Roberto Alagna

Roberto Alagna

AL CAPONE - JF. LALANNE - PARIS

 

L'oeuvre

Comédie Musicale en deux actes et 48 tableaux 

Musique et lyrics de Jean-Félix Lalanne

 

 

Distribution

Al Capone - Roberto Alagna

Eliot Ness - Bruno Pelletier et Bastien Jacquemart

Lili - Anggun

Rita Capone - Kaïna Blada 

Franck Capone - Thomas Boissy

 

 

Metteur en scène - Jean-Louis Grinda

Chorégraphie - Caroline Roëlands

Direction ensemble musical - Philippe Gouadin

 

Décorateur - Eric Chevalier

Costumes - David Belougou

Lumières Laurent Castaingt

Directeur artistique - Jean-Marc Ghanassia

Maquillages et Perruques - Caroline Vlieghe

 

Producteur - Jean-Marc Dumontet

 

 

Calendrier

JANVIER

27 (m/s) - 28

 

FEVRIER

2/9/16/23-3/10/17/24

4/11/18/25-5/12/19/26(m/s)-6/13/20/27(m)

 

MARS

1/8/15/22/29 -  2/9/16/26/30 -

3/10/17/24/31 -  4/11/18/25(m/s)

5/12/19/26(m)

 

AVRIL

18/15/22/29 (m/s) - 2/9/16/23/30(m)

5/12/19/26 -  6/13/20/27 - 7/14/21/28

 

MAI

3/10 - 4/11 - 5/12  - 6(m/s) - 7(m)

En rouge les dates annulées par Dumontet

Interview

 

Revue de Presse

Résonances Lyriques - Philippe Pocidalo - mars 2023

 
❝Le show fonctionne à merveille ! … Chanteur et comédien de talent, Roberto Alagna nous charme dès son premier air “Scarface” … Tous les ingrédients sont bel et bien réunis pour que ce spectacle, somme toute familial, soit réussi❞ 
 
EXTRAITS : […] Nous avions déjà applaudi Roberto Alagna dans une création musicale de Vladimir Cosma “Marius et Fanny”, en 2007 à l'Opéra de Marseille. [Avec Al Capone], on devine facilement que cette parenthèse [dans son activité] lyrique représente pour notre ténor un plaisir de se divertir et nous aussi par la même occasion ! Il n'a plus rien à prouver : chanteur et comédien de talent, il nous charme dès son premier air “Scarface”. Bruno Pelletier incarne Ness ; il possède toujours ce timbre velouté de voix que nous avions tant aimé dans Notre-Dame de Paris il y a quelques trente ans. Nous avons également apprécié son jeu d'une grande sobriété. Thomas Boissy endosse le rôle ingrat de Franck, frère de Capone, nous séduisant par son interprétation toute en nuances. Nous retiendrons en particulier une magnifique chanson “L'ombre de mon frère”, émouvant témoignage d'amour fraternel qu'il délivre à son aîné. Du côté des interprètes féminines, la chanteuse Anggun apporte une note de fraîcheur ; Lili n'a pas la tâche facile, être l'amoureuse d'un gangster n'est pas de tout repos. Artiste de variété depuis plus de vingt ans, elle nous convainc par sa sincérité quand elle entonne “Celui que j'aime”. De même, Rita la jeune sœur éprise de Ness (Kaïna Blada) semble être prise dans un étau dont elle aura bien du mal à se sortir, elle chantera “Une dernière danse” avec son promis... Tous les ingrédients sont bel et bien réunis pour que ce spectacle, somme toute familial, soit réussi. Jean-LOuis Grinda, orfèvre de la mise en scène (on pense à My Fair Lady, Chantons sous la pluie, Sugar ou bien encore Titanic) a su avec son habileté coutumière diriger une troupe dynamique, chorégraphiée par une autre experte en la matière en la personne de @Caroline Roëlands. Des musiques variées composées par Jean-Félix Lalanne nous font découvrir des chansons napolitaines, du jazz, du charleston en passant par le fox-trot sans oublier de la pop rock ! Les décors défilent comme au cinéma, un festival de costumes colorés nous emplit les yeux, le show fonctionne à merveille ! »
 
