CONCERT - Paris
Le Programme
Faust - Gounod - Ouverture par l'orchestre
Faust - Gounod - Il se fait tard - A. Kurzak et R. Alagna
Carmen - Bizet - entracte de l'acte 3
Don Carlo - Verdi - Tu che le vanità - A. Kurzak
Samson et Dalila - Saint-Saëns - Vois ma misère, hélas ! - R. Alagna
Le Roi de Lahore - Massenet - Ouverture - Orchestre
Les Pêcheurs de Perles - Bizet - Ton coeur n’a pas compris le mien - A. Kurzak et R. Alagna
Giovanna d'Arco - Verdi - Sinfonia - Orchestre
Otello - Verdi - Già nella notte densa - A. Kurzak et R. Alagna
Manon Lescaut - Puccini - Intermezzo - Orchestre
Tosca - Puccini - E lucevan le stelle - R. Alagna
Adriana Lecouvreur - Cilea - Ecco: respira appena... Io son l’umile ancella - A. Kurzak
La Fille du Régiment - Donizetti - Ouverture - Orchestre
L’Elisir d’amore - Donizetti - Caro elisir... Esulti pur la barbara - A. Kurzak et R. Alagna
La Veuve Joyeuse - Lehar -Lippen schweigen (Bis)
La Traviata - Verdi - Brindisi (duo)
Calendrier
Théâtre des Champs Elysées
09 janvier 2017
Distribution
Giorgio Croci
Aleksandra Kurzak - Soprano
Roberto Alagna - Ténor
Orchestre de Picardie
Revue de Presse
Altamusica.com - Gérard Mannoni - 09/01/2017
" Roberto Alagna : musicalité, maîtrise et goût, excellence du chant, vaillance et tendresse, timbre unique et puissance d'émission. Triomphe !"
EXTRAIT : "[Dans] le duo de Faust et de Marguerite Il se fait tard [...] Aleksandra Kurzak nous gratifie d’emblée d’aigus limpides comme de l’eau de source et pleins d’une belle lumière. Toutes qualités que l’on retrouve [...] pour l’air de d’Elisabetta de Don Carlo de Verdi 'Tu che la vanita' [...] Les aigus sont superbes, fusent avec naturel, en gardant toujours rondeur et couleur chatoyante, même si l’on a entendu des Elisabeth au médium plus affirmé. Aleksandra Kurzak a au moins pour elle la vraie jeunesse et ne poitrine pas inutilement.
Roberto Alagna défend ensuite l’air de Samson avec beaucoup de musicalité et un phrasé modelé avec autant de maîtrise que de goût. [Dans] le duo de Nadir et Leila des Pêcheurs de perles, 'Ton cœur n’a pas compris le mien', malgré l’excellence du chant, on reste un peu sur sa faim musicalement.
[...] Vient tout de suite l’admirable duo d’Otello et Desdémone, 'Già nella notte densa'. Les deux chanteurs y déploient toutes les qualités de leurs voix, pureté idéale pour le rôle d’Aleksandra Kurzak, vaillance et tendresse parfaites du côté d’Alagna. Un vrai moment d’émotion. Après l’Intermezzo de Manon Lescaut, forcément l’un des sommets de la soirée avec 'E lucevan le stelle' de Tosca où Roberto Alagna peut déployer toute la richesse d’un timbre unique et la puissance d’émission qui en fait un des rois de ce répertoire. Triomphe et hurlements de joie dans la salle !
Très belle interprétation ensuite de l’air d’Adrienne Lecouvreur de Cilea, 'Ecco, respiro appena', par Kurzak, voix décidément d’une qualité rare, avec ce timbre si lumineux, ces aigus de rêve et une forte capacité d’expression dramatique. Et pour finir, Madame et Monsieur Alagna terminent ce programme avec le très joyeux duo 'Caro Elisir' de l’Élixir d’amour de Donizetti, joué et chanté avec une verve de vrais comédiens et des moyens de grands chanteurs."
Ôlyrix - Damien Dutilleul - 09/01/2017
"Roberto Alagna et Aleksandra Kurzak ovationné au Théâtre des Champs Elysées.
Alagna : un interprète de référence, une musicalité raffinée, un Samson qui impressionne, des aigus d'une admirable vaillance, un souffle infini, une émotion à fleur de peau. La voix du tenor emplit l'espace de la salle, y compris dans le registre grave. En duo avec Aleksandra Kurzak, complicité et harmonieux mélange des voix font passer un frisson dans la salle. Un évident plaisir communicatif. Des spectateurs ravis et debout."
Anaclase.com - Michel Slama - 09/01/2017
"Une fête musicale au Théâtre des Champs Elysées, Alagna impressionne vraiment dans Samson, émotion, noblesse, musicalité ... Beauté des timbres déployés, ovations parfaitement méritées"
EXTRAIT : "Le Tout-Paris musical est en fête, au Théâtre des Champs-Élysées, archicomble jusqu’aux loges de galerie, à l’occasion du premier grand concert lyrique de l’année 2017. Aleksandra Kurzak et Roberto Alagna s’y produisent ensemble devant un public particulièrement attentif et inflammable… [...]
Dans "Tu che le vanita", grand air d’Elisabetta dans Don Carlo (Verdi), le soprano polonais réussit une belle performance démontrant combien sa voix a évolué depuis ses débuts à Covent Garden de Londres dans L’elisir d’amore (Donizetti).Après une Maria Stuarda (Donizetti) qui avait fait sensation ici-même et le remplacement au pied levé du soprano letton Kristina Opolais, l’été dernier à Munich, passant du rôle d’Eudoxie à celui de Rachel (La Juive d’Halévy), elle peut désormais s’attaquer à des rôles beaucoup plus lourds. Particulièrement musicienne dans l’air d’anthologie d’Adriana Lecouvreur de Cilea, Io son’ l’umile ancella, elle séduit un public en délire par son charme et son timbre envoûtant.
Alagna impressionne vraiment par un Air de la meule, extrait du Samson et Dalila (Saint Saëns), d’une exceptionnelle perfection par la diction, l’émotion, la noblesse et la musicalité. Arrivé à ce stade de sa carrière, il est impensable qu’aucune scène ne lui propose ce rôle qui lui colle à la peau, alors que de nombreux théâtres proposent des Samson passables voire insuffisants, à commencer par notre opéra national. L’autre grand moment du ténor est l’incarnation de Cavaradossi dans le célébrissime E lucevan le stelle du troisième acte de Tosca (Puccini). L’ovation est parfaitement méritée, le ténor y étant à son zénith, irréprochable.
Pour les duos, le plus indispensable restera Gia nella notte densa extrait de l’Otello de Verdi où le ténor est dans sa vocalité actuelle et où Desdemona va à ravir à son épouse. On passera sur les deux duos français des Pêcheurs de perles (Bizet) et de Faust qui n’apportent rien à la gloire de nos tourtereaux. En revanche, celui de L’elisir d’amore (Caro Elisir) est inénarrable et burlesque, tant chanteurs et chefs s’y amusent et endiablent un public qui rit de bon cœur.
En bis, un étrange duo extrait de Die lustige Witwe (Lehár) où Roberto Alagna commence en français et Aleksandra Kurzak en polonais. Drôle d’Heure exquise… qui nous grise malgré tout par la beauté des timbres déployés. Puis, le Libiamo ne'lieti calici de La traviata (Verdi) et le public en standing ovation, ne voulant pas les laisser partir, une ultime reprise du duo de La veuve joyeuse."
Galerie