Roberto Alagna

Roberto Alagna

CONCERT A CATALINA - ESPAGNE

Programme

1ère PARTIE

Sigurd - Reyer - Le bruit des chants...

L'Africaine - Meyerbeer - Pays Merveilleux

O Souverain... Massenet - Le Cid

Non Je ne suis pas un Impie - Frères Alagna - Le Dernier jour d'un condamné 

 

2eme PARTIE

O inferno - Verdi - Simon Boccanegra

No Pagliaccio non son - Leoncavallo - Pagliaccio

SI fui Soldato - Giordano - Andrea Chenier

Amor Ti Vieta - Giordano - Fedora

Nun mi tema - Verdi - Otello

 

BIS

Granada - Agustin Lara

La Spagnola - Vincenzo Di Chiara

Cielito Lindo -

Funiculi, Funicula

 

 

 

 

Calendrier

GALA CONCERT IN THE GARDEN OF THE SANTA CATALINA ROYAL HIDEAWAY HOTEL LAS PALMAS GRAN CANARIA

Spain as part of the 3rd edition of the Santa Catalina Classics Festival. 

 

24 JUIN 2023

Distribution

Roberto Alagna - Ténor

Orquesta Filarmonica de Gran Canaria

 

Direction - Karel Chichon

 

Interview

 

Revue de presse

Musicandosite - Loredana Atzei - 24 juin 2023

 

" Un programme exigeant, intense, raffiné, dans un crescendo d'émotions ... Chant homogène dans tous les registres, douceur du phrasé, brillance des aigus qui percent la nuit avec l'éclat d'un rayon de soleil ... Interprétations palpitantes, puissantes et en même temps mélodieuses, sensibles et poignantes .... La fougue s'écoule en confiance, aigus brillants, diminuendo suave ... Magnificence d'un chant passionné, infiniment soutenu, pianissimi éthérés ... Les finales suraiguës sont une explosion de lumière ... Spontané, vrai, poignant, il parvient à rendre toute la palette des sentiments, de la colère à la haine ... En Canio ses yeux s'illuminent d'un éclair de haine. Le phrasé est parfait, la maîtrise du souffle incomparable, la présence scénique imposante... Dans le rôle d'Otello, une voix corsée, douce et d'une infinie variété de nuances. Il marie avec art et sensibilité les demi-voix, la splendeur des aigus, la beauté du timbre ensoleillé... Dans la partie des rappels, quelle que soit la langue, quelle que soit la chanson, de la plus sophistiquée à la plus traditionnelle, les constantes restent inchangées : les mots parfaitement articulés, l'aisance dans les aigus qui semblent couler d'une source de brillance inépuisable, l'infinie richesse expressive, et la capacité d'acteur de quelqu'un qui, d'un seul regard, parvient à peindre le rôle sur lui-même et à transporter le public dans une autre dimension " 


"Une expérience unique et globale "En plein air", parmi les arbres de feu rougeoyant au coucher du soleil, le spectaculaire Dracaene draco, les palmiers et les Ficus monumentaux. Un cadre aussi beau que difficile. Chanter en plein air est une inconnue. Il y a des problèmes acoustiques critiques à surmonter. Les répétitions sont longues et épuisantes. On travaille méticuleusement à la coordination entre le chanteur et l'orchestre, les ingénieurs du son ayant la tâche ardue de gérer la sortie et le retour des microphones. Mais lorsque le défi est enfin relevé, le son se répand dans le jardin de manière naturelle et vibrante, dans une fusion parfaite entre la scène et le public. Et à ce moment-là, la nature cesse d'être une contrainte et devient un cadre enchanteur pour la musique la plus suave, pour le chant le plus passionné, caressés par le vent et observés avec curiosité par le croissant de lune.
Le programme est exigeant, intense, raffiné. Les airs sont choisis avec soin dans un crescendo d'émotions. Le programme est divisé en deux parties : une première partie qui parcourt le répertoire français et une seconde partie qui s'inspire du répertoire italien. Les airs sont entrecoupés de larges pages symphoniques qui introduisent le public dans une dimension onirique et captivante.
Le récital s'ouvre sur "Le bruit des chants" d'Ernest Reyer. L'air de Sigurd met immédiatement en évidence les meilleures caractéristiques vocales et interprétatives d'Alagna : l'homogénéité du chant dans tous les registres, la douceur du phrasé, la brillance des aigus qui percent la nuit avec l'éclat d'un rayon de soleil. Dans le final, un pianissimo éthéré vient sceller une interprétation pleine de pathos. Et ce n'est que le début. Le "Pays merveilleux" de l'Africaine de Meyerber résonne dans le grand jardin comme une ode à la nature. Et l'imagination s'emballe, à l'instar des perruches qui s'élancent derrière la scène, colorant de vert le ciel de Las Palmas. Leur passage bruyant fait planer un instant la baguette du chef d'orchestre. Une brève attente, amusée, pour que les oiseaux terminent leur performance et que le programme puisse continuer. O souverain", extrait du Cid de Massenet, est passionnant. Une première partie puissante et mélodieuse à la fois, sensible et poignante, qui devient une prière fervente où le désespoir prend la forme de notes harmonieuses capables d'envoûter. L'ardeur se déverse dans des aigus confiants et brillants, dilués dans un diminuendo suave dans "...libre de tous regrets humains !" La deuxième partie explose dans la magnificence d'un chant ouvert et passionné qui se résout en un pianissimo infiniment soutenu dans "Aurore du jour éternel..." jusqu'à un soupir subtil qui devient une caresse. Le final aigu est une explosion de lumière. L'aria "Non, Je ne suis pas un impie..." conclut la première partie du récital. Extrait de l'opéra contemporain "Le dernier jour d'un condamné", basé sur le roman de Victor Hugo et composé par David Alagna, qui a également signé le livret avec ses deux frères Frédérico et Roberto. Un air difficile, déchirant, émouvant, dans lequel l'interprète fait entendre le désespoir d'un condamné à mort. Un opéra qui, dans son ensemble, frappe au cœur : douloureux, percutant, profond... Nécessaire.

