CONCERT - MUSCATE - SULTANAT OMAN
Programme
Calendrier
Royal Opera House Muscat Oman
dimanche 25 mars 2018
Distribution
Aleksandra Kurzak - soprano
Roberto Alagna - ténor
Orchestre Philharmonique de Prague
Direction musicale : Marcello Mottadelli
Revue de Presse
The Oman Observer - Georgina Benison - 26 mars 2018
«Les acclamations enthousiastes rappellent 4 fois en scène le couple élite de l’opéra»
«Deux heures et demie de pure magie. Alchimie palpable. Alagna: la voix la plus chaude et la plus expressive qui soit. Puissance, contrôle incroyable du souffle, qualité de son et notes aigues soutenues. Standing ovation extatique.»
EXTRAITS: «Roberto Alagna chante à travers son sourire et illumine chaque aria qu'il habite avec la voix la plus chaude et la plus expressive qui soit. [...] Aleksandra présentait pour la première fois les couleurs riches et chaudes de son considérable éventail vocal au public du ROHM. Chaleureux acceuil et applaudissements enthousiastes de l'auditorium enchanté; le reste fut pure joie. [...] Alagna a gratifié Oman d'un échantillon du rôle-titre de Vasco da Gama de Meyerbeer, avec l'aria «Pays merveilleux ... O, paradis» - et c'était en effet un avant-goût du paradis à travers son extraordinaire interprétation solo et ses notes aigues soutenues.
Dans le célèbre solo de Violetta de "La Traviata" de Verdi, "E strano! ", Kurzak fait preuve d’une énorme présence sur scène, une expressivité dans le geste et une voix de colorature incroyablement agile qui ne vacille jamais et qu’elle délivre sans faille. Elle captive l’audience en adoration. [...] Dans l'aria vibrant d'Elena extrait de "I Vespri Siciliani", "Merce, dilette amiche", elle interprète et joue avec flair et humour. Avec "L'anima ho stanca", on peut explorer la puissance et tout l’éventail de la vocalité de ténor de M. Alagna, avec un contrôle du souffle et une qualité de son incroyables. Ce fut bref mais intense, séduisant le public un peu plus encore de son vaste talent pour créer émotion et couleur dans son chant.
Le final fut encore plus exquis et poignant. L’alchimie entre Alagna et Kurzak fut palpable tout au long de la soirée dans tous leurs duos, mais elle atteint un paroxisme dans le duo de Pinkerton et Cio-Cio-San de l'acte 1 du "Madama Butterfly" de Puccini.
Ce n'était pas la fin, cependant, alors que les ovations les rappelaient en scène pour réaliser une parodie très amusante du mélodrame de Donizetti, "L'Elisir d'Amore" avec Alagna arborant une boisson bleue douteuse dans une bouteille en plastique (!) Pour l’élixir, d’un doigt il fait claquer bruyamment sa joue face à Kurzak interprétant l’inaccessible Adina, et elle le propulsant hors du plateau à la fin d’un coup de rein. Ils se réconcilient rapidement et interprètent un duo français très romantique, "La Veuve Joyeuse" de Franz Lehar, et salués par une ovation extatique, il quittent la scène pour finalement revenir pour un troisième rappel. Une composition très spéciale du frère de Roberto, David Alagna, Libertà. Le couple, comme revitalisé, revient enfin une 4eme fois avec une chanson à boire, le bien-aimé Brindisi "Libiamo" de Verdi extrait de "La Traviata", pour nous raccompagner après deux heures et demie de pure magie.»
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