comme tout neuf le grand style du meilleur chant français. Concentré, sans effets, allant souvent en scène, comme le personnage le veut, jusqu’à l’effacement de soi, cet Eléazar, prise de rôle, comptera dans une grande carrière missionnaire, d’ores et déjà exemplaire. Juste triomphe."
Operaexplorer.com - Antra Zalite - 04/07/2016
" Vocalement et dramatiquement impeccables, une interprétation convaincante, une expérience inoubliable "
"Roberto Alagna a un rôle qui lui convient parfaitement ... Il a livré une prestation vocalement et dramatiquement impeccable, incarnant un personnage convaincant et vraiment crédible, de souffrance et de tendresse, déchiré entre son amour, sa foi et son instinct de survie. Le final nous laisse dans l'expectative quant à son sort ... Dans l'ensemble, ce fut l'une des productions qui ont fait transformer ce séjour à Munich en expérience inoubliable. Pour clore agréablement la soirée, j'ai également pu recueillir les autographes de Roberto et Aleksandra, et j'ai découvert que tous deux sont très modestes et sympathiques hors de la scène"
Platea Magazine -Alejandro Martinez - 04/07/2016
"La voix d'un primo ténor, la couleur et la puissance, la maîtrise stylistique, l’interprétation magnifique"
"Tout au long de sa carrière Roberto Alagna a montré qu’il échappait à toute forme de conformisme, cherchant à se dépasser encore et encore, souvent envers et contre ceux qui remettaient en question chaque pas qu'il faisait. [...]. Cette fois, Alagna aborde un rôle complexe, le rôle d'Eléazar dans La Juive, un rôle que presque tous les grands ténors lyriques (sauf Domingo à son époque, on peut s'en étonner) ont été tentés de faire, mais que seulement quelques uns - de Caruso à Shicoff en passant par Tucker - ont été en mesure d'aborder avec succès. Dès qu’il ouvre la bouche, on reconnait dans la voix d’Alagna celle d'un 'primo tenor' [...]. La voix conserve encore aujourd'hui un attrait évident, bien évidemment de par sa couleur mais aussi par son autorité et, plus spécifiquement encore dans le cas qui nous intéresse, sa maîtrise du style. Non seulement pour sa phonation impeccable en français, mais aussi par le travail soigné du phrasé, avec des parties mémorables comme la célébration de Pâques dans la maison d’Eleazar. Dans ces conditions, de son interprétation splendide du personnage, à peine peut-on lui reprocher une dureté sporadique dans l’aigu, mais c’est une peccadille. [...] Il faut surtout se féliciter du succès de l'heureuse prise de rôle d'Alagna dans cette partition."
Opera World et Munichando.blogspot.fr - Luc Roger - 04/07/2016
Un premier rôle magistral, une caractérisation glorieuse d’ Eleazar. Alagna règne à travers toute la production: Luminosité, projection, un véritable plaisir"
« Roberto Alagna, que l´on connaît dans sa fameuse interprétation du grand air final "Rachel quand du Seigneur" depuis une vingtaine d´années, fait ici une prise de rôle magistrale. Sa transformation physique et son jeu de scène d´orfèvre juif dans la force de l´âge, aux cheveux gris, portant des lunettes et arborant la fierté orgueilleuse de sa religion, est des plus remarquable. Il donne de la force aux moments les plus invraisemblables d´un livret qui n´en manque pas. Alagna règne d´un bout à l´autre sur la production avec son ténor puissant avec des clartés fulgurantes, une projection de voix, un phrasé et une diction française impeccables, un bonheur ici à Munich d´entendre chanter en français et d´en saisir aussitôt le texte. A partir du tercet du deuxième acte, la puissance dramatique de La Juive gonfle et fait monter la tension chez un public captivé. »
OperaClick.com - Silvano Capecchi - 30/06/2016
"Un ton brillant, une voix forte, une action convaincante et charismatique, une impulsion exceptionnelle et une concentration expressive"
"Roberto Alagna a toujours un timbre lumineux dans le medium, à peine terni par le passage du temps. Sa voix est ferme et sa diction ciselée et si limpide qu'elle éclipse celle de tous les autres membres de la distribution. L'acteur également est tout à fait convaincant et charismatique; Pratiquement tout au long de la soirée, il est frappant d'élan et de concentration expressive. Alagna a été chaleureusement fêté, à juste titre, aux saluts finaux individuels."
