Roberto Alagna

Roberto Alagna

IL TROVATORE - Verdi - Palermo

Oeuvre

Il Trovatore

Opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi

livret de Salvatore Cammarano et Leone Emanuele Bardare, d'après le drame espagnol El Trovador (1836) D'Antonio Garcia Gutiérrez. 

Créé au Teatro Apollo de Rome le 19 janvier 1853 

Représenté à Paris, au Théâtre-Italien, dans sa version originale, le 23 décembre 1854

En 1856 Verdi remania l'œuvre pour l'adapter à la forme du «grand opéra» exigée par l'Opéra de Paris, 

où elle fut représentée, le 12 janvier 1857, sous le titre Le Trouvère

Le livret avait été traduit en français par Emilien Pacini

Calendrier

Teatro Massimo di Palermo

06 décembre 2002

10 décembre 2002

15 décembre 2002

18 Décembre 2002

Distribution

Fiorenza Cedolins : Leonora
Luciana D'Intino : Azucena 
Roberto Alagna : Manrico
Alberto Gazale : Conte di Luna
Carlo Striuli :  Ferrando
Mina Blum : Inès
Mise en scène et costumes : Pier Luigi Pizzi. 
Direction Musicale : Daniel Oren
Orchestre et choeurs du Teatro Massimo di Palermo

Revue de Presse

Mundo Clasico - Horacio Castiglion - 30 December 2002

Un Troubadour comme Dieu en souhaite...

[...  ] le 'Manrico' de Roberto Alagna qui a tous les cartes en mains pour être aujourd'hui le seul 'Trovador' crédible, à la fois vocalement et scéniquement. Le jeune adolescent, irrévérencieux, passionné, poète et guerrier à la fois; romantique, doux et courageux et ardent dans ses passions amoureuses et politiques. Déjà  avec sa sérénade dans les coulisses, avec cette belle voix solaire, il a défini son caractère. Mais alors, en entrant dans la scène, c'était comme si un rayon de lune illuminait les ténèbres. Sa présence, son début, son phrasé enflammé, sa passion enflammée répondent à une vision idéale du héros romantique décrit par Cammarano et Verdi. Vocalement il se livre totalement.  Sa personnalité est indubitable et,  se qualifie avec sensibilité en utilisant un legato exemplaire, pianissimos douces et des couleurs plus floues. Son «Ah si ben mio» était anthologique, mais il l'aimait aussi tout au long du deuxième acte, dans son duo avec la «mère» et à la fin de l'opéra, où il atteignait une vraisemblance théâtrale absolue. Le "pira" était, peut-être, le plus juste car on remarquait une légère tension et durcissement dans l'émission qui, pour un instant infinitésimal, faisait craindre le pire. Une question de nerfs. Mais il savait se redresser rapidement et faire face au Do of 'All'armi!' avec projection suffisante et avec un tenuta qui, par exagéré, enflamma plus tard le respectable.

 

Galerie

 

 



05/04/2018