La deuxième partie s'ouvre sur "O inferno" de Simon Boccanegra de Verdi dans lequel il parvient à rendre le large éventail de sentiments allant de la colère à la haine. Les accents héroïques coulent dans la sentimentaité d'une manière spontanée, vraie, poignante. Il enchaîne ensuite avec "Non, pagliaccio non son..." dans lequel il donne vie à un Canio affolé par le chagrin, véhément par la rage, les yeux illuminés d'un éclair de haine. Le phrasé est parfait, la maîtrise du souffle incomparable, la présence scénique imposante. Comme dans l'air d'« Andréa Chénier », « Si, fui soldato », fier et indomptable poète et patriote. Et également dans le passionné 'Amor ti vieta...' où il campe un Loris brûlant d'amour. Et encore dans 'Niun mi tema...' où il réussit à donner à l'Otello de Verdi une voix ample, douce et aux nuances infinies. De l'impérieux 'Oh Gloria...' au pitoyable 'E tu, come sei pallida...'. Il mêle avec art et sensibilité les demi-voix, la splendeur des aigus, la beauté du timbre ensoleillé. Avec le mot '...ba.....cio' qui se perd dans un soupir, le visage incliné, les yeux fermés et les mains qui tombent le long du corps, le drame du Maure de Venise est consommé et l'officiel une partie du programme se termine. Le programme symphonique, quant à lui, émeut le public avec la même force. […] Puis vinrent les rappels de Roberto Alagna dans lesquels il fit rage avec des chansons en espagnol, italien et napolitain. Quelle que soit la langue, quelle que soit la chanson, de la plus sophistiquée à la plus traditionnelle, les constantes restent inchangées : les mots parfaitement articulés, l'aisance dans les aigus qui semblent jaillir d'une source d'éclat inépuisable, la richesse expressive infinie, et la capacité d'acteur de quelqu'un qui, d'un seul coup d'œil, parvient à peindre le rôle sur lui-même et à transporter le public dans une autre dimension. Il s'ouvre sur 'Granada', du compositeur mexicain Agustin Lara, lui insufflant toutes les atmosphères espagnoles avec une diction parfaite et un chant brillant qui se conclut par une longue note aiguë. Il enchaîne avec 'La Spagnola', du baryton Vincenzo di Chiara. La chanson acquiert immédiatement une bouffée de sensualité, assaisonnée d'un sourire envoûtant et d'un regard conquérant. Les fins de phrase sont soulignées par des ponctuations audacieuses qui étonnent et égayent l'atmosphère. Une démonstration vocale qui ravit le public et se poursuit avec la performance de deux autres chevaux de bataille : 'Cielito lindo' et 'Funiculì funiculà', qui le confirment comme un interprète éclectique et convaincant dans une forme splendide. Une finale partenopéenne qui implique tout le monde. La chanson est rythmée par les battements rythmiques du public, menant à de longs et tonitruants applaudissements. La meilleure façon de terminer une belle soirée pleine d'émotions entourée de verdure et embrassée par l'immense ciel canarien.»

 

 

Antena 3 - Iban Padron - 24 juin 2023

❝ Une soirée magique au cours de laquelle le ténor français a enveloppé les jardins de l'hôtel emblématique de la magie de sa voix lors d'un Gala Lyrique très spécial. Roberto Alagna a ravi le public avec son interprétation magistrale d'un répertoire allant du lyrisme français au vérisme italien, avec des touches indéniables de drame profond❞ 

 

"Le Santa Catalina, a Royal Hideaway Hotel, a été le cadre du premier concert de la troisième édition du festival de musique classique Santa Catalina Classics, mettant en vedette l'un des noms les plus éminents de l'opéra international pour plus de trois décennies : Roberto Alagna A cette occasion, le ténor était accompagné de l'Orquesta Filarmónica de Gran Canaria, l'un des groupes symphoniques les plus reconnus aujourd'hui, sous la direction artistique de Karel Mark Chichon. Les participants ont vécu une soirée magique au cours de laquelle le ténor français a enveloppé les jardins de l'hôtel emblématique de la magie de sa voix lors d'un Gala Lyrique très spécial. Alagna a ravi le public avec son interprétation magistrale d'un répertoire allant du lyrisme français au vérisme italien, avec des touches indéniables de drame profond. Selon les propres mots d'Alagna : « J'ai toujours aimé jouer à l'extérieur, malgré les difficultés acoustiques que cela implique souvent. L'extérieur nous permet de nous connecter avec les éléments, et même si c'est naturel, cela devient surnaturel : le ciel, le vent, sentir la la brise et l'expérience de cette immensité qui nous entoure. La voix qui s'estompe dans la vibration de la nuit nous permet de nous connecter tous ensemble, avec le public et avec la nature. J'aime ce sentiment et malgré les défis que cela implique, j'aime jouer en plein air". »

 

 

Galerie

 



13/07/2023