CONCERT - SEMAINE DU SON - PARIS (UNESCO)
Programme
Giovanni Battista Pergolesi
« Ogne pena cchiù spiatata » - (Lo frate 'nnamorato)
André-Ernest-Modeste Grétry
« Du moment qu'on aime » - (Zémire et Azor)
Christoph Willibald Gluck
Arrangement pour piano de Giovanni Sgambati Wq.30 (Orfeo ed Euridice)
Étienne Nicolas Méhul
« Vainement Pharaon » - (Joseph en Égypte)
Gaetano Donizetti
« Adina credimi te ne scongiure » - (L'Elisir d'amore)
Gioachino Rossini
Hachis romantique - (Péchés de vieillesse)
Piotr Ilitch Tchaïkovski
« Kuda, kuda » - (Eugène Onéguine)
Giuseppe Verdi
« Niun mi tema » - (Otello)
Pietro Mascagni
Intermezzo - (Cavalleria rusticana)
Giacomo Puccini
« Parigi ! È la città dei desideri » - (La Rondine)
Franco Alfano
« Sa lettre ! … N'aviez-vous pas dit qu'un jour, peut-être » - (Cyrano de Bergerac)
Nikolaï Rimski-Korsakov
Chanson hindoue - (adapté de l'opéra Sadko)
Eduardo di Capua et Alfredo Mazzucchi
« 'O sole mio »
David Alagna
« Non, je ne suis pas un impie » - (Le dernier jour d'un condamné)
Calendrier
Salle de l'Unesco à Paris
Lundi 17 janvier 2022
Ouverture de la semaine du Son
Distribution
Roberto Alagna - Ténor
Morgane Fauchois-Prado - Piano
A Propos....
Roberto Alagna a été sollicité pour parrainer la 36ème "Semaine du Son"
organisée par l'Unesco
Revue de presse
Forumopera - Jean Michel Pennetier - 18/01/2022
❝Après son éblouissant concert à Gaveau, Alagna revient dans une forme tout aussi remarquable avec un programme balayant quatre siècles d’opéra servis avec un égal bonheur … impeccable diction du chanteur français parfaitement compréhensible dans toutes ses inflexions … la voix s’est développée en largeur, avec un médium puissant et plus sombre, sans perdre son brillant dans l’aigu … touchant Nemorino, belle et sobre interprétation de Lenski, belle mort intériorisée d’Otello, sans artifice … voix franche et sonore … exploit remarquable dans la mort bouleversante de Cyrano … O Sole mio justement ensoleillé, authentique émotion dans l’air du condamné… En symbiose avec son public - réduit en ces temps de covid à 200 personnes éparpillées dans le large auditorium - le ténor aura réussi le challenge d’y créer une écoute de qualité❞
EXTRAITS : « Quatre Siècles d’Opéra | Il y a un mois, Roberto Alagna régalait les spectateurs de la Salle Gaveau avec un concert éblouissant consacré aux personnages de théâtre. Le ténor nous revient à l’UNESCO dans une forme tout aussi remarquable, et dans un programme presque totalement différent balayant quatre siècles d’opéra. Les onze pages sont d’ailleurs pratiquement données dans l’ordre de leur composition, […] en commençant par "Ogne pena cchiù spiatata" extrait du Frate 'nnamorato (1732) […] [que] Roberto Alagna chante ici [en] version originale en napolitain, et non la version italienne habituelle "Ogni pena più spietata". "Du moment qu'on aime", extrait du Zémire et Azor de Grétry (1771) nous permet d’apprécier l’impeccable diction du chanteur français, parfaitement compréhensible dans toutes ses inflexions. "Vainement Pharaon" […] nous permet de mesurer l’évolution vocale de Roberto Alagna, dont la voix s’est développée en largeur, avec un médium puissant et plus sombre, sans perdre son brillant dans l’aigu. "Adina credimi te ne scongiure" de L'Elisir d'amore […] nous rappelle un instant le touchant Nemorino que Roberto Alagna sait camper à la scène. Le ténor serait sans doute un Lenski idéal au théâtre, mais cette perspective est malheureusement peu probable : nous nous en consolerons avec sa belle et sobre interprétation de "Kuda, kuda" extrait d’Eugène Onéguine (1879). On connait bien en revanche l’Otello (1887) du ténor français. Il nous offre ici une belle mort intériorisée, sans artifice. Changement d’ambiance radical avec l’extrait de La Rondine (1917) interprété sourire aux lèvres. Nouveau changement d’atmosphère avec Cyrano de Bergerac. Ce personnage est certainement l’une des compositions dramatiques les plus personnelles et intimes du chanteur. Il nous livre ici une mort assez bouleversante, exploit d’autant plus remarquable qu’il est accompagné au piano. La "Chanson Hindoue" du Sadko de Nikolaï Rimski-Korsakov […] Roberto Alagna l’aborde d’une voix franche et sonore, […]. Après un "O sole mio" justement ensoleillé, Roberto Alagna défend une nouvelle fois "Le dernier jour d'un condamné", composé par son frère David (2007), avec une authentique émotion. XVIIIe, XIXe, XXe et XXIe siècles sont ainsi servis avec un égal bonheur. […] On connaît la symbiose que Roberto Alagna sait créer avec son public. COVID oblige, la grande salle de l'UNESCO n'était ouverte qu'à 200 spectateurs éparpillés dans l'auditorium. Le challenge n'était pas mince mais le ténor français aura réussi à créer une écoute de qualité. Les téléphones portables, bien audibles pendant les différentes interventions préalables, s'étaient enfin tus pour l'occasion !»
Galerie