 

Musicalavenue.fr - Fabrice Felez - mars 2023

 

❝Une interprétation de haut vol, des interprètes charismatiques, des prouesses vocales impeccables, des performances puissantes, une partition généreuse qui permet à chacun d’exprimer tout son talent, la présence de musiciens sur scène, des décors changeants, des effets de lumières et de projections vidéos … Le pari de la mise en scène est réussi, les costumes sont soignés, sans oublier les solides tableaux de danse parfaitement exécutés. … Laissez-vous entraîner par le swing du début du siècle dernier, claquez des doigts en rythme et vibrez sur les voix envoutantes d’artistes accomplis !❞ 
 
EXTRAITS : « […] Nous sommes complètement conquis par les artistes, impeccables dans leurs rôles et qui nous permettent de ne pas voir le temps passer. […] Une – très – bonne surprise d’assister à des performances vocales impeccables et puissantes. La partition généreuse (plus de 40 chansons, plus ou moins longues) permet à chacun d’exprimer tout son talent. Roberto Alagna impressionne, incarne son personnage et enchaîne les performances vocales, parfois en avant-scène. […]Bruno Pelletier brille lors de tous ses solos (“Une belle en plein cœur”, est magnifiquement portée par l’artiste). Kaïna Blada - Anggun et THomas Boissy (poignant quand il interprète “l’ombre de mon frère”) ne sont pas en reste ; à l’aise dans leurs personnages, ils ne tremblent pas et rivalisent d’accords et harmonies qui nous enchantent. Les duos confrontant Al Capone/Eliot Ness font trembler les murs des Folies Bergère (“Reste Tranquille”). Ne boudons pas notre plaisir, Al Capone concentre deux heures de prouesses vocales quasiment de bout en bout (“La Nuit de l’Amour” est une dédicace au genre de la comédie musicale à elle toute seule). La force du spectacle réside dans ses charismatiques interprètes.
La présence de musiciens sur scène (plus exactement au-dessus de la scène) renforce l’immersion dans l’ambiance jazz. La partition fait la part belle aux cuivres et aux sonorités jazz et boogie, ainsi qu’à des transitions au piano accompagnant agréablement les dialogues dans le cabaret ; de douces ballades ou des chansons plus pop émaillent le spectacle. Nous apprécions la volonté de donner une teinte d’opéra à l’œuvre, avec des récitatifs chantés, des envolées lyriques. Tout cela est porté par des décors changeants (du cabaret de Lili aux rues de Chicago), des effets de lumières et de projections vidéos. Al Capone ambitionne de rivaliser avec les grandes productions, et ne néglige aucun aspect de la mise en scène. Le pari est réussi. Les costumes sont également soignés, et les personnages féminins sont sublimés par une garde-robe des plus colorés. Sans oublier les solides tableaux de danse parfaitement exécutés.
Remontez le temps et laissez vous entraîner par le swing du début du siècle, claquez des doigts en rythme et vibrez sur les voix envoutantes d’artistes accomplis. Al Capone est l’occasion unique de découvrir Roberto Alagna dans un tout autre style, ou de retrouver Bruno Pelletier sur une scène française, et avec une musique live ! »
 
 

Opéra Magazine - Bruno Villien - mars 2023

 

❝Une partition adroite, des solos, duos et ensembles qui s’enchaînent, une atmosphère jazzy, une mise en scène efficace, à la manière d’un montage cinématographique, 60 costumes d’époque, des danseurs-chanteurs épatants, des chorégraphies virevoltantes, des décors qui révèlent un orchestre perché en hauteur … Roberto Alagna  s’empare du rôle titre avec gourmandise, la voix du ténor sonne ample et claire, se faisant vindicative quand Capone menace Ness …❞
 
