Roberto Alagna

Roberto Alagna

ELISIR D'AMORE - Donizetti - Berlin

L'Oeuvre

 

Opéra (melodramma giocoso) en deux actes de Gaetano Donizetti 

Livret en italien de Felice Romani, tiré du livret écrit par Eugène Scribe pour "Le Philtre" (1831) de Daniel François Esprit Auber.
Créé au Teatro della Canobbiana de Milan le 12 mai 1832 
 
 
 

Calendrier

 

 

Deutsche Oper Berlin 

23 mai 2017

27 mai 2017

 

 
 

Distribution 

Adina : Aleksandra Kurzak

Gianetta : Alexandra Hutton

Nemorino : Roberto Alagna

Belcore : Thomas Lehman

Dulcamara : Mikhail Kiria

 

 

Mise en scène : Irina Brook 

Direction Musicale : Moritz Gnann

 

Orchestre et choeurs  Deutsch Oper Berlin

 

 

 

La Presse en parle

 

DEUTSCHE OPER MAG' - Michael Horst - Mars/Juillet 2017

Roberto Alagna et Aleksandra Kurzak se retrouveront sur la scène du Deutsche Oper Berlin. La partition de Donizetti est devenue le "symbole d'amour" du "nouveau couple emblématique des scènes lyriques internationales". 

 
"[...] Roberto Alagna et Aleksandra Kurzak se retrouvent à nouveau dans L'elisir d'amore, l'éternel et puissant philtre d'amour, qui est devenu une œuvre fétiche dans la vie du couple Kurzak/Alagna - "l'emblème de notre amour", comme l'appelle le ténor très poétique. Dans une série de représentations de L'elisir à Londres en Novembre 2012, les deux chanteurs se rencontrent et tombent amoureux, et trois ans plus tard, entre deux représentations de L'elisir à Paris, ils font un aller/retour à Varsovie dans la patrie d'Aleksandra, pour sceller leur union pour la vie. Pour Roberto, 52 ans maintenant, la potion d'amour est visiblement aussi une potion de jeunesse; si bien que le rôle du jeune homme Nemorino, qui se consume d'amour pour l'arrogante fermière Adina, lui sied étonnamment et particulièrement bien. "Ce qui est génial dans ce rôle, c'est que Nemorino n'est jamais ridicule" précise Alagna. Pourtant les difficultés ne doivent pas être sous-estimées: Nemorino a beaucoup à chanter, cela nécessite un timbre homogène en permanence, avec des aigus lyriques.
 
Avant leur mariage leur fille Malèna est venue au monde en 2014. Alagna lui a consacré l'année dernière un album intitulé de son prénom, incursion dans la musique populaire italienne. Quel rôle a-t-il chanté le plus souvent, combien de rôles ornent toujours son répertoire, combien de fois a-t-il interprété Nemorino ? Alagna balaye tout cela nonchalamment : "Sono Artista, non sono ragioniere" - "Je suis un artiste, pas un comptable". Pour autant, il ne faut pas se priver d'un coup d’œil à la liste des rôles méconnus qu'il a aussi mis à son répertoire, ne serait-ce que le Vasco da Gama que le ténor a chanté pour la première fois dans une nouvelle production au Deutsche Oper de Berlin en 2015, mais aussi l'Amico Fritz de Mascagni, Francesca da Rimini de Riccardo Zandonai ou Cyrano de Bergerac de Franco Alfano, le compositeur qui a terminé Turandot, laissé inachevée par Puccini.
 
La polonaise Aleksandra Kurzak et le franco-italien Roberto Alagna forment le nouveau couple emblématique des scènes opératiques internationales. Un couple bien déterminé à chanter ensemble aussi souvent que possible: « Lorsque nous ne chantons pas ensemble, nous sacrifions notre vie privée. » En effet : lorsque l'un chante ici et l'autre là, ils sont séparés pendant des semaines et ne se voient plus que via FaceTime. Et ils veulent éviter cela à tout prix. [...] " 
 

Berliner Morgenpost - mai 2017 

Kurzak-Alagna - 'The love-couple' - se retrouvent à nouveau dans L'Elisir d'Amore de Donizetti, leur philtre d'amour opératique ! 

