Roberto Alagna

Roberto Alagna

CAVALLERIA RUSTICANA / PAGLIACCI - BERLIN

 
 
 

Oeuvre

 

 

Cavalleria Rusticana

Opéra en un acte de Pietro Mascagni

livret de Giovanni Targioni- Tozzetti et Guido Menasci.  inspiré d'une nouvelle de Giovanni Verga. 

Créé au Teatro Costanzi de Rome, le 17 mai 1890.  

 

Pagliacci 

Opéra italien en deux actes de Ruggero Leoncavallo

Livret de Ruggero Leoncavallo
créé au Teatro Dal Verne à Milan, le 21 mai 1892 
 
 
 

Calendrier

 
Deutsche Oper Berlin 
 
13 septembre 2019
16 septembre 2019
20 septembre 2019

Distribution

 
 
Aleksandra Kurzak - Nedda
Roberto Alagna - Turiddu/Canio 
Carlos Alvarez - Tonio, 
Eva-Maria Westbroek - Santuzza
 
 
Paolo Arrivabeni - Direction Musicale
David Pountney - Mise en scène
 
 
Orchestre et Choeurs Deutsche Oper Berlin 
 
 
 
 
 
 

Revue de Presse

 
 
 

Opera Journal - Vaclav Becvar - 20/09/2019

 
« L’éblouissante soirée de Roberto Alagna, une extraordinaire expérience musicale et scénique» 
 
EXTRAIT (traduit du Tchèque): « C’est dans une large mesure grâce à l’excellence de la distribution vocale que la 40eme représentation de la production de David Poutney au Deutsche Oper Berlin a contribué à une telle réussite. […] Le principal triomphe de la soirée a tenu à la présence de Roberto Alagna dans le rôle des deux principaux personnages masculins (Turiddu, Canio). Alagna a offert une soirée vraiment exceptionnelle. Sa prestation parfaitement centrée et détendue l’a révélé au sommet absolu de son style vocal. Il a été éblouissant par le brillant de son chant ainsi que par un jeu d'acteur absolument spontané et convaincant.”
 
 
 
 

Klassiker.welt - Manuel Brug - 16/09/2019

 
“Idiomatique, sublime, énormément de charisme” 
 
EXTRAIT (traduit de l’allemand): “[Il y a] une truculente Italienità dans cette prestation bien au dessus de la moyenne. Roberto Alagna est à la fois un Turiddu idiomatique, sublime, intensément juste et un Canio qui perd les pédales avec force sanglots et énormément de charisme. De meurtri il devient meurtrier, la victime devient l’agresseur. Aleksandra Kurzak, sa véritable femme à la ville, est une Nedda poignante, musicale, enjouée, amicale lorsqu’elle joue avec les enfants, défiant crânement Canio. »
 
 

 

 

Opera Lovers - Magdalena grzybowska - 16/09/2019

 
 
« Le couple de rêve Roberto Alagna et Aleksandra Kurzak brillent à Berlin en une véritable fête vocale. Alagna éblouissant, une forme vocale fantastique, des aigus sans faille, sa prestation d’acteur fait de l’artiste le héros de la soirée » 
 
 
EXTRAIT : « Dans Cavalleria Rusticana, les étincelles entre Turiddu et Lola sont presque palpables grâce aux fantastiques interprétations de Roberto Alagna et Anna Buslidze. Alagna est apparu simplement éblouissant, il a chanté magnifiquement et avec beaucoup d’aisance, et des aigus sans faille.
 
Touchant et déchirant dans le célèbre air "Ridi, Pagliaccio", Roberto Alagna se montre terrifiant alors qu’il essaye à tout prix d’arracher des lèvres de sa femme le nom de son amant. Dans une forme vocale fantastique, sa prestation d'acteur remplie de passion et de jalousie a aussi fait de l'artiste le héros de la soirée. »
 
 
 
 

Das Opernglas - Ursula Ehrensberger - septembre 2019

 
 
❝ Aigus clairs et facilement émis, medium expressif, agogique exemplaire, présence scénique dominant le plateau à chaque apparition, Alagna n’a laissé aucun doute sur le fait qu’il était toujours au zénith ❞ 
 
