Roberto Alagna

Roberto Alagna

ANDREA CHENIER - LONDRES

L'oeuvre

Opéra en quatre actes d'Umberto Giordano

Livret de Luigi Illica inspiré de la vie du poète André Chénier guillotiné lors de la Révolution française. 
C'est un opéra vériste.

 

 

Calendrier



Royal Opera House London 
 
vendredi 24 mai 2019
mardi 28 mai 2019 
vendredi 31 mai 2019 
lundi 03 juin 2019 
jeudi 06 juin 2019 
dimanche 09 juin 2019

 

Distribution



Roberto Alagna | Andrea Chenier
Sondra Radvanovsky | Maddalena di Coigny
Dimitri Platanias | Carlo Gérard
 
Rosalind Plowright | Comtesse de Coigny
Christine Rice | Bersi
Elena Zilio | Madelon
Stephen Gadd | Pietro Fléville
Germán E Alcántara | Dumas
Aled Hall | L'Abbé, un poète
Carlo Bosi | L'Incroyable, un espion
David Stout | Roucher
Jeremy White | Schmidt
Adrian Clarke | Mathieu "Populus", un sans culotte
 
David McVicar | Mise en scène 
 
Daniel Oren | Direction musicale
 
Orchestre et Choeurs  "Royal Opéra House of London"
 
 

Revue de Presse

Bachtrack - Mark Pullinger - 21/05/2019

❝Roberto Alagna relève avec brio sa centième representation au Royal Opera dans la reprise d’Andrea Chénier: une voix d’or, un chant franc et généreux, des aigus éclatants, une présence scénique passionnée, un authentique poète❞ 
 
 
EXTRAIT: “S’il s’agissait d’un match de cricket, Roberto Alagna aurait brandi triomphalement sa batte en direction du pavillon de Covent Garden. Cette soirée de Première d’Andrea Chénier marquait d’une pierre blanche l’anniversaire de la centième représentation du ténor franco-sicilien au Royal Opera. C’est en 1992 qu’Alagna y a fait ses débuts dans 'La bohème', suivi peu après d’un ardent Roméo, où je me souviens de lui franchissant avec aisance l’épreuve des Capulet. Il interpréta beaucoup de grands rôles à cette époque, dont un élégant Faust, un Don José à fleur de peau et son charmant péquenaud de Nemorino dans 'L’elisir d’amore' aux côtés d’Aleksandra Kurzak, qui deviendra plus tard son épouse. La présence scénique d’Alagna met le public dans sa poche avec une voix d’or, un chant plus franc et généreux que jamais, avec des aigus éclatants où l’on sent rarement l’effort. L’Improvviso de l’Acte I de Chénier fut exactement aussi passionné qu’il doit l’être. Quant à son poème “Come un bel dì di maggio”, écrit alors qu’il attend la guillotine au dernier acte, il fut époustouflant. Le Chénier d’Alagna est un authentique poète. »
 

Toute la Culture - Paul Fourier - 22/05/2019

 
❝Le miracle d’un duo au sommet : Roberto Alagna et Sondra Radvanovsky transcendent l’opéra de Giordano par des qualités vocales hors du commun et une complicité flagrante. Du très grand Roberto Alagna❞ 
 
 
EXTRAIT : "On retrouve Roberto Alagna triomphant à Londres. Dès son arrivée, le ténor illumine littéralement la scène. Sans contestation possible, ce rôle vériste est, aujourd’hui, fait pour lui et ne lui pose pas la moindre difficulté. Sa voix est au meilleur. L’air d’entrée est une véritable leçon de chant : timbre solaire, multiples nuances, aigus parfaitement maîtrisés, engagement dramatique. Le poète vibre fortement dès le prélude chez ce diable de ténor qui ne va cesser de nous ébahir, nous touchant au cœur dans chacune de ses interventions. Cet instrument gorgé de soleil donne au personnage une fougue qui rendrait immortel s’il n’était promis au châtiment. Roberto est grand mais, de surcroît, aujourd’hui, c’est du très grand Alagna. […] Il semble impossible de rater ce couple incroyable, si rarement réuni. L’un et l’autre sont au sommet de leur art."
 
