Roberto Alagna

Roberto Alagna

CONCERT - DOLCE ITALIA - EGLISE DES INVALIDES A PARIS

 

Programme

 
 
G. Pergolesi, Lo Frate 'nnamorato, « Ogni pena più spietata »
G. Verdi, Luisa Milller ,« O ! fede negar potessi ! »
G. Verdi, Rigoletto, « Questa O Quella »
[Instrumental] Vincenzo Bellini, Casta Diva (solo violoncelle)
F. Cilea - L’Arlesiana, « E la solita storia del pastore »
G. Puccini, Tosca, « E lucevan le stelle »
[Instrumental] G. Rossini, La Danza
R. Cordiferro & S. Cordillo, « Core’ngato »
De Curtis, « Torna a Surriento »
Capaldo, « Come facette Mametta »
Traditionnel, « Mi votu »
F.P. Tosti, « Marechiare »
R. Alagna, « Malena »
Traditionnel, « Abballati »
Traditionnel, « Ninna Nanna »
[Instrumental] N. Rota, Le Parrain « La Valse »
N. Rota, Le Parrain « Parla più piano »
Bis :
L. Dalla, Caruso
L. Denza, Funiculì Funiculà
 
 
 

Calendrier

 

Eglise des Invalides à Paris

7 novembre 2024

 

 

Distribution

Roberto Alagna - Ténor

Yvan Cassar - Piano

Julie Sevilla-Fraysse - Violoncelle

Thomas Coeuriot - Guitare/Mandoline

Benoît Dunoyer de Segonzac - contrebasse
Célestin Guérin - trompette
 
 
 

Chronique

Ôlyrix  - Damien Dutilleul - 8 novembre 2024

ROBERTO ALAGNA AUX INVALIDES : DES FRISSONS DANS UNE CATHÉDRALE

 
Le ténor démontre sa pleine santé vocale. Si ses aigus lyriques sont tenus et rayonnants, il est tout aussi à l’aise dans de délicats piani, infiniment fins et pourtant très audibles, soigneusement vibrés et longuement tenus .. Il voyage ainsi, d’un style à un autre, souriant ou dans la retenue, alternant attaques franches et portés de voix, explorant l’étendue de sa technique pour nourrir une bien grande musicalité et une constante puissance évocatrice ❞
 
« Roberto Alagna aux Invalides : des frissons dans une Cathédrale | La saison musicale des Invalides invitait le ténor Roberto Alagna pour un récital intitulé "La Dolce vita, voyage en Italie", accompagné par Yvan Cassar au piano et un quatuor de musiciens.
Relativement rare en France ces derniers mois, Roberto Alagna propose ici un concert mêlant extraits d’opéras italiens en première partie et chansons napolitaines - italiennes en seconde. Deux répertoires que le ténor affectionne et dans lesquels il s’investit pleinement, affichant un plaisir évident à partager ces musiques. Le programme est varié, passant du rire aux larmes, de la danse au recueillement, des tubes (« Questa O Quella » extrait de Rigoletto, par exemple) aux raretés, des grands éclats de bravoure vocale aux plus doux et frissonnants piani. Le chanteur aurait bien fait danser le public sur une tarentelle si le concert ne s’était tenu dans une cathédrale : qu’à cela ne tienne, le public claque des doigts ou des mains. […]
Tout au long du concert, Roberto Alagna, vêtu d’un costume noir brillant, démontre sa pleine santé vocale. Si ses aigus lyriques sont tenus et rayonnants, il est tout aussi à l’aise dans de délicats piani, infiniment fins et pourtant très audibles, soigneusement vibrés et longuement tenus, les yeux fermés et les mains jointes. Il voyage ainsi, d’un style à un autre, souriant ou dans la retenue, alternant attaques franches et portés de voix, explorant l’étendue de sa technique pour nourrir une bien grande musicalité et une constante puissance évocatrice.
Il chante aussi deux chansons de son cru (composées avec son frère Frederico), dédiées à ses filles, Malena et Ornella. Ces deux mélodies ne sont pas les moins intéressantes : la seconde, dédiée à sa première femme décédée suite à une maladie foudroyante il y a plus de trente ans, est interprétée avec une grande douceur et une infinie tendresse. Émouvante.
Une fois le programme achevé, Roberto Alagna « offre un petit quelque chose » au public. Deux bis offrant la même variété de style que le reste du concert : Caruso de Lucio Dalla, puis Funiculì funiculà de Luigi Denza, pour « finir dans la joie ». Le public lui offre en retour une ovation debout. Le ténor peut désormais se préparer pour Fedora qu’il donnera prochainement à l’Opéra de Genève. »
 
 

Galerie

 


10/11/2024