EXTRAIT (traduit de l'allemand) : " Roberto Alagna, reprenant ici les deux rôles principaux du ténor s’est montré pleinement et ardemment engagé dans les deux ouvrages. Dans la voix du ténor italo-français, il semble vraiment que le temps a passé sans laisser pratiquement aucune trace. Il aurait fallu tendre énormément l‘oreille pour percevoir quelques éraflures à son timbre chaud et ensoleillé, à peine légèrement assombri au fil des ans. Avec des aigus clairs et facilement émis, un medium expressif, une agogique exemplaire et enfin, une personnalité scénique qui a dominé l‘action à chaque apparition, Alagna n’a laissé aucun doute sur le fait qu'il était toujours au zénith de ses capacités. Il a manifestement souhaité donner au personnage inquiétant de Turiddu des traits de sympathie en le faisant apparaître dépassé par la situation plutôt que vraiment méchant. Selon Alagna, les sentiments de Turiddu envers Santuzza étaient loin d'être froids.
 
Dans le rôle de Canio, Alagna ajoute encore quelques degrés d'intensité de plus et donne un portrait impressionnant du rôle-titre, y insufflant un mélange réussi de chagrin, de sentimentalité dechirante et d’éclats de jalousie. Son air "Vesti la giubba", qu’il interprète de façon différenciée et profondément ressentie jusque dans la moindre note, fut, avec le Prologue, le deuxième temps fort de la performance."
 
 
 

Toute la culture - Paul Fourier - 16/09/2019

 
« Des interprètes d’exception, un engagement vocal et dramatique hors pair. Au premier rang de cette réussite trône le roi Alagna. Bien des grands ténors du passé ont brillé dans les deux rôles, de del Monaco à Corelli. Notre époque a le privilège d’avoir Roberto Alagna, maître en la matière. » 
 
EXTRAIT : « La démonstration que nous font les deux équipes formidables, est exemplaire. Elles sont, on peut le dire, réunies, voire menées, par l’énergie et la crédibilité confondante de Roberto Alagna qui atteste, magistralement, de son adéquation avec ce répertoire.
 
C’est un constat (paradoxal lorsque l’on sait la gentillesse de l’homme) que le ténor est à son aise avec ces héros violents englués dans la jalousie. Probablement de ses origines de cette terre de passions qu’est la Sicile (lieu aussi de l’intrigue de Cavalleria Rusticana), il a su puiser cet art qui lui permet d’interpréter ces amoureux et jaloux magnifiques que sont Don José, Otello, Turiddu et Canio et d’exprimer presque naturellement leurs excès et leurs douleurs. Vocalement, les deux rôles se nourrissent d’accents d’emportement, voire de folie meurtrière qui exigent une voix plus résolument convaincante qu’à la recherche du beau chant.
 
Dans ce domaine, Roberto Alagna rayonne, côtoyant parfois le fil du rasoir d’une voix poussée à l’extrême dans les passages de noire passion tout en se payant le luxe d’irradier d’une voix solaire les moments où l’amoureux, souvent fanfaron, pérore devant les belles. La gestuelle d’un réalisme confondant est en adéquation avec les éructations de la brute. Mais il n’est pas que cela. Il est, à la fois, le ménestrel qui va de ville en ville proposant son art de la Commedia dell’arte et séduit les filles, l’homme blessé par ses tiraillements intérieurs et le monstre de violence tapi et prêt à émerger. Est-il possible d’entendre une souffrance brute plus justement émise que dans ce «Vesti la Giubba» venant du fond d’une âme douloureuse que celui qui nous a été donné ce soir – et a valu à l’artiste une superbe ovation ?
 
Il est évident que ces deux œuvres (surtout lorsqu’elles sont combinées) reposent avant tout sur la nécessité qu’une époque trouve son Turiddu et son Canio. Bien des grands ténors du passé ont brillé dans les deux rôles, de del Monaco à Corelli. Notre époque a le privilège d’avoir Roberto Alagna, roi et maître en la matière. »
 
 
 
 

Galerie

 

 
 


04/09/2019