 

Seen and Heard - Jim Pritchard - 22/05/2019

❝La voix d’Alagna a acquis un certain lustre héroïque, tout en conservant l'Italianité chargée d’émotion de son timbre et des suraigus éclatants. Il campe une parfaite incarnation de la belle figure romantique de son personnage ❞ 
 
EXTRAIT: "Alagna et Radvanovsky transcendent la critique dans la reprise de l’Andrea Chénier de Giordano. […] Roberto Alagna célébrait sa centième apparition à l’Opéra royal depuis ses débuts en 1992 en tant que Rodolfo dans La bohème. Il est l’un des plus importants ténors du monde et ce retour à Covent Garden est en effet un événement à fêter. Bien sûr, sa voix est différente de celle que j’ai entendue pour la première fois dans les années 1990 et, bien qu’elle acquière un certain lustre héroïque, elle a conservé l'Italianité chargée d’émotion de son timbre et des suraigus éclatants pour les rôles qu’il chante. Alagna ressemble aussi tête coupée à la belle figure romantique de son personnage, avant que Madame Guillotine ait l’indélicatesse de la lui couper pour de bon ! Il n’est pas surprenant que le premier Chénier ait été interprété par Giuseppe Borgatti, qui est devenu un des principaux ténors italiens de Wagner, car le rôle exige la voix d’un Siegfried, en particulier lorsqu’il s’agit de chanter «Vicino a te s’acqueta» à la fin avec une soprano qui - comme Brünnhilde dans Siegfried - a plus souvent été en coulisses qu’en scène ! ”
 
 

The Stage - George Hall - 21/05/2019

❝Chant sensationnel, Alagna en pleine forme vocale, timbre puissant et ligne de legato maîtrisée … ❞
 
❝ Des prestations vocales qui atteignent les sommets en matière dramatique - Roberto Alagna marque sa 100 représentation au Covent Garden dans le rôle titre du bouillant poète condamné : maintenant dans sa cinquantaine, il apparaît vocalement en pleine forme et ses grands airs font un tabac ❞ 
 

The Standard - Barry Millington - 24/05/2019 

 
❝Un bouleversant brassage de passions dans l’opéra vériste de Giordano – Dans le rôle du poète révolutionnaire français et faisant sa centième apparition à l’opéra royal, Roberto Alagna offre un timbre puissant et une ligne de legato maîtrisée. ❞ Mill Barry Millington pour The Standard.
 
 

Opera Magazine - Ditlev Rindom - Aout 2019

 
❝Au meilleur de sa forme, Roberto Alagna offre des aigus éclatants, un irrésistible sens de l’abandon, un registre grave superbement coloré, une ligne de legato puissante, une diction impeccable … une exécution magistrale ❞
 
EXTRAIT (traduit de l'anglais) : « La production de Mc Vicar n’offre aucune nouveauté radicale, c’est vrai, mais elle offre un cadre parfaitement fonctionnel pour des prestations convaincantes. Roberto Alagna célébrait sa 100e représentation à Covent Garden avec cette série. Le 3 juin, il est apparu au top de sa forme dans le rôle de Chénier: il offre un infaillible (et irrésistible) sens de l'abandon, son chant toujours aussi digne de celui d’une authentique star. Dans „Un dì allʼazzurro spazio“ Alagna est à son meilleur, son registre grave superbement coloré assorti d’aigus sonores et éclatants, une ligne de legato puissante, associée à une diction impeccable. Dans les scènes ultérieures on le retrouve à creuser le sillon du pathos et de la rage, élégiaque dans le duo de l’Acte 2 avec Maddalena, féroce dans la scène du tribunal à l’Acte 3; Il donne une exécution magistrale de „ Come un bel dì di maggio “. Avec un orchestre solide et en forme et des chanteurs d’un tel calibre sur scène, ce Chénier n’a nul besoin de plaidoyer particulier. “
 
 
 

Forumopera.com - Jean Michel Pennetier - 24/05/2019

 
❝ Roberto Alagna, un Chénier d’anthologie : qualité presque surnaturelle de la projection, technique à son apogée, squillo impressionnant, pureté de la voix au timbre toujours solaire, nuances et variations de couleurs à l’envi ❞ 
 
EXTRAIT : « Voix grand format. La distribution renouvelée [réunit] deux vrais monstres vocaux. Dans une forme éblouissante, Roberto Alagna campe un Chénier d’anthologie. On est d'abord frappé par la qualité de la projection, presque surnaturelle. Conjuguée à une technique à son apogée, le squillo du ténor nous cloue littéralement à notre fauteuil. Au-delà de ce plaisir quasi physique, on apprécie une maîtrise admirable du phrasé, la pureté d'une voix au timbre toujours solaire, un art du chant à l'ancienne (au bon sens du terme), tout en nuances, variant les couleurs à l'envi. […] Dramatiquement, le Chénier d'Alagna est un compromis idéal entre les deux aspects opposés du rôle. Il est à la fois […] [l’homme] bravache, insouciant devant le danger, mais aussi le poète, avec un dernier air, « Come un bel di’ di maggio », tout en demi-teintes, et un premier « Si, fui soldato » qui fait parfaitement ressortir les espoirs et les frustrations du jeune homme. […] Avec de tels artistes, une soirée de ce niveau vaut largement un crochet par Londres. »
 
 
 
 

Galerie

 

 



27/01/2019