EXTRAITS : « La partition est adroite: une atmosphère jazzy évoque les « Années folles », avec ce qu'il faut de charleston, de boogie-woogie et de piano mécanique. La mise en scène de Jean-Louis Grinda  est efficace, offrant de courtes séquences, à la manière d'un montage cinématographique. Solos, duos et ensembles se succèdent. Roberto Alagna, pour qui le rôle-titre a été écrit sur mesure, s'en empare avec gourmandise. La voix du ténor sonne ample et claire, se faisant vindicative, quand Capone menace Ness. Pour lui, l'amplification ne semble pas nécessaire. La belle Anggun prête sa plastique de rêve à Lili, dans la lignée des sirènes « exotiques » chères à Hollywood, d'Anna May Wong à Dorothy Lamour. Eliot Ness a les accents de crooner de Bruno Pelletier (en alternance avec Bastien Jacquemart), tandis que la jeune Kaina Blada est une touchante Rita, et Thomas Boissy, un Franck jaloux [de son frère aîné]. Habituel complice de Michel Fau, David Belougou se déchaîne en dessinant soixante costumes d'époque, avec fourreaux et déshabillés aguichants pour les dames, les messieurs arborant borsalinos, costumes à rayures et chaussures bicolores. Au-dessus du repaire de Capone et du bureau de Ness, le décor d'Eric Chevalier montre une ligne de gratte-ciel qui s'efface pour révéler l'orchestre, perché en hauteur et dirigé par Philippe Gouadin. Les six danseurs et les six danseuses, qui chantent également, sont épatants, dans des chorégraphies virevoltantes de Caroline Roelands. Aux lumières, Laurent Castaingt darde, sur la scène et la salle, des projecteurs qui évoquent, à la fois, descentes de police et premières hollywoodiennes. »
 

 

Notre Temps - Florence Monteil - Février 2023

❝ Magistral en Al Capone, Roberto Alagna fait une entrée fracassante dans l'univers de la comédie musicale avec ce spectacle bourré d'énergie. Une mise en scène léchée, des acteurs talentueux, un décor et des costumes soignés ... Les raisons d'aller voir AL CAPONE ne manquent pas! ❞

 

Personnalité marquante du début du 20ième siècle, en pleine période de prohibition, Al Capone est un des criminels les plus connus, au moins par son nom. Une comédie musicale ayant pour héros un gangster, voilà qui est original. Mais cela suffira t-il à faire de ce spectacle un incontournable du spectacle musical ?

 

Difficile de savoir à l’avance à quoi s’attendre avec ce spectacle ; s’agit-il d’une fresque historique, d’une mise en musique de la série télévisée ou de tout autre chose? C’est plutôt cette dernière option qui a été retenue. On retrouve les personnages connus d’Al Capone et Eliot Ness, mais les références historiques s’arrêtent là. Après tout, pourquoi pas ? Un personnage aussi connu qu’Al Capone peut sans doute porter à lui seul le spectacle. L’histoire inventée a du mal à être à la hauteur du mythe. Al Capone ambitionne de traiter des thèmes éternels des amours interdites (à la manière de Roméo et Juliette ou West Side Story) mais peine à être original. Les deux rivaux masculins perdent leur caractère historique pour s’empêtrer dans une relation amour/haine sans trop de surprise

Al Capone est abordé sous un angle qui nous semble trop doux pour correspondre à l’image du gangster impitoyable et chef de la mafia qui a fait sa légende. Protecteur envers sa sœur, compréhensif avec son entourage, on se prendrait presque de pitié pour lui et on en viendrait à blâmer sa sœur Rita d’être tombée amoureuse d’Eliot Ness. Ce dernier, au départ intransigeant, se retrouve trop rapidement bousculé dans ses convictions à la première oeillade de la belle Rita.. De là s’en suivent des questionnements intérieurs auxquels chaque personnage tente de répondre, jusqu’au final qui se prépare comme un moment grandiose ; l’apothéose musicale est au rendez-vous mais l’issue des personnages déçoit quelque peu. Autour de ce trio gravite Lili, la maîtresse d’Al Capone dont on a du mal à croire qu’elle puisse être tout à la foie capable de gérer un cabaret clandestin en pleine prostitution et être si doucereuse avec son amant. 

