Roberto Alagna

La Marseillaise – le 14 juillet 2013 – Patrick De Maria (extrait)

[…] Roberto Alagna, venu en ami, endosser pour la première fois le rôle du héros virgilien […]Impérial, le Roberto, dès son entrée. Tout y est le souffle épique, la note d’airain, le timbre héroïque. En grand artiste, l’homme trépigne à l’étroit sur la scène. On sent qu’il a besoin de bouger et d’exprimer le personnage […]Béatrice Uria Monzon ose le pari du double rôle écrasant Cassandre/Didon […]Quel moment sublime que le grand duo d’amour « Nuit d’ivresse et d’extase infinie » aux côtés de son partenaire inspiré, attendri […] L’émotion vous cueille, on vous laisse deviner l’ovation qui a suivi […]La saison Phocéenne se clôt donc sur un succès amplement mérité.

Die Welt – 15 juillet 2013 – Manuel Brug (extract)

Die Oper in Marseille hat ebenfalls einen monumentalen Antike-Wurf zu bieten: Hector Berlioz' seltsamerweise gerade in Frankreich nur selten gegebenes Vergil-Opus "Die Trojaner". Zwar nur konzertant, aber mit einer sehr guten, idiomatisch perfekten Ensemble. […] Diese Leistung wird gekrönt von dem Rollendebütanten Roberto Alagna als jugendlich-heroischem, dabei verletzlichem Aeneas, der lediglich ein paar Höhen zu sehr stemmte. Auf seine Art eine ähnliche Leuchtturm-Interpretation […]. Womöglich auch bald in Berlin und Wien?

Resmusica – 16 juillet 2013 – Catherine Scholler (extrait)

[…] Le vainqueur à l’applaudimètre est bien évidemment Roberto Alagna, pour sa prise de rôle. On a plusieurs fois exprimé violemment notre dépit dans ces colonnes quand l’illustre ténor s’est fourvoyé dans des répertoires qui ne lui convenaient pas. On est alors d’autant plus heureuse d’écrire qu’il est le plus beau des Enée jamais entendu. Il ajoute aux prestations de ses prédécesseurs un timbre magnifique, des aigus solaires, une touche d’italianité qui lui permet une expression supérieure des sentiments, et une appréhension gourmande de la partition […]

Goutte d’O – 16 juillet 2013 (extrait)

[…] La générosité de Roberto Alagna nous séduit, son art paraît si facile! Un petit bémol sur la performance de Béatrice Uria manzon, mais bien rattrapée au cours des deux derniers actes… avec le soutien appuyé de son partenaire, le duo ô nuit d'ivresse soulève la salle d'émotion […]J'en connaissais la version de Régine Crespin ( en complément des nuits d'été), celle-ci est magnifique également […]

Sortir ici et Ailleurs – 17 juillet 2013 – Christian Colombeau (extrait)

[…] A chaque nouvelle rencontre avec Roberto Alagna, la surprise s’installe […]plaisir immense de retrouver une voix admirablement équilibrée, une puissance radieuse, un engagement total qui se soucie de motiver chacune de ses interventions […]Poésie, délicatesse, quelques beaux effets métalliques seront fort bienvenus, sans que jamais ne se perdent les quelques nuances psychologiques subtiles qui émaillent son personnage […] « Inutiles regrets ! » Ses détracteurs, jaloux, ou pisses-vinaigres de service peuvent laisser leur hargne au vestiaire. En pleine forme notre Roberto ! […] Beatrice Uria-Monzon réussit le plus beau doublé de sa carrière. Etre la même soirée Cassandre et Didon […] Voici d’abord Cassandre, rendue dans une force dramatique exceptionnelle […] Voilà ensuite une reine de Carthage de classe internationale […]

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