Roberto Alagna

Roberto Alagna

CONCERT - L'OPERA EST MA VIE - HAMBURG

Programme

 

• Pergolesi (Lo frate ‘nnamorato) 1732 « Ogni pena più spietata »
• Händel (Serse) 1738 « Ombra mai fu »

• Wagner (Lohengrin) 1850 «In fernem land »

Gluck ( Gluck (Orphée et Eurydice) Danse des ombres heureuses (arr. Sgambati)
• Mozart (Orfeo e Euridice) 1762 « Che farò senza Euridice »

• Piano : Mozart (Così fan tutte) 1790 « Un’aura amorosa »
• Gretry (Zemire et Azor) 1771 « Du moment qu’on aime »
• Mehul (Joseph en Égypte) 1807 « Vainement Pharaon »
• Piano : Rossini (Péchés de vieillesse) Hachis romantique
• Donizetti (L’Elisir d’Amore) 1832 « Adina, credimi »

 


• Flotow (Martha) 1847 « Ach so fromm »
• Wagner (Lohengrin) 1850 « Mein Lieber Schw»an 

• Tchaïkovski (Eugene Onegin) 1879 « Kuda, kuda »
• Verdi (Otello) 1887 « Nium mi tema »
• Puccini (La Rondine) 1917 « Parigi e la città »
• Piano : Mascagni (Cavalleria Rusticana) Intermezzo
• Alfano (Cyrano de Bergerac) 1935 « Sa lettre … Roxane Adieu »
• Alagna (Le dernier jour d’un condamné) 2007 « Non, je ne suis pas un impie »

 

BIS 

 

• Wagner (Lohengrin) 1850 «In fernem land

• Alagna (Le dernier jour d’un condamné) 2007 « Non, je ne suis pas un impie »

• O Sole Mio 

 

 

Calendrier

 

Opéra de Hamburg

 

Vendredi 12 novembre 2021

 

 

Distribution

 

Roberto Alagna - Ténor

 

Morgane Fauchois-Prado - Pianiste

 

Revue de Presse

 

Hamburger Abendblatt - Marcus Stäbler

 

 " Un début fort. Une atmosphère étonnamment intime. Non seulement un chanteur exceptionnel, mais aussi un musicien sensible. Avec Wagner, impressionnant de voir comment il s'approche d'une langue qui lui est étrangère. Sa sonorité lumineuse irradie dans la salle. Une expressivité saisissante. Le public réagit par des salves de bravos. Standing ovation. 

 

EXTRAITS (🇫🇷 traduits de l’allemand) : « Le ténor vedette franco-italien a commencé sa soirée solo au Staatsoper Hamburg - le début d'une nouvelle série - avec quatre airs des périodes baroque et classiques. Il a su créer une atmosphère incroyablement intime avec la pianiste Morgane Fauchois-Prado.  En particulier, Alagna a chanté des notes tout en délicatesse, les yeux fermés, a repris une strophe de l'aria Ascanio de Pergolesi dans le pianissimo et a démontré qu'il n'est pas seulement un chanteur exceptionnel, mais aussi un musicien sensible. [...] Dans « Du moment qu'on aime » de Grétry, le ténor est visiblement chez lui, il possède cette musique non seulement dans sa voix, mais aussi dans son corps. [...] Avec l'aide de sa partenaire pianiste, il tire plein profit des couleurs douces, des mélodies et des nuances.  Il en est de même avec le déchirant air « Adina credimi » de « L’elisir d’amore » de Donizetti. Le public réagit avec des salves de bravos.  [Alagna] sourit comme un garçon timide qui se rend compte qu'il est aimé. Sympathique.
Dans la seconde moitié du programme, le ténor relève encore la barre d’un cran, augmentant la dynamique et l’intensité de sa prestation. Alagna s'aventure dans le répertoire allemand, avec Lohengrin de Wagner, qu'il a annulé à Bayreuth en 2018 puis interprété sur scène dans un streaming en direct de l'Opéra d'État de Berlin [pendant l’épidémie de Covid] en 2020.  C'est impressionnant de voir comment il devient proche d’une langue qui lui est étrangère et comment sa sonorité claire et brillante rayonne dans la salle.  [...] Son moment Verdi devient le point culminant. La façon dont Otello, meurtrier jaloux de Desdemone, est brisé par son acte et se poignarde enfin, le ténor le chante et le vit avec une expressivité saisissante et avec ce qu’il faut de robustesse dans le timbre. 
Après un magnifique intermède de la pianiste et deux airs moins connus, il arrive aux termes de ses très bons débuts au Staatsoper avec quelques rappels, qu’il clôture par un véritable tube de ténor : "O sole mio", merveilleusement ardent et lancé à plein volume, que le public acclame avec des baisers aériens et une standing ovation. »

 

 

 

Galerie

 



05/01/2022