 
 
"Ils se sont rencontrés en chantant L'Elisir d'Amore" au Royal Opera House de Covent Garden et depuis ils sont toujours heureux de revenir à la comédie de Donizetti. Entre temps, Alagna s'est aventuré sur le terrain de rôles bien plus lourds tels que Eleazar dans « La Juive » de Halévy, Canio dans « Pagliacci », « Le Cid » de Massenet ou - au Deutsche Oper Berlin - « Vasco da Gama » de Meyerbeer. 
 
Pour sa part, Aleksandra Kurzak, qui a grandi au sein de l'Opera de Hambourg, a également depuis longtemps atteint les sommets et a fait sensation dans plusieurs œuvres de Donizetti telles que « La fille du régiment » à Vienne, « Maria Stuarda » à Paris et « Lucia di Lammermoor » à Londres. Elle est assez inégalable dans les rôles comiques - et de fait donne toute crédibilité au philtre d'amour du charlatan Dulcamara en en faisant une authentique comédie bien au-delà d'une grotesque histoire de supercherie. Les actrices-nés devraient être inscrites à l'inventaire des espèces protégées, tellement elles sont rares sur les scènes d'opéra de nos jours. 
 
Soit dit en passant, on peut aisément présumer que les vrais couples échangent aussi de vrais baisers sur les scènes d'opéra. Avec cette distribution de luxe en tout cas, la mise en scène d'Irina Brook se trouvera éminemment anoblie."
 
 
 

Revue de Presse

Operninfo-Berlin - Renate Dahms - 25 mai 2017

"Un chanteur d'exception, une saisissante performance d'acteur, une prestation impressionnante. Une interaction fantastique avec sa partenaire Aleksandra Kurzak" par Renate Dahms pour Operninfo-Berlin.

EXTRAIT (traduit de l'allemand) : "Dans les rôles principaux le choix des artistes était le bon. L'équipe tout entière a fait preuve d'engagement, joie et enthousiasme sur scène. Dans le rôle de Nemorino, Roberto Alagna. Avec sa merveilleuse voix de ténor, il a charmé le public réjoui d'avance, ponctuant ses arias d'applaudissements. En même temps, il a surpris avec une performance d'acteur saisissante. Alagna est vraiment un chanteur d'exception, triomphant dans le monde entier. Une performance impressionnante !
 
Le rôle d'Adina revenait à Aleksandra Kurzak. Cette chanteuse est un vrai trésor pour le monde de l'opéra ! Elle possède une voix de soprano splendide qu'elle utilise de façon brillante. Une prestation de grande classe, une colorature très fine et propre, une grande technique. En outre, elle fait preuve d'une forte présence scénique. Le profil idéal pour ce rôle !
 
Fantastique enfin l'interaction entre elle et son partenaire Roberto Alagna, son époux à la ville. Peut-être est-ce la raison de l'harmonie particulièrement sensible qui régnait entre eux la nuit dernière."
 

Operalovers.pl - Magdalena Grzybowska - 25 mai 2017

"En grande forme vocale et scénique, Alagna provoque l'hilarité, l'admiration et l'émotion du public" 

 
EXTRAIT (traduit du polonais) : "Roberto Alagna a démontré qu'il était excellent dans cette comédie légère belcantiste qu'est L'élixir d'amour . L'artiste s'est présenté en grande forme vocale et scénique, et avec une énergie que bon nombre de ses collègues plus jeunes pourraient lui envier. Les maladresses de son Nemorino en proie à l'ivresse a provoqué l'hilarité dans le public. Il a également suscité l'admiration à un moment donné en effectuant des acrobaties sur la scène et autres performances comiques. Mais ce n'est pas tout. Nemorino est doux, passionné, timide et sincèrement amoureux d'Adina. Comment ne pas le croire lorsqu'il s'exclame qu'il préférerait mourir soldat que de vivre une vie sans l'élue de son cœur ! De même, Roberta Alagna a fourni un telle dose d'émotion dans le fameux aria « Una furtiva lagrima » qu'il a su toucher les spectateurs aux larmes. L'ovation fut énorme, mais malheureusement, l'artiste a décidé de ne pas bisser ..."
 
 

Galerie

 



13/01/2018