CONCERT A TOURS
Programme
Sigurd - Reyer - Le bruit des chants s'éteint
Le Cid - Massenet - Ô souverain, ô Roi, ô père
L'Africaine - Meyerbeer - Pays Merveilleux
Le Dernier Jour d'un condamné - David Alagna - Je ne suis pas un impie
Simon Boccanegra - Verdi - O inferno
Pagliacci - Leoncavallo -Non son
Andrea Chenier - Giordano - Si fui soldato
Fedora - Giordano - Amor ti vieta
Otello - Verdi - Niun mi tema
BIS
Notre père - Roberto Alagna ( A capella)
Calendrier
ZENITH TOURS
13 JUIN 2023
Distribution
Roberto Alagna - Ténor
Orchestre Symphonique Région Centre/Val de Loire/Tours
Direction - Laurent Campellone
Revue de Presse
Classiquenews - Emmanuel Andrieu - 13 juin 2023
❝ Roberto Alagna paraît dans une FORME ÉBLOUISSANTE …TIMBRE SOLAIRE, LEGATO VELOUTÉ, GRAVE SOLIDES, AIGUS TOUJOURS AUSSI PUISSANTS et ÉLÉGANTS sans la moindre tension … Toutes les qualités du ténor apparaissent intactes dès le premier air … Parfaite et confondante diction qu’on goûte avec extase, un authentique plaisir de dire autant que de chanter … Des sons filés angéliques, des pianissimi de rêve et un phrasé parfait … Des airs sublimes qui déchaînent des applaudissements amplement justifiés … un grand acteur, qui sait vivre tout ce qu’il chante de l’intérieur … Il séduit, avec son habituelle force de conviction et cette authenticité dans l’expression qui nous aura toujours ravis … Cinq bis généreux dont un poignant “Notre père” de sa composition délivré “a capella”, pour clore ce concert à la fois populaire et raffiné ❞
« […] [C’est] dans les murs de l’Auditorium François 1er que le récital (donné à guichet fermé) de Roberto Alagna, parrain de la saison 2023 de l’Opéra de Tour - Grand Théâtre, s’est tenu, pour permettre au plus grand nombre d’assister à l’événement, avec sur le vaste plateau l’Orchestre symphonique Région Centre-Val de Loire / Tours, dirigé bien sûr par Kaurent Campellone.
Dans une forme éblouissante, Roberto Alagna ayant soufflé ses 60 printemps quelques jours plus tôt, est apparu, enchaînant pas moins de 9 airs (entrecoupés par les inévitables Ouvertures), suivis de … cinq bis, une générosité qu’on lui connaît. Timbre solaire, legato velouté, grave solide, aigus toujours aussi puissants et élégants… et sans la moindre tension. Toutes les qualités du ténor apparaissent intactes dès le premier air qu’il entonne, le rare “Le bruit des chants s’éteint”, extrait du non moins rare “Sigurd” d’Ernest Reyer, car s’il est une passion commune que partagent notre “ténor national” et Laurent Campellone, c’est bien l’amour et la défense du répertoire français, et toutes les raretés / pépites dudit répertoire qui attendent d’être ressuscitées.
Parmi les chevaux de bataille d’Alagna, il y a les deux airs qui suivent “Pays merveilleux” et “Ô Souverain, ô juge, ô père” – tirés de deux ouvrages tout aussi rarement donnés (“L’Africaine” de Meyerbeer et “Le Cid” de Massenet) ; dans lesquels on goûte avec extase la parfaite et confondante diction car il y a toujours eu, chez lui, au-delà du plaisir de chanter, un authentique plaisir de dire. Et à l’issue de ces deux airs sublimes, qu’il travaille note à note avec des sons filés angéliques, des pianissimi de rêve et un phrasé parfait, ils déchaînent des applaudissements amplement justifiés. C’est aussi un grand acteur, et il sait vivre tout ce qu’il chante de l’intérieur, comme dans l’air “Je ne suis pas un impie” extrait de l’opéra (de son frère David Alagna) “Le Dernier jour d’un condamné”, délivré comme en extase, les yeux levés au ciel, complètement habité… ce qui ne l’empêche pas d’entrer en interaction avec les spectateurs des premiers rangs, comme il en a l’habitude, car on connaît aussi son amour et sa proximité avec ses fans, accourus des six coins de l’Hexagone…pour “en” être !
Après le répertoire français, c’est le répertoire de l’Italie natale de ses parents, dont il a hérité ce soleil sicilien dans les cordes vocales – bien que né à [Clichy-sous-Bois], ce qu’il aime à rappeler aussi. Et c’est vers le “vérisme” qu’il se tourne avec des extraits de “Pagliacci” de Leoncavallo (“No! Pagliaccio non son !”), “Andrea Chénier” de Giordano (“Si fui soldato”) ou encore “Fedora” du même Giordano (“Amor ti vieta”), dans lesquels il n’a pas de mal ni à séduire, avec son habituelle force de conviction et cette authenticité dans l’expression qu’il possède et qui nous aura toujours ravis. Il clôt la soirée sur “Niun mi tema” (“Otello” de Verdi), terminant son chant désespéré par un piano du plus bel effet, qui noue les gorges et bouleverse.
Mais la fête n’est pas finie pour autant, et ce sont cinq bis qui se succèdent, d’abord trois airs extraits de “Zarzuelas” espagnoles, avant un chanson napolitaine, et enfin un poignant “Notre père”, de sa composition et délivré “a capella”, pour clore ce concert à la fois populaire et raffiné. […] »
37degrés-mag - MAthieu Giua - 13 juin 2023
❝ LE CONCERT SÉDUIT LE PUBLIC présent. Roberto Alagna va montrer toute la puissance de sa voix, mais aussi une entente, voire une connivence totale avec le maestro Laurent Campellone.
« Le parrain 2023 de l’Opéra de Tours, Roberto Alagna, était en concert au Palais des Congrès de Tour mardi dernier pour un gala de prestige. Un gala qui a pu se tenir malgré un préavis de grève posée par les musiciens de l’orchestre qui réclament des ajustements budgétaires à la hausse et surtout des contrats en CDI à temps complet pour les 55 artistes. Un concert qui a séduit le public présent. […] Pour l’occasion Roberto Alagna était donc entouré des musiciens de l’Orchestre symphonique Région Centre val de Loire/Tours sous la direction de Laurent Campellone, le directeur de l’Opéra de Tours - Grand Théâtre. En passant de Reyer à Meyerbeer, Massenet, Verdi, Leoncavallo et bien d’autres, Roberto Alagna va montrer toute la puissance de sa voix, mais aussi une entente, voire une connivence totale avec le maestro Laurent Campellone. »
Galerie
13/12/2022
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