IL TROVATORE - Verdi - Paris
Oeuvre
Il Trovatore
Opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi,
livret de Salvatore Cammarano et Leone Emanuele Bardare, d'après le drame espagnol El Trovador (1836) D'Antonio Garcia Gutiérrez.
Créé au Teatro Apollo de Rome le 19 janvier 1853
Représenté à Paris, au Théâtre-Italien, dans sa version originale, le 23 décembre 1854
En 1856 Verdi remania l'œuvre pour l'adapter à la forme du «grand opéra» exigée par l'Opéra de Paris,
où elle fut représentée, le 12 janvier 1857, sous le titre Le Trouvère.
Le livret avait été traduit en français par Emilien Pacini
Calendrier
Distribution
Il Conte di Luna : Roberto Servile (29/10)
Leonora : Sondra Radvanovsky,
Azucena : Dolora Zajick
Manrico : Roberto Alagna
Ferrando : Orlin Anastassov
Inès : Martine Mahé
Ruiz : Jean-Luc Maurette
Mise en scène : Francesca Zambello
Décors : Maria Björnson et Adrian Linford
Costumes : Sue Willmington
Direction musicale : Maurizio Benini
Orchestre et Choeurs Opéra National de Paris
Revue de Presse
Forum Opéra - Christian Peter - 26/10/2003
La Libre Belgique - Nicolas Blanmont - 26 octobre 2003
Concertonet.com - Vincent Agrech - 23/10/2003
[...] On attendait avec curiosité, mais peu d’inquiétudes, Roberto Alagna dans un rôle qu’il a mûri à la scène comme au disque, et où il se présente en parfaite connaissance de ce qu’il peut y apporter : son timbre toujours rayonnant (et remarquablement homogène sur l’ensemble de la tessiture), la musicalité généreuse de sa ligne, là où tant d’autres se contentent d’éructer, un équilibre rare entre héroïsme et séduction. Toute l’intelligence du chanteur consiste à ne pas forcer ses moyens dans les ensembles où sa partie plonge le grave, à donner aux phrases la juste pulsation sans priver son public de points d’orgues judicieusement choisi (jusqu’au contre-ut de « Di quella pira », préparé avec une extrême concentration, mais délivré avec jubilation), à jouer sur les piani et la voix mixte qui lui viennent plus naturellement ici que dans des rôles plus légers, et qu’il se retrouve du coup l’un des seuls à offrir à cette musique – un quatrième acte bouleversant vient couronner ce qui est peut être le meilleur Manrico des vingt dernières années.
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