DON CARLO - PARIS
Oeuvre
Don Carlo
Opéra en 5 actes de Giuseppe Verdi
Livret de Joseph Mery et Camille du Locle
d'après la tragédie "Don Carlo" de F. von Schiller
Création en français à l'Opéra de Paris le 11 mars 1867
Création en italien à la Scala de Milan en 1884
Calendrier
Opera National de Paris
25 octobre 2019
28 octobre 2019
31 octobre 2019
04 novembre 2019
07 novembre 2019
11 novembre 2019
Distribution
René Pape - Philippo II
Roberto Alagna - Don Carlo
Etienne Dupuis - Rodrigo
Vitalij Kowaljow - Le Grand Inquisiteur
Aleksandra Kurzak - Elisabeth De Valois
Anita Rachvelishvili - Princesse Eboli
Fabio Luisi - Direction Musicale
Krzysztof Warlikowski - Mise en scène
Małgorzata Szczęśniak - Décors eet costumes
Orchestre et Choeurs Opéra National de Paris
Revue de Presse
Opera Online - Alain Duault - 11/11/2019
❝ Émission claire, admirablement projetée, aigus de jeune premier, intelligence de la coloration mélancolique, intensité et insolence ardente du jeu ❞
EXTRAIT : « Un plateau vocal exceptionnel. Le rôle-titre que porte Roberto Alagna sur ses solides épaules semble l'a transfiguré, mêlant dans cette version italienne les différentes qualités de notre grand ténor français, une émission franche, claire, admirablement projetée (qui éclate dès ses premiers mots : « Fontainebleau ! Foresta immensa e solitaria ! »), des aigus de jeune premier et un medium qu’il sait assombrir pour déployer au fur et à mesure du déroulement du drame une intelligence de la coloration mélancolique. Quant à son jeu il sait déployer tout son art avec une insolence ardente et une intensité qui force l’admiration : Don Carlo est là, déchiré, combattant, bouleversé, bouleversant. »
Les Echos - Philippe Venturini - 28/10/2019
❝ Distribution cinq étoiles, le chant au zénith. Roberto Alagna superbe, d'allant, de fougue et de sensibilité. Admirable. ❞
EXTRAIT : " Distribution cinq étoiles, le chant au zénith. « Oui, oui, il chante ce soir », pouvait-on entendre, soulagé. Sur cette deuxième représentation de « Don Carlo » pesait en effet une question : Roberto Alagna allait-il remonter sur scène après son départ à mi-parcours, le soir de la première ? Les microbes ayant sans doute trouvé un terrain favorable entre ces murs, c'est René Pape qui, à son tour, sera annoncé souffrant, au second entracte, mais assurera intégralement le rôle de Philippe II. Malades ou pas, tous deux ont grandement contribué au brio musical d'un spectacle du plus haut niveau. Admirables. Le ténor français se montre superbe, d'allant, de fougue et de sensibilité, jeune homme fragile qui recherche l'admiration de son père et aime passionnément Elisabeth."
Et aussi...
❝ Captivant, voix homogène, légato à tomber, souffle infini, notes bien tenues, piani présents, medium bien affirmé, timbre plein, puissant et direct, mélange envoutant et paradoxal de chant à la fois toujours juvénile et devenu plus mature, puissance naturelle, indiscutable niveau ...❞
► "La première partie est franchement bien assurée. La voix est homogène, avec un medium bien affirmé et des aigus franc et le « Foresta immensa » au legato à tomber, au souffle infini pouvait être rassurant. Le duo avec Posa remarquable de précision et le sublime « Io vengo domandar grazia alla mia regina », en parfaite symbiose avec Aleksandra Kurzak nous laissait augurer une grande soirée. Le rhume en aura décidé autrement. [...]" - Steeve Boscardin Res Musica
► "Le début de la représentation le montre plutôt en forme, avec un étrange mélange assez envoûtant de chant resté à la fois juvénile et paradoxalement aussi devenu plus mature. Les notes sont bien tenues, les piani présents. Peut-être l’ensemble est-il légèrement moins souple que d’habitude, mais on n’y prête guère attention d’autant que la fin de l’acte I est magnifiquement négociée par un recours aux graves qui semblent avoir transformé, brusquement, le jeune homme fougueux en un homme brisé par la révélation d’un monde qui s’effondre." - Maria Stuarda Toute la culture
► "Roberto Alagna nous a captivés dès ses premières notes, avec ce timbre plein, puissant et direct, mais avec des bords nets et polis. Son duo avec Étienne Dupuis (Don Carlo et Rodrigo) était un moment que les présents n'oublieront jamais." (traduit de l'espagnol) - David Farrés OperaWorld
► "Roberto Alagna a commencé sa performance dans ce qui semblait être la forme parfaite. Sa voix, toujours jeune, vibrante pour rendre l'anxiété du personnage, est apparue émouvante et convaincante. Gardant sa signature sonore, le ténor gagne une absolue confiance avec les nuances plus graves de sa voix.[...] . Malheureusement, après le premier entracte, le public a été informé du remplacement du ténor." (traduit de l'anglais) - Polina Lyapustina Operawire
► "Roberto Alagna a brillamment débuté avec son Don Carlo au premier et deuxième acte. Certains aigus difficiles à atteindre n'ont pas révélé l'indisposition qui affligeait le ténor depuis le début de la représentation. Grande déception lors de son abandon au premier entracte pour le public qui l’avait entendu dans la première partie en pleine forme." (traduit de l'italien) - Gustavo Gabriel Otero L'ape musicale
► "Roberto Alagna a démarré de belle manière, généreusement. Ses médiums chauds et sûrs, ses aigus éclatants, la puissance naturelle montrent le niveau indiscutable du Français." - Quentin Laurens Webtheatre
Galerie
04/09/2019
Retour aux articles de la catégorie 2019 -