Tous les ingrédients sont présents pour créer une histoire qui pourrait nous tenir en haleine. Des gangsters, des meurtres, des amours impossibles, on a déjà vu des comédies musicales moins bien ficelées. Comment expliquer alors ce sentiment en demi-teinte ? Nous avons l’impression d’effleurer seulement les personnages, ne pas saisir leur motivation profonde et qu’ils sont finalement des caricatures d’eux-mêmes (l’intrigue qui se déroule sur quelques jours seulement n’aide évidemment pas). Les dialogues et le livret ne parviennent pas à donner un ton affirmé, et les récitatifs chantés se révèlent trop pauvres pour assurer des transitions fluides entre les scènes (à l’image de “un charleston pour Capone” qui est visuellement et musicalement plaisant, mais vide de sens pour l’histoire en elle-même). 

 

Si l’on regrette qu’Al Capone ne soit pas assez corrosif, à la hauteur de sa légende, nous sommes complètement conquis par les artistes, impeccables dans leurs rôles et qui nous permettent de ne pas voir le temps passer.

 

Si on avait pas de doute sur l’habileté de Bruno Pelletier pour interpréter son personnage, l’attente était claire autour de Roberto Alagna et Anggun. C’est une – très – bonne surprise d’assister à des performances vocales impeccables et puissantes. La partition généreuse (plus de quarante chansons, plus ou moins longues) permet à chacun d’exprimer tout son talent. Roberto Alagna impressionne, incarne son personnage et enchaîne les performances vocales, parfois en avant-scène (dans un style d’opéra italien qu’il maîtrise parfaitement, comme sur “Raccontami” porté par une scénographie tout en nostalgie et poésie). 

Bruno Pelletier brille lors de tous ses solos (“Une belle en plein cœur”, aux paroles parfois légères, est magnifiquement portée par l’artiste). Kaïna Blada, Anggun et Thomas Boissy (poignant quand il interprète “l’ombre de mon frère”) ne sont pas en reste ; à l’aise dans leurs personnages, ils ne tremblent pas et rivalisent d’accords et harmonies qui nous enchantent. Les duos confrontant Al Capone/Eliot Ness font trembler les murs des Folies Bergère (“Reste Tranquille”). Ne boudons pas notre plaisir, Al Capone concentre deux heures de prouesses vocales quasiment de bout en bout (“La Nuit de l’Amour” est une dédicace au genre de la comédie musicale à elle toute seule). 

 

La présence de musiciens sur scène (plus exactement au-dessus de la scène) renforce l’immersion dans l’ambiance jazz. La partition fait la part belle aux cuivres et aux sonorités jazz et boogie, ainsi qu’à des transitions au piano accompagnant agréablement les dialogues dans le cabaret ; de douces ballades ou des chansons plus pop émaillent le spectacle. Nous apprécions la volonté de donner une teinte d’opéra à l’œuvre, avec des récitatifs chantés, des envolées lyriques. Tout cela est porté par des décors changeants (du cabaret de Lili aux rues de Chicago), des effets de lumières et de projections vidéos. Al Capone ambitionne de rivaliser avec les grandes productions, et ne néglige aucun aspect de la mise en scène. Le pari est réussi. Les costumes sont également soignés, et les personnages féminins sont sublimés par une garde-robe des plus colorés. Sans oublier les solides tableaux de danse parfaitement exécutés. 

 

 
 

Galerie 



07/04/2022