Altamusica.com - Vincent Guillemin - 26/06/2016
"Alagna, superbe par le soin et la finesse apportés au chant"
"Bertrand de Billy donne de belles couleurs à cette partition empreinte de Bel canto, tandis que la distribution fait ressortir la prestation de Roberto Alagna et la diction impeccable d’Ain Anger. Le célèbre Rachel quand du seigneur est magnifiquement tenu par Alagna, superbe par le soin et la finesse apportés au chant et à la diction. Les deux ténors [Alagna et Osborn] sont globalement excellents. Aleksandra Kurzak d’abord prévue en Eudoxie a pris la place principale. Sa voix a suffisamment de puissance et couvre sans problème la tessiture."
Lr Kurier.at - Gert Korentschnig - 26/06/2016
"Le timbre de ténor d'Alagna sied très bien au rôle d'Eléazar, sa diction est très claire, son deuxième acte fut un climax. Globalement, un premier weekend de festival passionnant "
Magazin.Klassik.com - 26/06/2016
"L'excellente distribution invitée à Munich apporte une efficacité optimale au talent mélodiste de Halévy. Le rôle d'Eleazar, campé par le puissant ténor Roberto Alagna, apporte un merveilleux contraste avec la riche basse d'Ain Anger dans le rôle du Cardinal"
Die Presse - Walter Dobner - 26/06/2016
"Souverain la plupart du temps, Roberto Alagna a maîtrisé à merveille le défi d'Eléazar, ne montrant quelques signes de fatigue qu'au final seulement"
Classical-iconoclast.blogspot - 26/06/2016
"Roberto Alagna, dans le rôle d'Eléazar, semble anonyme, se déplaçant furtivement, presque déguisé derrière un chapeau et des lunettes noires. Comme le ferait un réfugié traqué. Quand il se met à chanter, cependant, la gloire de sa voix s'impose, gagnant sur l'obscurité sinistre autour de lui. Alagna est une idole, mais ici, il est un véritable artiste. C'est Eléazar qui brille, pas la "star". Il semble un vieillard décrépit, mais ce qu'il incarne est quelque chose de plus admirable que ce que l'Empereur et le cardinal de Brogni représentent."
ara.cat/cultura - 26/06/2016
"Il a fallu de nombreuses années après la Carmen de Peralada pour que Roberto Alagna collabore à nouveau avec Bieito, et maintenant il a offert dans sa première interprétation du rôle un Eléazar d'une éloquence poignante"
ElPeriodico.com - 26/06/2016
"Roberto Alagna and Aleksandra Kurzak brilliant, spectacular singing, undeniable success"
"La lecture de l'opéra de Fromental Halevy dirigé par Bertrand de Billy a secoué le public de la soirée d'ouverture du festival d'été du théatre bavarois. Roberto Alagna et Aleksandra Kurzak ont été brillants. L'intensité dramatique, la beauté mélodique et la prestation vocale spectaculaire de la production ont bouleversé une salle qui a applaudi pendant plus de 10 minutes les protagonistes du spectacle. Roberto Alagna (Eléazar), lumineux dans son grand air et ses autres apparitions a contribué au succès indéniable de la représentation, ainsi qu'une grande Aleksandra Kurzak, transformée en bête de scène dans le rôle de Rachel."
Operatraveller - 26/06/2016
" Sensation authentique, chant ravissant, présence de scène engagée "
"La diction native de Roberto Alagna fut un plaisir à entendre dans le rôle d'Eléazar, il investit tout ce qu'il chante d'une juste émotion et utilise le texte pour donner véritablement vie à son personnage. Son «Rachel, Quand du seigneur» a été chantée avec de longues phrases et une grande authenticité de sentiment. Dans la prière 'O Dieu de nos pères' lui et Kurzak se sont révélés absolument fascinants. J'ai cependant le sentiment que ce n'est que par le pouvoir de sa volonté qu'il négocie le registre aigu dans 'Dieu m'éclaire'. Cela dit, son chant sincère et sa présence scénique attachante, tout comme sa capacité à tirer le meilleur parti du texte concourent à faire de sa prestation une expérience remarquable. [...] Ce soir, c'est une soirée d'opéra passionnante et convaincante qui nous a été offerte.
Klassikinfo.de - 26/06/2016
" performance impressionnante"
"Vocalement comme sur le plan dramatique, Aleksandra Kurzak a particulièrement convaincu dans le rôle de la (prétendue) juive, qui périt du ressentiment de sa communauté. Egalement Roberto Alagna a offert une performance impressionnante dans le rôle de son père Eléazar. Au cours de la réception d'après spectacle, le ministre des arts Ludwig Spaenle visiblement impressionné a exprimé ses remerciements pour une "performance historique", qui lui a "coupé le souffle" plus d'une fois. Et le directeur du Staatsoper Nikolaus Bachler de souligner l'importance de cette oeuvre pour notre époque, ce qui est la raison pour laquelle il avait placé la nouvelle production comme un message en ouverture du festival." (traduit de l'allemand)
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