IL TROVATORE - Verdi - Orange
Oeuvre
Il Trovatore
Opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi,
livret de Salvatore Cammarano et Leone Emanuele Bardare, d'après le drame espagnol El Trovador (1836) D'Antonio Garcia Gutiérrez.
Créé au Teatro Apollo de Rome le 19 janvier 1853
Représenté à Paris, au Théâtre-Italien, dans sa version originale, le 23 décembre 1854
En 1856 Verdi remania l'œuvre pour l'adapter à la forme du «grand opéra» exigée par l'Opéra de Paris,
où elle fut représentée, le 12 janvier 1857, sous le titre Le Trouvère.
Le livret avait été traduit en français par Emilien Pacini
Distribution
Les Chorégies d'Orange
01 aout 2015
04 août 2015
Leonora : Hui Hé
Azucena : Marie-Nicole Lemieux
Manrico : Roberto Alagna
Il conto di Luna : George Petean
Mise en scène : Charles Roubaud
Orchestre National de France
Choeurs de
L'Opéra Grand Avignon
L'OPéra de Toulon
L'Opéra de Nice
Direction Musicale : Bertrand De Billy
Revue de Presse
Operaeopera.com - Natalia Di Bartolo
"Un magnifique lion"...
"Roberto Alagna, a démontré ses très belles qualités d’interprète, séduisant aussi le spectateur dans les passages où le chef d’œuvre de Verdi est moins célèbre mais aussi beau, sinon plus que le « Di quella Pira » [...] A Orange, Alagna est allé crescendo jusqu’à la fin du spectacle s'imposant tant vocalement que scéniquement dans son expressivité et introspection du personnage. |...] Il a prouvé si besoin était, qu’il donne le meilleur de lui-même dans les rôles les plus variés qui lui permettent d’exprimer toutes les dimensions de l’âme humaine jusqu'aux plus héroïques et de surmonter vocalement les plus grandes difficultés. Sa diction est plus que parfaite, le phrasé impeccable. toutes les notes étaient là, le tout bien projeté et en place. [...] Félicitations à un magnifique "lion" qui s'attaque aux parties les plus difficiles avec le talent vocal et scénique des plus grands."
"Des Moments magiques"...
"Ce Trovatore a réussi à captiver et à émouvoir jusqu'aux plus réticents à l'art lyrique, et la raison n'en est pas que musicale. Alagna excelle dans la composition de personnages tiraillés entre deux mondes que tout oppose. [...] Ses adieux (provisoires ?) au Théâtre Antique l'auront vu offrir, à mon sens, sa prestation la plus fouillée dans ce lieu depuis longtemps, la plus aboutie scéniquement parlant, la plus intelligente dans sa construction. Dans un écrin musical qui, s'il n'était pas parfait, offrit tout de même des moments magiques [...] Un 'deserto sulla terra' magistral donné derrière le mur [...] un 'Ah si ben mio' nous ramenant aux sources du bel canto [...] culminant sur une mezza voce sur 'traffito' tout simplement sublime [...] un parfait Miserere et un final magnifique [...] ." (par Franz Muzzano - Conférencier. - 11/08/2015)
Classiquenews - Dominique Dubreuil
"Triomphante jeunesse, superbe engagement scénique et vocal - Un Gérard Philipe du lyrique"
"La direction très subtile de Bertrand de Billy, au-delà d’une mise en scène inventive-mais-sans-trop de Charles Roubaud, permet à Hui He, Roberto Alagna et Marie-Nicole Lemieux d’exalter leur chant verdien. [...] Roberto Alagna a gardé sa triomphante jeunesse, vaillant dans les décisions et les réalisations du combat individuel ou collectif, « préparé » subtilement de l’espace extérieur, si ardent avec la belle Leonora, et d’une tendresse bouleversante avec sa « mère » Azucena. L’engagement scénique et vocal est superbe, on y prend des risques pour imposer la noble image d’un chanteur-et-acteur jamais lassé ou guidé par la routine. En somme, un Gérard Philipe du lyrique."
Metamag - Christian Jarniat
"Fougue juvénile, engagement de tous les instants, vaillance vocale et ovation"
"L’Orchestre National de France brille de tous ses feux sous la direction attentive de Bertrand de Billy et la distribution a le mérite de l’homogénéité. On retrouve chez Roberto Alagna les qualités qui ont jalonné, depuis 30 ans, sa carrière : une fougue juvénile, un engagement de tous les instants et la vaillance d’une voix qui s’est désormais élargie et qui, après avoir fait merveille dans « Le Roi Arthus » de Chausson à l’Opéra de Paris, est prête désormais à rendre justice à des emplois plus dramatiques (outre « Lohengrin », le ténor n’envisage-t-il pas d’aborder rapidement « La Juive » et « L’Africaine » ?). Le public, comme il fallait s’y attendre, l’a ovationné aux saluts."
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